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Emmanuella Nov 2018
"I can’t figure it out.” She said.
“I like cigars,
and pretty dresses and crossing my legs.”
She paused,
then continued,
“And I like smoking cigars in pretty dresses while crossing my legs.”
She uncrossed them,
then crossed them again.
One smooth limb over the other.
Just like that.

“But I never seem to have a lighter on hand.
Could you— sir,
please light my cigar?”
“You see, I have no pockets to hold such things and my purse…
Well,
You’ve confiscated that, haven’t you?”

“Thanks.” She breathed,
and inhaled,
and exhaled;
Sluggish wisps of smoke dissipating into the air.
Just. like .that.

“I didn’t know L'homme was into women who smoke cigars in pretty dresses while crossing their legs", She said.
“I mean, how was I to know?
I only noticed him noticing me.
It was probably the way my hair was tousled like so,
Or how my lipstick shone a deep, dangerous rogue,
Or the way I sipped at my champagne…
That made him walk over.”

“But I never asked him to light my cigar
Or comment on my dress…
Or stroke my legs.
So when I whacked him up top over the head with my glass,
I bet he never expected it to shatter and split his skull like so.
He dropped so sudden, sir. I…”
Another ringlet of smoke, a sigh, an uncrossing and crossing of legs again.
“I had no clue,
what else to do,
But to sit still in my pretty dress, with my legs crossed, smoking my cigar trying to figure out...
Just how I'd committed ******.”
"She's a dangerous woman...
Who can ****,
Just with her *** appeal".
English Jam Feb 2019
The grey noir ambience posing on the wall
Shiny black whips that won't hurt at all
Listen to the rustle of the chains on her hips
Leather velvet skin and satin lips
Fall to your knees

Femme fatale
High-heeled boots on the bed
Femme fatale
Frame the words she said
Femme fatale
As she strikes the blow
Still you can't go
Your femme in leather is waiting

The foreboding cold that breaks you into a sweat
That rushing cacophony you won't forget
You feel her eyes pierce your skin
As you realise who'll win
You softly whisper please

Femme fatale
Watch her mouth turn red
Femme fatale
Hands lightly tread
Femme fatale
To her a debt you owe
So put on for her a show
Your femme in leather is waiting

And despite all this you know
That you still love her so
Your femme in leather is waiting

How good it is to please
Well, this isn't very subtle is it?
Victor Hugo  Jun 2017
Fantômes
I.

Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles !
C'est le destin. Il faut une proie au trépas.
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ;
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles
Foulent des roses sous leurs pas.

Il faut que l'eau s'épuise à courir les vallées ;
Il faut que l'éclair brille, et brille peu d'instants,
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées
Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées,
Neige odorante du printemps.

Oui, c'est la vie. Après le jour, la nuit livide.
Après tout, le réveil, infernal ou divin.
Autour du grand banquet siège une foule avide ;
Mais bien des conviés laissent leur place vide.
Et se lèvent avant la fin.

II.

Que j'en ai vu mourir ! - L'une était rose et blanche ;
L'autre semblait ouïr de célestes accords ;
L'autre, faible, appuyait d'un bras son front qui penche,
Et, comme en s'envolant l'oiseau courbe la branche,
Son âme avait brisé son corps.

Une, pâle, égarée, en proie au noir délire,
Disait tout bas un nom dont nul ne se souvient ;
Une s'évanouit, comme un chant sur la lyre ;
Une autre en expirant avait le doux sourire
D'un jeune ange qui s'en revient.

Toutes fragiles fleurs, sitôt mortes que nées !
Alcyions engloutis avec leurs nids flottants !
Colombes, que le ciel au monde avait données !
Qui, de grâce, et d'enfance, et d'amour couronnées,
Comptaient leurs ans par les printemps !

Quoi, mortes ! quoi, déjà, sous la pierre couchées !
Quoi ! tant d'êtres charmants sans regard et sans voix !
Tant de flambeaux éteints ! tant de fleurs arrachées !...
Oh ! laissez-moi fouler les feuilles desséchées,
Et m'égarer au fond des bois !

