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Kuzhur Wilson Jun 2014
Our house was a 12 year old Lancer car

Sitting in its congested patio,  
Beheld the sky

That sky spilled over the sky
Stars squirmed and threatened to jump down immediately

We were like the children beneath the mango tree who do not rush to school
Even after the last bell

The wind may blow any moment

Our house was a 12 year old Lancer car

Descried the sea
Sitting inside its smoke-filled, odorous kitchen

That sea overflowed the sea

The fish swimming along in the deep asked, “coming?”

We were
Like the fisherman waiting for the snakehead murrel
Though it is noon and he is hungry

The sea fish do not know
The grooves of tears and the little waterway

Rainclouds can arrive anytime

Our house was a 12 year old Lancer car

Saw the woods sitting near its un-curtained window


Those woods got darker than woods
Trees pretending to cavil for my being late

Moonlight clear and fuzzy amongst boughs

Us, like fireflies watching ripened paddy stalks

There are wounds that are hidden
A lightning can strike any moment

Our house was a 12 year old Lancer car

Sitting in its spaces coarse otherwise
We quenched each other’s thirst and hunger
Argued
Prayed
Perused the holy book

Often, while no one watched,
We fed the dolls
Sung them lullabies

On these occasions,
I went out pretending that I wanted a smoke

Thereupon, between us
Sky sea  woods.
Translation : Anitha Varma
Solaces Nov 2015
I find a small lonely sun that illuminates only one Planet. I ride my Lightcycle to this planet and find that it has no life whatsoever. The skies are as yellow as the sunflowers back at home. I ride through the strange purple sands of this dead lonely planet. My lightcycle star shell fills in with purples and yellows. There are no kind of mountains or structures. Just endless purple sands. No winds sing on this planet. Its like a planetary purple canvas made of endless sad sand.

And then from the yellow and purple horizon I see the most beautiful blue I have ever seen. A sort of blue that almost seems to emit life itself. A strange machine flies on by! Leaving behind a life stream of endless blue. The yellow sky begins to almost melt away into the blue. My Lightcycle fills back in with the blues of my thoughts. The machine then flies in an amazing circular pattern creating a monstrous hurricane that covers half of the planet. I then ride alongside this machine that is known as a Lancer! I have never seen one! The Lancer senses me near and begins to speed away. I try and keep up as we leave the Planet but the Lancer is by far to fast for me! As I turn back around and look to the dead planet I see that the Lancer has left behind the most beautiful blue filled Planet.  I travel back to its surface as the genesis of life begins again!
I finally saw one!
natalee  Aug 2017
lancer
natalee Aug 2017
oh boy
with long hair
and a wild mind
he was always there
never hard to find
he called me lotus flower
always okay,
even if there were stormy showers
and something didn't go my way
i keep listening to his music
in hopes that he wrote it for me
he cured my sick
and set me free
i miss you
Solaces  Jun 2014
THE L A N C E R
Solaces Jun 2014
The Lancer:  Life Lancer...
The final sweep through this once dead planet is done..  
This is my favorite part about this job..
I land in a desert lifeless, golden sand mixed with black..
This wasteland will come to life..
I look to the sky and see life reborn..
It starts with a magnificient spirial of colors as the atmoshere begins to awake..
I stand in the sand and watch this world come to life..
The first storm is on the horizon..
Deep blues among deep blues I swear the sky is the ocean..
All colors of lightning begin to arc the dead away..
The entire planet is quickly engulfed in the Ultra storm..
I can feel the planet smile again..
LIFE has become the apocalypse for the apocalypse..
Its time to leave..
L  A  N  C  E  R
L'aurore se levait, la mer battait la plage ;
Ainsi parla Sapho debout sur le rivage,
Et près d'elle, à genoux, les filles de ******
Se penchaient sur l'abîme et contemplaient les flots :

Fatal rocher, profond abîme !
Je vous aborde sans effroi !
Vous allez à Vénus dérober sa victime :
J'ai méconnu l'amour, l'amour punit mon crime.
Ô Neptune ! tes flots seront plus doux pour moi !
Vois-tu de quelles fleurs j'ai couronné ma tête ?
Vois : ce front, si longtemps chargé de mon ennui,
Orné pour mon trépas comme pour une fête,
Du bandeau solennel étincelle aujourd'hui !

