Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
The Lady Mary Villiers lies
Under this stone; with weeping eyes
The parents that first gave her birth,
And their sad friends, laid her in earth.
If any of them, Reader, were
Known unto thee, shed a tear;
Or if thyself possess a gem
As dear to thee, as this to them,
Though a stranger to this place,
Bewail in theirs thine own hard case:
  For thou perhaps at thy return
  May’st find thy Darling in an urn.
(À Villiers de l'Isle-Adam)

Dans un palais, soie et or, dans Ecbatane,
De beaux démons, des satans adolescents,
Au son d'une musique mahométane,
Font litière aux Sept Péchés de leurs cinq sens.

C'est la fête aux Sept Péchés : ô qu'elle est belle !
Tous les désirs rayonnaient en feux brutaux ;
Les Appétits, pages prompts que l'on harcèle,
Promenaient des vins roses dans des cristaux.

Des danses sur des rythmes d'épithalames
Bien doucement se pâmaient en longs sanglots
Et de beaux choeurs de voix d'hommes et de femmes
Se déroulaient, palpitaient comme des flots.

Et la bonté qui s'en allait de ces choses
Était puissante et charmante tellement
Que la campagne autour se fleurit de roses
Et que la nuit paraissait en diamant.

Or, le plus beau d'entre tous ces mauvais anges
Avait seize ans sous sa couronne de fleurs.
Les bras croisés sur les colliers et les franges,
Il rêve, l'oeil plein de flammes et de pleurs.

En vain la fête autour se faisait plus folle,
En vain les Satans, ses frères et ses soeurs,
Pour l'arracher au souci qui le désole,
L'encourageaient d'appels de bras caresseurs :

Il résistait à toutes câlineries,
Et le chagrin mettait un papillon noir
A son cher front tout brûlant d'orfèvreries.
Ô l'immortel et terrible désespoir !

Il leur disait : " Ô vous, laissez-moi tranquille ! "
Puis, les ayant baisés tous bien tendrement,
Il s'évada d'avec eux d'un geste agile,
Leur laissant aux mains des pans de vêtement.

Le voyez-vous sur la tour la plus céleste
Du haut palais avec une torche au poing ?
Il la brandit comme un héros fait d'un ceste,
D'en bas on croit que c'est une aube qui point.

Qu'est-ce qu'il dit de sa voix profonde et tendre
Qui se marie au claquement clair du feu
Et que la lune est extatique d'entendre ?
"Oh ! je serai celui-là qui créera Dieu !

"Nous avons tous trop souffert, anges et hommes,
De ce conflit entre le Pire et le Mieux.
Humilions, misérables que nous sommes,
Tous nos élans dans le plus simple des voeux.

"Ô vous tous, ô nous tous, ô les pécheurs tristes,
Ô les gais Saints, pourquoi ce schisme têtu ?
Que n'avons-nous fait, en habiles artistes,
De nos travaux la seule et même vertu ?

"Assez et trop de ces luttes trop égales !
Il va falloir qu'enfin se rejoignent les
Sept Péchés aux Trois Vertus Théologales !
Assez et trop de ces combats durs et laids !

"Et pour réponse à Jésus qui crut bien faire
En maintenant l'équilibre de ce duel,
Par moi l'enfer dont c'est ici le repaire
Se sacrifie à l'amour universel !"

La torche tombe de sa main éployée,
Et l'incendie alors hurla s'élevant,
Querelle énorme d'aigles rouges noyée
Au remous noir de la fumée et du vent.

L'or fond et coule à flots et le marbre éclate ;
C'est un brasier tout splendeur et tout ardeur ;
La soie en courts frissons comme de l'ouate
Vole à flocons tout ardeur et tout splendeur.

Et les Satans mourants chantaient dans les flammes,
Ayant compris, comme s'ils étaient résignés.
Et de beaux choeurs de voix d'hommes et de femmes
Montaient parmi l'ouragan des bruits ignés.

Et lui, les bras croisés d'une sorte fière,
Les yeux au ciel où le feu monte en léchant,
Il dit tout bas une espèce de prière,
Qui va mourir dans l'allégresse du chant.

Il dit tout bas une espèce de prière,
Les yeux au ciel où le feu monte en léchant...
Quand retentit un affreux coup de tonnerre,
Et c'est la fin de l'allégresse et du chant.