Deux fantômes ! c'est là, quand je rêve dans l'ombre,
Qu'ils viennent tour à tour m'entendre et me parler.
Un jour douteux me montre et me cache leur nombre.
A travers les rameaux et le feuillage sombre
Je vois leurs yeux étinceler.

Mon âme est une sœur pour ces ombres si belles.
La vie et le tombeau pour nous n'ont plus de loi.
Tantôt j'aide leurs pas, tantôt je prends leurs ailes.
Vision ineffable où je suis mort comme elles,
Elles, vivantes comme moi !

Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées.
Je les vois ! je les vois ! Elles me disent : Viens !
Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées ;
Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées.
Alors je songe et me souviens...

III.

Une surtout. - Un ange, une jeune espagnole !
Blanches mains, sein gonflé de soupirs innocents,
Un œil noir, où luisaient des regards de créole,
Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole
Qui couronne un front de quinze ans !

Non, ce n'est point d'amour qu'elle est morte : pour elle,
L'amour n'avait encor ni plaisirs ni combats ;
Rien ne faisait encor battre son cœur rebelle ;
Quand tous en la voyant s'écriaient : Qu'elle est belle !
Nul ne le lui disait tout bas.

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée.
Le bal éblouissant ! le bal délicieux !
Sa cendre encor frémit, doucement remuée,
Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée
Danse autour du croissant des cieux.

Elle aimait trop le bal. - Quand venait une fête,
Elle y pensait trois jours, trois nuits elle en rêvait,
Et femmes, musiciens, danseurs que rien n'arrête,
Venaient, dans son sommeil, troublant sa jeune tête,
Rire et bruire à son chevet.

Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles !
Des ceintures de moire aux ondoyants reflets ;
Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles ;
Des festons, des rubans, à remplir des corbeilles ;
Des fleurs, à payer un palais !

La fête commencée, avec ses sœurs rieuses
Elle accourait, froissant l'éventail sous ses doigts,
Puis s'asseyait parmi les écharpes soyeuses,
Et son cœur éclatait en fanfares joyeuses,
Avec l'orchestre aux mille voix.

C'était plaisir de voir danser la jeune fille !
Sa basquine agitait ses paillettes d'azur ;
Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille.
Telle une double étoile au front des nuits scintille
Sous les plis d'un nuage obscur.

Tout en elle était danse, et rire, et folle joie.
Enfant ! - Nous l'admirions dans nos tristes loisirs ;
Car ce n'est point au bal que le cœur se déploie,
La centre y vole autour des tuniques de soie,
L'ennui sombre autour des plaisirs.

Mais elle, par la valse ou la ronde emportée,
Volait, et revenait, et ne respirait pas,
Et s'enivrait des sons de la flûte vantée,
Des fleurs, des lustres d'or, de la fête enchantée,
Du bruit des vois, du bruit des pas.

Quel bonheur de bondir, éperdue, en la foule,
De sentir par le bal ses sens multipliés,
Et de ne pas savoir si dans la nue on roule,
Si l'on chasse en fuyant la terre, ou si l'on foule
Un flot tournoyant sous ses pieds !

Mais hélas ! il fallait, quand l'aube était venue,
Partir, attendre au seuil le manteau de satin.
C'est alors que souvent la danseuse ingénue
Sentit en frissonnant sur son épaule nue
Glisser le souffle du matin.

Quels tristes lendemains laisse le bal folâtre !
Adieu parure, et danse, et rires enfantins !
Aux chansons succédait la toux opiniâtre,
Au plaisir rose et frais la fièvre au teint bleuâtre,
Aux yeux brillants les yeux éteints.

IV.

Elle est morte. - A quinze ans, belle, heureuse, adorée !
Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil.
Morte, hélas ! et des bras d'une mère égarée
La mort aux froides mains la prit toute parée,
Pour l'endormir dans le cercueil.

Pour danser d'autres bals elle était encor prête,
Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau !
Et ces roses d'un jour qui couronnaient sa tête,
Qui s'épanouissaient la veille en une fête,
Se fanèrent dans un tombeau.