On dit que dans ton sein... mais je ne puis le croire !
On échappe au courroux de l'implacable Amour ;
On dit que, par tes soins, si l'on renaît au jour,
D'une flamme insensée on y perd la mémoire !
Mais de l'abîme, ô dieu ! quel que soit le secours,
Garde-toi, garde-toi de préserver mes jours !
Je ne viens pas chercher dans tes ondes propices
Un oubli passager, vain remède à mes maux !
J'y viens, j'y viens trouver le calme des tombeaux !
Reçois, ô roi des mers, mes joyeux sacrifices !
Et vous, pourquoi ces pleurs ? pourquoi ces vains sanglots ?
Chantez, chantez un hymne, ô vierges de ****** !

Importuns souvenirs, me suivrez-vous sans cesse ?
C'était sous les bosquets du temple de Vénus ;
Moi-même, de Vénus insensible prêtresse,
Je chantais sur la lyre un hymne à la déesse :
Aux pieds de ses autels, soudain je t'aperçus !
Dieux ! quels transports nouveaux ! ô dieux ! comment décrire
Tous les feux dont mon sein se remplit à la fois ?
Ma langue se glaça, je demeurais sans voix,
Et ma tremblante main laissa tomber ma lyre !
Non : jamais aux regards de l'ingrate Daphné
Tu ne parus plus beau, divin fils de Latone ;
Jamais le thyrse en main, de pampres couronné,
Le jeune dieu de l'Inde, en triomphe traîné,
N'apparut plus brillant aux regards d'Erigone.
Tout sortit... de lui seul je me souvins, hélas !
Sans rougir de ma flamme, en tout temps, à toute heure,
J'errais seule et pensive autour de sa demeure.
Un pouvoir plus qu'humain m'enchaînait sur ses pas !
Que j'aimais à le voir, de la foule enivrée,
Au gymnase, au théâtre, attirer tous les yeux,
Lancer le disque au ****, d'une main assurée,
Et sur tous ses rivaux l'emporter dans nos jeux !
Que j'aimais à le voir, penché sur la crinière
D'un coursier de I'EIide aussi prompt que les vents,
S'élancer le premier au bout de la carrière,
Et, le front couronné, revenir à pas lents !
Ah ! de tous ses succès, que mon âme était fière !
Et si de ce beau front de sueur humecté
J'avais pu seulement essuyer la poussière...
Ô dieux ! j'aurais donné tout, jusqu'à ma beauté,
Pour être un seul instant ou sa soeur ou sa mère !
Vous, qui n'avez jamais rien pu pour mon bonheur !
Vaines divinités des rives du Permesse,
Moi-même, dans vos arts, j'instruisis sa jeunesse ;
Je composai pour lui ces chants pleins de douceur,
Ces chants qui m'ont valu les transports de la Grèce :
Ces chants, qui des Enfers fléchiraient la rigueur,
Malheureuse Sapho ! n'ont pu fléchir son coeur,
Et son ingratitude a payé ta tendresse !

Redoublez vos soupirs ! redoublez vos sanglots !
Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de ****** !

Si l'ingrat cependant s'était laissé toucher !
Si mes soins, si mes chants, si mes trop faibles charmes
A son indifférence avaient pu l'arracher !
S'il eût été du moins attendri par mes larmes !
Jamais pour un mortel, jamais la main des dieux
N'aurait filé des jours plus doux, plus glorieux !
Que d'éclat cet amour eût jeté sur sa vie !
Ses jours à ces dieux même auraient pu faire envie !
Et l'amant de Sapho, fameux dans l'univers,
Aurait été, comme eux, immortel dans mes vers !
C'est pour lui que j'aurais, sur tes autels propices,
Fait fumer en tout temps l'encens des sacrifices,
Ô Vénus ! c'est pour lui que j'aurais nuit et jour
Suspendu quelque offrande aux autels de l'Amour !
C'est pour lui que j'aurais, durant les nuits entières
Aux trois fatales soeurs adressé mes prières !
Ou bien que, reprenant mon luth mélodieux,
J'aurais redit les airs qui lui plaisaient le mieux !
Pour lui j'aurais voulu dans les jeux d'Ionie
Disputer aux vainqueurs les palmes du génie !
Que ces lauriers brillants à mon orgueil offerts
En les cueillant pour lui m'auraient été plus chers !
J'aurais mis à ses pieds le prix de ma victoire,
Et couronné son front des rayons de ma gloire.