On n'avait pas agréé le sacrifice :
Quelqu'un de fort et de juste assurément
Sans peine avait su démêler la malice
Et l'artifice en un orgueil qui se ment.

Et du palais aux cent tours aucun vestige,
Rien ne resta dans ce désastre inouï,
Afin que par le plus effrayant prodige
Ceci ne fût qu'un vain rêve évanoui...

Et c'est la nuit, la nuit bleue aux mille étoiles ;
Une campagne évangélique s'étend,
Sévère et douce, et, vagues comme des voiles,
Les branches d'arbre ont l'air d'ailes s'agitant.

De froids ruisseaux courent sur un lit de pierre ;
Les doux hiboux nagent vaguement dans l'air
Tout embaumé de mystère et de prière :
Parfois un flot qui saute lance un éclair.

La forme molle au **** monte des collines
Comme un amour encore mal défini,
Et le brouillard qui s'essore des ravines
Semble un effort vers quelque but réuni.

Et tout cela comme un coeur et comme une âme,
Et comme un verbe, et d'un amour virginal
Adore, s'ouvre en une extase et réclame
Le Dieu clément qui nous gardera du mal.
Crazychick2001 Apr 2019
Depression

If i am depressed dont try and compete with me
Depression isnt a game or a progression in life
It is an obsession of pain and time that comes back continuesly
Once it hits u fake or not ur gone until u have what ur heart desires
Even if u had to light a thousand fires every night to get it u would
But thats only 5% of it..
.
You will think everythings going to be fine
Yea i guess it will
Just not now
How can things be fine when u commit the crime of hate and abuse to urself sometimes physically and sometimes emotionally
You try and forget all the words they said
Try build new worlds where u could be happy
But its just another ****** outcome of pain all over again...
.
I have never felt depression worst than this
Slits on my wrists
Tears that race down my face
Maybe ill just go stand in the rain
Cause that way no one can see ur tears and pain
I cry and hell i wish i could end it all and fly into heaven
But thats not how it works
All these ropes have ties
And i cant undo all my crimes and cries attached to them
.... ....
-Mari De Villiers xoxo
Crazychick2001 Feb 2019
I laid on the floor , leaning against the door
Tears in my eyes, as I stare into the sunrise
Another sleepless night, with no inner light
Memories refill my mind, and I become blind
Once again

Everyone asks why, but yet I walk away like always
I wonder if they hear my cries
Or do they see the pain in my eyes
Do they see the scars all over my arms
Which are almost fading , making me have a craving

A craving to take the blade
I am not afraid of death
I am not afraid of taking my last breath
I am not afraid of the flood of blood
Leaking from my skin

To be honest, its similar to
Playing violin , except
On your skin ,but
I wonder , do they really care
Or does my words slip by like air


-Mari De Villiers
-Mari.***.FMH
--- --- --- --- ---
Crazychick2001 Feb 2019
I feel like I'm Alice and
I've fallen into the hole which leads to wonderland
But I've found myself without
My group of crazy
And far from the mad hatter
For they are the ones who lead me
And keep me to safety

I wonder how
I'll get my way through this land
And be glad
Again one day
With the love
Of my group of
CRaZy
Maybe I'm just lazy
To look
But i certainly
Miss them

To the end
Of my eternity
I shall love my
Group of crazy

But for my twist
Of this poetry
My group of crazy
Is but one person
Who I die for
The attention of
This magnificent
Person whom I
Send love to

He plays my heart
Like an instrument
Which he has
Practiced over for
Many years

-Mari De Villiers
-Mari.***.FMH
Crazychick2001 Oct 2019
The fable told a true story ,of an angel
Flowing hair and her skin golden and fair
Her eyes glowing and her dress flowing with the wind
Her body tight , and looks like she would put up a fight
Her heart, to big for her body, it could tear her apart
Her innocence, could **** her in an instant

He came along
She fell in love and he felt strong
He played her like she was a toy
And she treated him like he was more than just a boy
He made her heart shatter and felt bad
But then she flattered him and he lost all his care

Others seemed to wonder is this fair
They would give them a long stare
Knowing she was in pain, yet again
Yet she acted as if , it was the best
And he acted as if she was to much stress

Little did he know it would snow power onto her
She started the war and made it the core as the winner and the sinner
She cared to soon and to much
He cared to late and to little

So her story of the angel she was, is now a fabel
As she is no longer just angel, yet demon, with more freedom

-Mari De Villiers

— The End —