V.

Sa pauvre mère ! - hélas ! de son sort ignorante,
Avoir mis tant d'amour sur ce frêle roseau,
Et si longtemps veillé son enfance souffrante,
Et passé tant de nuits à l'endormir pleurante
Toute petite en son berceau !

A quoi bon ? - Maintenant la jeune trépassée,
Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver,
Dort ; et si, dans la tombe où nous l'avons laissée,
Quelque fête des morts la réveille glacée,
Par une belle nuit d'hiver,

Un spectre au rire affreux à sa morne toilette
Préside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps !
Et, glaçant d'un baiser sa lèvre violette,
Passe les doigts noueux de sa main de squelette
Sous ses cheveux longs et flottants.

Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale,
Au chœur aérien dans l'ombre voltigeant ;
Et sur l'horizon gris la lune est large et pâle,
Et l'arc-en-ciel des nuits teint d'un reflet d'opale
Le nuage aux franges d'argent.

VI.

Vous toutes qu'à ses jeux le bal riant convie,
Pensez à l'espagnole éteinte sans retour,
Jeunes filles ! Joyeuse, et d'une main ravie,
Elle allait moissonnant les roses de la vie,
Beauté, plaisir, jeunesse, amour !

La pauvre enfant, de fête en fête promenée,
De ce bouquet charmant arrangeait les couleurs ;
Mais qu'elle a passé vite, hélas ! l'infortunée !
Ainsi qu'Ophélia par le fleuve entraînée,
Elle est morte en cueillant des fleurs !

Avril 1828.
judy smith Aug 2015
Summer Finn is the charming, elusive love interest of protagonist Tom Hansen in 500 Days of Summer. From her playful personality to her cutesy hair ribbons, actress Zooey Deschanel's 500 Days of Summer style is irresistible. IMO, the overall look of her character is not a far cry from Jess Day's style (the leading lady of New Girl, also played by Deschanel). However, Jess' style is on the kooky side of whimsical while Summer's errs on the feminine side.

Summer's style could be described as girly, quirky, and ethereal. The ethereal factor probably has more to do with her attitude and personality, as she tends to keep Joseph Gordon-Levitt's character Tom at arm's length. (I know, who in their right mind would do that?)

The baby blue clothing that she wears throughout the movie also reflects this sentiment, since blue is regularly associated with sadness. It is almost as though Tom knows subconsciously that his relationship with Summer will not end well. This makes perfect sense in filmography terms because the movie is shot in a non-linear narrative. Right at the start, the narrator even informs the audience, "This is a story of boy meets girl but you should know up front, this is not a love story."

So here's how to channel Summer Finn's charmingly tempting style, because looking like a modern day femme fatale is one of my personal favorite things.

1. The Summery Tea Dress

Channel Summer's vintage style of decades past by with a lovely, feminine tea dress. Summer's has cute, capped sleeves, a magical swirly pattern, and it appears semi-sheer (adding a touch of naughtiness to her outfit). Whichever style you choose, make it a modest length with flirty details, whether that be sheer material or cheeky cut outs.

With its sheer sleeves, cutesy Peter Pan collar, and adorable buttons, this darling pale blue dress is just the ticket and is available in sizes S to 4X.

2. The Cat Eye Makeup

Cat-eye makeup gives off a vintage vibe while also adding a sassy feel to your beauty look. To tone down the sass and keep it less Catwoman and more Brigitte Bardot, keep the rest of your look super natural. Think dewy skin and rosy cheeks.

This vegan eyeliner has a super thin brush so you can create your cat-eye flick with ease. If you're feeling funky, you can even pick an alternative color such as white or purple to really make a statement.

3. The Alternative Workwear

Summer proves that workwear needn't be boring. Put a youthful spin on the classic, white shirt by wearing a sleeveless style and pairing it with high-waisted, tailored trousers.