Souvent à la prière abaissant mon orgueil,
De ta porte, ô Phaon ! j'allais baiser le seuil.
Au moins, disais-je, au moins, si ta rigueur jalouse
Me refuse à jamais ce doux titre d'épouse,
Souffre, ô trop cher enfant, que Sapho, près de toi,
Esclave si tu veux, vive au moins sous ta loi !
Que m'importe ce nom et cette ignominie !
Pourvu qu'à tes côtés je consume ma vie !
Pourvu que je te voie, et qu'à mon dernier jour
D'un regard de pitié tu plaignes tant d'amour !
Ne crains pas mes périls, ne crains pas ma faiblesse ;
Vénus égalera ma force à ma tendresse.
Sur les flots, sur la terre, attachée à tes pas,
Tu me verras te suivre au milieu des combats ;
Tu me verras, de Mars affrontant la furie,
Détourner tous les traits qui menacent ta vie,
Entre la mort et toi toujours prompte à courir...
Trop heureuse pour lui si j'avais pu mourir !

Lorsque enfin, fatigué des travaux de Bellone,
Sous la tente au sommeil ton âme s'abandonne,
Ce sommeil, ô Phaon ! qui n'est plus fait pour moi,
Seule me laissera veillant autour de toi !
Et si quelque souci vient rouvrir ta paupière,
Assise à tes côtés durant la nuit entière,
Mon luth sur mes genoux soupirant mon amour,
Je charmerai ta peine en attendant le jour !

Je disais; et les vents emportaient ma prière !
L'écho répétait seul ma plainte solitaire ;
Et l'écho seul encor répond à mes sanglots !
Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de ****** !
Toi qui fus une fois mon bonheur et ma gloire !
Ô lyre ! que ma main fit résonner pour lui,
Ton aspect que j'aimais m'importune aujourd'hui,
Et chacun de tes airs rappelle à ma mémoire
Et mes feux, et ma honte, et l'ingrat qui m'a fui !
Brise-toi dans mes mains, lyre à jamais funeste !
Aux autels de Vénus, dans ses sacrés parvis
Je ne te suspends pas ! que le courroux céleste
Sur ces flots orageux disperse tes débris !
Et que de mes tourments nul vestige ne reste !
Que ne puis-je de même engloutir dans ces mers
Et ma fatale gloire, et mes chants, et mes vers !
Que ne puis-je effacer mes traces sur la terre !
Que ne puis-je aux Enfers descendre tout entière !
Et, brûlant ces écrits où doit vivre Phaon,
Emporter avec moi l'opprobre de mon nom !

Cependant si les dieux que sa rigueur outrage
Poussaient en cet instant ses pas vers le rivage ?
Si de ce lieu suprême il pouvait s'approcher ?
S'il venait contempler sur le fatal rocher
Sapho, les yeux en pleurs, errante, échevelée,
Frappant de vains sanglots la rive désolée,
Brûlant encor pour lui, lui pardonnant son sort,
Et dressant lentement les apprêts de sa mort ?
Sans doute, à cet aspect, touché de mon supplice,
Il se repentirait de sa longue injustice ?
Sans doute par mes pleurs se laissant désarmer
Il dirait à Sapho : Vis encor pour aimer !
Qu'ai-je dit ? **** de moi quelque remords peut-être,
A défaut de l'amour, dans son coeur a pu naître :
Peut-être dans sa fuite, averti par les dieux,
Il frissonne, il s'arrête, il revient vers ces lieux ?
Il revient m'arrêter sur les bords de l'abîme ;
Il revient !... il m'appelle... il sauve sa victime !...
Oh ! qu'entends-je ?... écoutez... du côté de ******
Une clameur lointaine a frappé les échos !
J'ai reconnu l'accent de cette voix si chère,
J'ai vu sur le chemin s'élever la poussière !
Ô vierges ! regardez ! ne le voyez-vous pas
Descendre la colline et me tendre les bras ?...
Mais non ! tout est muet dans la nature entière,
Un silence de mort règne au **** sur la terre :
Le chemin est désert !... je n'entends que les flots...
Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de ****** !