This classic white shirt is a style steal and can be paired with a multitude of garments. It'll make choosing your work outfit much easier when you're bleary eyed and you've not yet had your morning coffee.If you wish to wear a more feminine style and channel Summer's gleefully girlish side, then why not wear a mini dress? As long as it's tailored in some way (like Summer's stiff short sleeves) and sports a formal flourish (like the lace hemline of her dress) then you should totally be able to get away with wearing it for work. If in doubt, throw on a blazer. Blazers make any outfit look formal.

This pencil skirt dress with its stripe detailing and capped sleeves is sure to have you looking like the best dressed in the office.

4. Up Your Hair Accessory Game

Ms. Finn is often seen sporting some kind of adorable hair accessory. She changes it up from powder blue ribbons to strappy, modern headbands to suit her different ensembles. A ribbon worn as a bow in your hair has connotations of Sandy from Grease and in turn adds a youthful naivety to your outfit.

If you're short for time on a morning, throw your hair into a high ponytail and clip this cute bow into your barnet for instant vintage vibes.

A strappy headband is nostalgic of retro Alice bands. However, the straps keep it modern and elegant. IMO, Summer has nailed hair accessories. She wears the pretty bow in her free time and the grown up headband at the office.

I could totally imagine Summer wearing this simple yet feminine headband. Plus, the pearl design will add an air of sophistication to your outfit, helping you to appear oh so ladylike and mature.

5. The Off-The-Shoulder Chiffon Dress

Seen in a completely different look, Ms. Finn looks stunning in an off-the-shoulder chiffon gown that juxtaposes hilariously with the "*****" game she plays with Tom. To me, the décolletage is one of the most sensual parts of a woman's body and exposing it can sometimes feel sexier than showing off your cleavage or wearing a tight dress. The addition of the chiffon plays on Summer's ethereal, magical side and she reminds me of A Midsummer Night's Dream characters. The key to this look is picking a flowing, fairy-like gown.

read more:www.marieaustralia.com/cocktail-dresses

www.marieaustralia.com/short-formal-dresses
Jade  Jul 2018
Pyrophilia
Jade Jul 2018
I am the prodigal daughter
of Hestia--
Goddess of hearth,
warmth,
embers that do not fade,
for they glow as softly
as lightning bugs.

But this time,
I will not be returning home.

Don't you see?

I've burned it down already.

Perhaps there shall exist no redemption
for my pyromanic sins.

They could not save
Sylvia Plath
as she ****** her head into the oven,
carbon monoxide stealing away
her last strands of breath.

(Sadness climbs up my throat in
stalagmites of flame,
rises from the chasm of my soul like bile,
like a phoenix reborn.)

They could not save
Joan of Arc,
whose flesh screamed out among
the ringlets of fire
and threads of cinder
that consumed it
so mercilessly.

(No, I am not a witch--
just a demi-goddess,
just a dangerous woman
But, unlike Joan of Arc,
I am no Saint either.)

They could not save Pompeii
whose inhabitants lay
victimized
asphyxiated
stolen
by the magma regurgitated by
the Almighty Vesuvius

(I cannot decide who I am
more similar to--
the inhabitants of Pompeii,
or the lava itself)

Perhaps then,
there is no saving a woman like me--
a woman forged from brimstone,
Hell's very own Femme Fatale.

I wear lighter fluid
atop my collar bone like its fragrance;
braid singed ribbon into my hair,
its ends charred and
curling upwards like tendrils of smoke;
rouge my lips with gunpowder.

Kiss me and
bite the bullet, darling--
make love to me
and you will combust.

But oh!

How these men will  bite their lip
at the thought of
******* me,
of dipping their fingertips
into the molten pools
that dwell between my thighs
similar to the way
a mere girl
(I, 16 years old)
is fascinated by the prospect
of baptizing her own melancholic
hands in candle wax.

(Who's the real ******* here, Baby?


Sincerely,
your Filthy Pyrophilliac.)


I am a
shadow charmer,
arsonist
the  Siren
of this Inferno
(wanted for her crimes).

Perhaps I was never the epitome of darkness,
perhaps I simply
lured the darkness towards me
(sorrow and the devil too.)

It's funny now that I think about it,
how the stars too reside in darkness,
how, when I wish upon them,
I am really only wishing on fire.