Mais déjà s'élançant vers les cieux qu'il colore
Le soleil de son char précipite le cours.
Toi qui viens commencer le dernier de mes jours,
Adieu dernier soleil ! adieu suprême aurore !
Demain du sein des flots vous jaillirez encore,
Et moi je meurs ! et moi je m'éteins pour toujours !
Adieu champs paternels ! adieu douce contrée !
Adieu chère ****** à Vénus consacrée !
Rivage où j'ai reçu la lumière des cieux !
Temple auguste où ma mère, aux jours de ma naissance
D'une tremblante main me consacrant aux dieux,
Au culte de Vénus dévoua mon enfance !
Et toi, forêt sacrée, où les filles du Ciel,
Entourant mon berceau, m'ont nourri de leur miel,
Adieu ! Leurs vains présents que le vulgaire envie,
Ni des traits de l'Amour, ni des coups du destin,
Misérable Sapho ! n'ont pu sauver ta vie !
Tu vécus dans les Pleurs, et tu meurs au matin !
Ainsi tombe une fleur avant le temps fanée !
Ainsi, cruel Amour, sous le couteau mortel.
Une jeune victime à ton temple amenée,
Qu'à ton culte en naissant le pâtre a destinée,
Vient tomber avant l'âge au pied de ton autel !

Et vous qui reverrez le cruel que j'adore
Quand l'ombre du trépas aura couvert mes yeux,
Compagnes de Sapho, portez-lui ces adieux !
Dites-lui... qu'en mourant je le nommais encore !

Elle dit, et le soir, quittant le bord des flots,
Vous revîntes sans elle, ô vierges de ****** !
John F McCullagh Oct 2015
It’s fortunate the rain had ceased early this warm November day.
I glance at my watch: 12:27; “Lancer” and “Lace” are on their way.
I see Lee in his ******’s perch. I still wonder if he’ll get this done.
I stand on the grassy knoll. Beneath my jacket, I touch my gun.
We must not fail; the King must die. I am the insurance it will be done.
A shot is fired from up above. “Lancer” grabs his throat and chest
and Camelot becomes undone.

The second bullet finds its mark And “Lace” is spattered with brains and blood.
The crowd is gripped with sudden fear. Here and there they start to run
Some woman screams “They’ve murdered him”.
I secretly smile for we have won.
I make my way to the phone booth there inside the Dallas Barbecue.
I call Ruby at his club. “Jack, I have one more job for you.”
Lancer- JFK Lace- Jackie Kennedy Lee - Lee Harvey Oswald Ruby- Jack Ruby It is 11/22/63 and a co conspirator is stationed on the grassy knoll outside the Book depository on Elm Street in Dallas- Just in case Lee Harvey Oswald isn't up to the job.
PK Wakefield  Dec 2012
Untitled
PK Wakefield Dec 2012
stoked lightening, does where your fur stroked unmeeting skin
a ribbon grow heating wetly (at fingers tightly coiling sin)?
does where from stocky steam ****** ***** effuse drunk blood,
a stagger of giggling ****** giddily unstoppably bud?
perhaps, or, does (i know) your unknowing skirt a mutter
a rill of sweetness (acrid) as like honey and butter?

A query, i think, your parting question answers.
At cherry pressing; at crimson lancer.
Kuzhur Wilson Nov 2013
Was crossing the road

It is not like crossing anything else

A Trailer
Might partition into pieces
Or a Hummer,
In a second, make one a nonentity
Or a tin can of a vehicle
Take away your hand or leg.

Even if your last wish,
In case you have to die in an automobile crash,
Is that it should be the red lancer car you are very fond of,
Which court will listen?

On the other side of the road, there is a neem tree
Its dark green leaves are visible.
No, cannot see the bitterness,
But it is possible it is.

I have to cross the road.
Then
I have to stand a bit under the green on the other side
Those birds have to run away (no, not fly!)
And come back just the way they went.


What then? It is, after all, the road that was crossed,
Which is something!


While crossing the road, came a Trailer
Whose driver was a Tamilian


A Hummer came,
In which there was a father, his friend,
Mother and two kids

The kid was singing loudly
The friend was thinking about his girl friend

A rickety old tin can of a vehicle  too came
It was full of wine bottles
For the next century

What then?

Trailer was divided into many pieces
Hummer made one a nonentity in a second
The old vehicle took away two hands, one leg, and two ears.

Now the one who looks this way from the other side:
Is it the one who reached the other side,
Or the one who was standing here,
Or the one who crossed the road,
Or the one who has to return?
Translation : Anitha Varma
Perig3e  Jan 2011
Just my guess
Perig3e Jan 2011
Though you deny it
I'll bet you're beautiful,
did you say 36, or 38,
no matter
and eyes not blue,
nor blood I hear
not arabesque, not a dancer?
Can you cook,
published articles in the "Lancer"?
Nonetheless, I'll bet you're beautiful,
Just my guess.
All rights reserved by the author
Il est un nom caché dans l'ombre de mon âme,
Que j'y lis nuit et jour et qu'aucun oeil n'y voit,
Comme un anneau perdu que la main d'une femme
Dans l'abîme des mers laissa glisser du doigt.

Dans l'arche de mon coeur, qui pour lui seul s'entrouvre,
Il dort enseveli sous une clef d'airain ;
De mystère et de peur mon amour le recouvre,
Comme après une fête on referme un écrin.

Si vous le demandez, ma lèvre est sans réponse,
Mais, tel qu'un talisman formé d'un mot secret,
Quand seul avec l'écho ma bouche le prononce,
Ma nuit s'ouvre, et dans l'âme un être m'apparaît.

En jour éblouissant l'ombre se transfigure ;
Des rayons, échappés par les fentes des cieux,
Colorent de pudeur une blanche figure
Sur qui l'ange ébloui n'ose lever les yeux.

C'est une vierge enfant, et qui grandit encore ;
Il pleut sur ce matin des beautés et des jours ;
De pensée en pensée on voit son âme éclore,
Comme son corps charmant de contours en contours.

Un éblouissement de jeunesse et de grâce
Fascine le regard où son charme est resté.
Quand elle fait un pas, on dirait que l'espace
S'éclaire et s'agrandit pour tant de majesté.

Dans ses cheveux bronzés jamais le vent ne joue.
Dérobant un regard qu'une boucle interrompt,
Ils serpentent collés au marbre de sa joue,
Jetant l'ombre pensive aux secrets de son front.

Son teint calme, et veiné des taches de l'opale,
Comme s'il frissonnait avant la passion,
Nuance sa fraîcheur des moires d'un lis pâle,
Où la bouche a laissé sa moite impression.

Sérieuse en naissant jusque dans son sourire,
Elle aborde la vie avec recueillement ;
Son coeur, profond et lourd chaque fois qu'il respire,
Soulève avec son sein un poids de sentiment.

Soutenant sur sa main sa tête renversée,
Et fronçant les sourcils qui couvrent son oeil noir,
Elle semble lancer l'éclair de sa pensée
Jusqu'à des horizons qu'aucun oeil ne peut voir.

Comme au sein de ces nuits sans brumes et sans voiles,
Où dans leur profondeur l'oeil surprend les cieux nus,
Dans ses beaux yeux d'enfant, firmament plein d'étoiles,
Je vois poindre et nager des astres inconnus.

Des splendeurs de cette âme un reflet me traverse ;
Il transforme en Éden ce morne et froid séjour.
Le flot mort de mon sang s'accélère, et je berce
Des mondes de bonheur sur ces vagues d'amour.

- Oh ! dites-nous ce nom, ce nom qui fait qu'on aime ;
Qui laisse sur la lèvre une saveur de miel !
- Non, je ne le dis pas sur la terre à moi-même ;
Je l'emporte au tombeau pour m'embellir le ciel.
1835.

Seigneur ! vous êtes bien le Dieu de la puissance.
Que deviennent sans vous ces hommes qu'on encense ?
Si d'un souffle divin vous animez leur front,
Ils montent jusqu'aux deux, en saisissant leur lyre !
Votre souffle s'écarte... ils tombent en délire
Dans des gouffres sans fond.

Pourquoi, Dieu créateur, détruisant votre ouvrage,
Du chêne encor debout dessécher le feuillage ?
Magnifique, il planait entre le ciel et nous ;
Sa grandeur expliquait la grandeur infinie,
Il servait de degrés à mon faible génie
Pour monter jusqu'à vous.