And where there is fire,
there is destruction;
it's no wonder all these dreams--
those of
love
magic
poetry--
have shuddered to ash.

Still, l I find myself making
snow angels in the ashes,
stick my tongue out,
let the remnants of desire
scorch my taste buds.

Here I lie
like an extinguished cigarette,
my use fulfilled and discarded.
But that's just fate,
stars ain't too fond
of nicotine, ya see,
ain't too fond of me
even though the very atoms
that comprise my being
are made of the stuff of galaxies.

But, oh, how these galaxies
have escaped my brooding grasp.

I do whatever it takes
to re-ignite what has been
lost--
chew on matchsticks,
let the splinters sear themselves
into my tongue;
lap at the iridescent gasoline puddles
that wade along
lonely streets corners;
howl beneath paper lanterns,
for both the sun and the moon
have forsaken me.

I do whatever it takes
to remember where I come from--
a state of limbo,
wherein I am simultaneously
angel (falling) |and| demon (the fallen)

What am I without flame?

Flame--
they could not save me from it,
from burning.

But perhaps the peril was never in burning;
perhaps it was in  burning out;
perhaps it was in disintegrating.
jadefbartlett.wixsite.com/tickledpurple
Jordan Rowan Feb 2016
There's gods all around that pound you
While the men in high heels surround you
How much longer 'til they've found you?
Suzy, do you know what you've done?

She had her ways of seduction
A femme fatale if there ever was one
A high class killer and a smart one
But everyone fails once or twice

You spent the night in the hacienda
Curled up on the white veranda
To kingdom come they'd like to send ya
Suzy, do you know you're on your own?

The sun will rise tomorrow
Do you need some time to borrow?
Listen to the morning swallow
You've got to come up with something quick

How does it feel to be a rebel?
To wake up dead next to the devil?
You've got one more deal left to settle
Suzy, I hope your aim is good

Is that smoke in the distance?
Is it a campfire or an instance?
Is there anyone out here to witness,
Whatever Suzy has up her sleeve?

The gun that she carries
Belongs to the man she married
And tonight, along this lonesome prairie
Suzy will meet him once more
On lit dans les Annales de la propagation de la Foi :
« Une lettre de Hong-Kong (Chine), en date du 24 juillet
1832, nous annonce que M. Bonnard, missionnaire du
Tong-King, a été décapité pour la foi, le 1er mai dernier. »
Ce nouveau martyr était né dans le diocèse de Lyon et
appartenait à la Société des Missions étrangères. Il était
parti pour le Tong-King en 1849. »

I.

Ô saint prêtre ! grande âme ! oh ! je tombe à genoux !
Jeune, il avait encor de longs jours parmi nous,
Il n'en a pas compté le nombre ;
Il était à cet âge où le bonheur fleurit ;
Il a considéré la croix de Jésus-Christ
Toute rayonnante dans l'ombre.

Il a dit : - « C'est le Dieu de progrès et d'amour.
Jésus, qui voit ton front croit voir le front du jour.
Christ sourit à qui le repousse.
Puisqu'il est mort pour nous, je veux mourir pour lui ;
Dans son tombeau, dont j'ai la pierre pour appui,
Il m'appelle d'une voix douce.

« Sa doctrine est le ciel entr'ouvert ; par la main,
Comme un père l'enfant, il tient le genre humain ;
Par lui nous vivons et nous sommes ;
Au chevet des geôliers dormant dans leurs maisons,
Il dérobe les clefs de toutes les prisons
Et met en liberté les hommes.

« Or il est, **** de nous, une autre humanité
Qui ne le connaît point, et dans l'iniquité
Rampe enchaînée, et souffre et tombe ;
Ils font pour trouver Dieu de ténébreux efforts ;
Ils s'agitent en vain ; ils sont comme des morts
Qui tâtent le mur de leur tombe.

« Sans loi, sans but, sans guide, ils errent ici-bas.
Ils sont méchants, étant ignorants ; ils n'ont pas
Leur part de la grande conquête.
J'irai. Pour les sauver je quitte le saint lieu.
Ô mes frères, je viens vous apporter mon Dieu,
Je viens vous apporter ma tête ! » -

Prêtre, il s'est souvenu, calme en nos jours troublés,
De la parole dite aux apôtres : - Allez,  
Bravez les bûchers et les claies ! -
Et de l'adieu du Christ au suprême moment :
- Ô vivant, aimez-vous ! aimez. En vous aimant,
Frères, vous fermerez mes plaies. -

Il s'est dit qu'il est bon d'éclairer dans leur nuit
Ces peuples égarés **** du progrès qui luit,
Dont l'âme est couverte de voiles ;
Puis il s'en est allé, dans les vents, dans les flots,
Vers les noirs chevalets et les sanglants billots,
Les yeux fixés sur les étoiles.

II.

Ceux vers qui cet apôtre allait, l'ont égorgé.

III.

Oh ! tandis que là-bas, hélas ! chez ces barbares,
S'étale l'échafaud de tes membres chargé,
Que le bourreau, rangeant ses glaives et ses barres,
Frotte au gibet son ongle où ton sang s'est figé ;

Ciel ! tandis que les chiens dans ce sang viennent boire,
Et que la mouche horrible, essaim au vol joyeux,
Comme dans une ruche entre en ta bouche noire
Et bourdonne au soleil dans les trous de tes yeux ;

Tandis qu'échevelée, et sans voix, sans paupières,
Ta tête blême est là sur un infâme pieu,
Livrée aux vils affronts, meurtrie à coups de pierres,
Ici, derrière toi, martyr, on vend ton Dieu !

Ce Dieu qui n'est qu'à toi, martyr, on te le vole !
On le livre à Mandrin, ce Dieu pour qui tu meurs !
Des hommes, comme toi revêtus de l'étole,
Pour être cardinaux, pour être sénateurs,

Des prêtres, pour avoir des palais, des carrosses,
Et des jardins l'été riant sous le ciel bleu,
Pour argenter leur mitre et pour dorer leurs crosses,
Pour boire de bon vin, assis près d'un bon feu,

Au forban dont la main dans le meurtre est trempée,
Au larron chargé d'or qui paye et qui sourit,
Grand Dieu ! retourne-toi vers nous, tête coupée !
Ils vendent Jésus-Christ ! ils vendent Jésus-Christ !

Ils livrent au bandit, pour quelques sacs sordides,
L'évangile, la loi, l'autel épouvanté,
Et la justice aux yeux sévères et candides,
Et l'étoile du coeur humain, la vérité !

Les bons jetés, vivants, au bagne, ou morts, aux fleuves,
L'homme juste proscrit par Cartouche Sylla,
L'innocent égorgé, le deuil sacré des veuves,
Les pleurs de l'orphelin, ils vendent tout cela !

Tout ! la foi, le serment que Dieu tient sous sa garde,
Le saint temple où, mourant, tu dis :Introïbo,
Ils livrent tout ! pudeur, vertu ! - martyr, regarde,
Rouvre tes yeux qu'emplit la lueur du tombeau ; -

Ils vendent l'arche auguste où l'hostie étincelle !
Ils vendent Christ, te dis-je ! et ses membres liés !
Ils vendent la sueur qui sur son front ruisselle,
Et les clous de ses mains, et les clous de ses pieds !

Ils vendent au brigand qui chez lui les attire
Le grand crucifié sur les hommes penché ;
Ils vendent sa parole, ils vendent son martyre,
Et ton martyre à toi par-dessus le marché !

Tant pour les coups de fouet qu'il reçut à la porte !
César ! tant pour l'amen, tant pour l'alléluia !
Tant pour la pierre où vint heurter sa tête morte !
Tant pour le drap rougi que sa barbe essuya !

Ils vendent ses genoux meurtris, sa palme verte,
Sa plaie au flanc, son oeil tout baigné d'infini,
Ses pleurs, son agonie, et sa bouche entrouverte,
Et le cri qu'il poussa : Lamma Sabacthani !