Le plus beau de vos dons est la mâle éloquence,
Qui soumet, par un mot, un monde à sa puissance ;
Sceptre, devant lequel tout fléchit et se tait.
Mais le Dieu juste et bon, des talents qu'il nous donne
Demande compte, et dit au pécheur qui s'étonne :
« Ingrat, qu'en as-tu fait ? »

Et toi, prêtre du Dieu qui bénit la chaumière,
Qui dit à l'étranger : « L'étranger est ton frère,
« Nourrisse s'il a faim, couvre-le s'il est nu ; »
Du Dieu qui ne voulut qu'un sanglant diadème,
Qui laissa sur la terre un agneau pour emblème ;
Prêtre ! que réponds-tu ?

Tu souris dans tes chants à l'orage qui gronde ;
Son tonnerre lointain fait frissonner le monde :
Il s'ébranle.... et l'espoir illumine ton front.
Baissant à ton niveau le Dieu de l'Évangile,
Ta voix dans les clameurs de la guerre civile,
Ose lancer son nom !

Quand de ce noir chaos s'élève un cri d'alarme,
Pour courir au combat, chacun saisit son arme :
Sur la mer, le vaisseau laisse un sillon de feu ;
Dans nos camps, les canons vomissent la mitraille,
Le vieux soldat saisit son sabre de bataille...
Et toi, tu prends ton Dieu !

Arrête ! Dieu résiste à ton bras téméraire ;
Son temple s'est ému ; des voûtes de Saint-Pierre,
Des portiques de Rome, un cri s'est échappé...
Tandis qu'avec orgueil tu chantais ta victoire,
De ta tète tombait l'auréole de gloire ;
La foudre t'a frappé !

Sur les trônes, ta voix a lancé l'anathème ;
Elle a dit, de nos rois souillant le diadème :
« Que leur coupe est un crâne où ruisselle le sang. »
Va ! ne mets pas de frein à ta bouche parjure ;
Les rois n'ont pas de mots pour répondre à l'injure,
C'est Dieu qui les détend !

Quoi ! les rois sont maudits parla bouche d'un prêtre !
Interprète de Dieu, c'est par ce Dieu, ton maître,
Qu'au trône d'Israël Saül fut appelé :
« Voici l'Oint du Seigneur ! » dit-il à son prophète,
Qu'Israël obéisse ! il est roi ; sur sa tête,
L'huile sainte a coulé. »

Oh ! rends-nous, Lamennais, le printemps de ta vie,
Ces chants que répétait ma jeune âme ravie ;
Mon cœur ne s'émeut plus aux accents de ta voix ;
De ton noble flambeau s'éteignit la lumière,
Et je pleure, à genoux, dans mon humble prière,
Ta gloire d'autrefois !

Puis, je vais demander au pasteur du village,
Comment on sert le Dieu, qui, détournant l'orage,
Protège dans les champs la gerbe qui mûrit ;
Qui donne au laboureur, de ses mains paternelles,
Le pain de la journée, ainsi qu'aux tourterelles
Le grain qui les nourrit.

Mon âme se repose en la douce parole
Du ministre d'un Dieu qui soutient et console.
Rougis, Esprit brillant, toi qui souffles sur nous,
Au nom du Dieu de paix, le trouble et le carnage ;
Voici les mots sacrés du pasteur du village :
« Mes frères, aimez-vous ! »
Kuzhur Wilson Jan 2018
Was crossing the road
It is not like crossing anything else
A Trailer
Might partition into pieces
Or a Hummer,
In a second, make one a nonentity
Or a tin can of a vehicle
Take away your hand or leg.
Even if your last wish,
In case you have to die in an automobile crash,
Is that it should be the red lancer car you are very fond of,
Which court will listen?
On the other side of the road, there is a neem tree
Its dark green leaves are visible.
No, cannot see the bitterness,
But it is possible it is.

I have to cross the road.
Then
I have to stand a bit under the green on the other side
Those birds have to run away (no, not fly!)
And come back just the way they went.

What then? It is, after all, the road that was crossed,
Which is something!


While crossing the road, came a Trailer
Whose driver was a Tamilian

A Hummer came,
In which there was a father, his friend,
Mother and two kids

The kid was singing loudly
The friend was thinking about his girl friend

A rickety old tin can of a vehicle too came
It was full of wine bottles
For the next century

What then?
Trailer was divided into many pieces
Hummer made one a nonentity in a second
The old vehicle took away two hands, one leg, and two ears.

Now the one who looks this way from the other side:
Is it the one who reached the other side,
Or the one who was standing here,
Or the one who crossed the road,
Or the one who has to return?
Translation : Anitha Varma

— The End —