Ils vendent le sépulcre ! ils vendent les ténèbres !
Les séraphins chantant au seuil profond des cieux,
Et la mère debout sous l'arbre aux bras funèbres,
Qui, sentant là son fils, ne levait pas les yeux !

Oui, ces évêques, oui, ces marchands, oui, ces prêtres
A l'histrion du crime, assouvi, couronné,
A ce Néron repu qui rit parmi les traîtres,
Un pied sur Thraséas, un coude sur Phryné,

Au voleur qui tua les lois à coups de crosse,
Au pirate empereur Napoléon dernier,
Ivre deux fois, immonde encor plus que féroce,
Pourceau dans le cloaque et loup dans le charnier,

Ils vendent, ô martyr, le Dieu pensif et pâle
Qui, debout sur la terre et sous le firmament,
Triste et nous souriant dans notre nuit fatale,
Sur le noir Golgotha saigne éternellement !

Du 5 au 8 novembre 1852, à Jersey
David W Clare Feb 2015
I lived on the city streets of Bangkok Thailand for years, I felt right at home I know Bangkok inside out

...from the sukhumvit in nana klong toey to Khoa San road to Klong Thom market in China town to orient circle at night the most incredible high crimson monolith I ever seen to

Chao Phraya river near wat Sam phraya Buddhist temples to samut prakhon to Sam rong imperial world to bang na to on nut Tesco Lotus to

ekami to BTS sky train to Siam center plaza to Phetcheburi road to Pantib Plaza

I would walk for days nonstop with no money no food no room beat up a lot

knifed gang attacks had two switchblade knifes pepper spray wore wigs and barefoot in age old soot many kilometers on foot through the took tooks exhaust at the cost of lusting for Thai girls ***!

a kid in a candy shop Thai baht sniffed out by lovely Thai ****** they know how to thrill steal and **** a man 10,000 years old bold tradition consumes your soul

Sweet **** teenage Asian girls will ******* to ruin. Black and blue dumbfounded man taken down faster than a sandblaster can

Dilapidated old buildings all rusted.
Sidewalks all busted apart chased by dogs Siamese cats all over at night Bangkok is Halloween every night of the year especially in nana near soi 11-5

The era of the diamond Siamese cats that's the price to pay to come to Thailand!

Silom road explodes with colored gemstones and Thai gold chains to dazzle the girls who entertain you at Pat Pong and deploy joy at Soi Cowboy

Hanuman king God of the monkeys flys on your back to attack your backpack Jack

Sultry femme fatale ladyboys exist to emerge nightly sinister moves to take down the forang old man *** clown

Drunk bar man crawls around to eat kitty girls pink underwear so beware fool dog of the danger lurking at every corner don't warn her she already knows you wanna **** on her cute Asian toes

Signs all over read ... We love our king
He resembles Michael Jackson with a cowboy hat, and gold military jackets

I was in very good health from eating fruits water pad Thai pla mook fish and sangsom and Chang
I could speak basic Thai

Bumrungrad hospital on soi 1 - 3
Is the top rated in se Asia

I was tested as age 18 healthwise

I was not surprised

The environment is superb to health

Nice Thai people nice asian **** slutty girls to hang out with and more so much more
Age notwithstanding

Thailand is indeed...

A whole other world
Krong Thep, Siam became Bangkok in 1769...
Oscar Mann  Mar 2016
Femme Fatale
Oscar Mann Mar 2016
As I’m standing in the spotlight
I see look-alikes swiftly passing by
But none of them pull off
That red dress like you do

And I follow very thorough
Each and every one in my mind
But all roads lead to home
Where rooms are filled with memories

You’ve always had me caught
Between the fire and your vicious sensuality
Playful debauchery
I’d never would have thought
That everything would end up in this way

As you take me by the hand
And lead me down memory lane
A love in black and white
With hints of perfume in the air

You hold on to the leading role
Despite the fact that you’re long gone
But no-one would be able
To replace this femme fatale anyway

With passion and despair
You always lured me into petty ambiguity
Mental disparity
If only I had said
That life would stop being the same

— The End —