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Tyler Brumfield Apr 2013
pendently crimson wearing elfin ******* &
                                               chatoyant eyes
grown from boundless harvesting she is
lonely from survival, tenacious pedicel tight
against countless snapped, spent-black fleshlings.
ripe with costly price and left single amongst
decay she adopts (though morely wields)
venin wet juice that poisons whichever loves.
                                                                                         sev ering her stem
with weathered hands, i hoist her cheek to mine
where pressure reveals the tender path
of warmly dissolve.
though she strains & twines with rot and
(the core soaks through) i devour her ***;
blight seeds, wholly
so she can grow (afflict me) elsewhere.
Paul d'Aubin Jan 2014
La Llorona

(ce poéme écrit après avoir écouté la chanson est
dédié à Frida Kahlo et à Joan Baez)

Sur les remparts de Tenochtitlan
tu ne sors qu'à la nuit couchante
les nuits ou la lune est orange tourne
rouge de sang et d'amertume.
Tu fais briller ta chevelure
de geai, tel un diamant noir,
ton nom est "Llorona la belle"
qui nous appelle de ses pleurs.
Et tente de nous attirer
Avec sa voix rauque et ses pleurs.

Tu annonces la venue de ceux
par qui la mort doit advenir.
Car telle est ta prophétie
magicienne, du Monde Indien.
Surtout passant, ferme les yeux
et retiens ton amour naissant
car la Llorona ne vient pas
pour te serrer dans ses bras
et te donner sa douce peau,
Ni te couvrir de baisers.

Elle se fait messagère de malheur.
Et annonce les temps nouveaux
D’où surgiront les hommes barbus, bardés de fer
avec ces animaux fabuleux
Et leur bâton de foudre et de tonnerre
qui tuent mieux que la guerre fleurie.
Son chant est hymne funèbre
ou la prophétie s'accomplit
dans les cliquetis d’acier,
la maudite soif de l’or
et le feu des bûchers.

Garde toi de suivre « la pleureuse »
qui t'annonce les jours maudits,
ou le sang indien va couler
et le Peuple être mis en servage.
Loran ta beauté est venin
cartes présages sont les flèches
que nous lancent les "temps nouveaux".
Pleurons, tous, notre liberté
et les jours de cendre venus,
et la chute des Dieux serpents.

Paul Arrighi, Toulouse
(ce poéme écrit après avoir écouté la chanson est
dédié à Frida Kahlo et à Joan Baez)
Ma faim, Anne, Anne,
Fuis sur ton âne.

Si j'ai du goût, ce n'est guères
Que pour la terre et les pierres.
Dinn ! dinn ! dinn ! dinn ! Mangeons l'air,
Le roc, les charbons, le fer.

Mes faims, tournez. Paissez, faims,
Le pré des sons !
Attirez le *** venin
Des liserons ;

Mangez
Les cailloux qu'un pauvre brise,
Les vieilles pierres d'église,
Les galets, fils des déluges,
Pains couchés aux vallées grises !

Mes faims, c'est les bouts d'air noir ;
L'azur sonneur ;
- C'est l'estomac qui me tire.
C'est le malheur.

Sur terre ont paru les feuilles !
Je vais aux chairs de fruit blettes.
Au sein du sillon je cueille
La doucette et la violette.

Ma faim, Anne, Anne !
Fuis sur ton âne.
Rajinder Sep 2018
You, the ashen alyssum
homing in on dark bushes
breeding maggots
feeding on flesh.  

You the fetid parasite  
carrion, the rotten stink
a toxin laced tongue
devouring pith.

You, the stench of
malignant blossoms
a venomous creeper, you
had to attract snakes.

You live among the graves
the poison pollinator,
a corpse floret
of foul odour.

You the venin
cloaked in smirk
a shrew, spiked with malice
must be crushed,
must die.
Noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues
Vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs,
Le sinciput plaqué de hargnosités vagues
Comme les floraisons lépreuses des vieux murs ;

Ils ont greffé dans des amours épileptiques
Leur fantasque ossature aux grands squelettes noirs
De leurs chaises ; leurs pieds aux barreaux rachitiques
S'entrelacent pour les matins et pour les soirs !

Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges,
Sentant les soleils vifs percaliser leur peau,
Ou, les yeux à la vitre où se fanent les neiges,
Tremblant du tremblement douloureux du crapaud.

Et les Sièges leur ont des bontés : culottée
De brun, la paille cède aux angles de leurs reins ;
L'âme des vieux soleils s'allume, emmaillotée
Dans ces tresses d'épis où fermentaient les grains.

Et les Assis, genoux aux dents, verts pianistes,
Les dix doigts sous leur siège aux rumeurs de tambour,
S'écoutent clapoter des barcarolles tristes,
Et leurs caboches vont dans des roulis d'amour.

- Oh ! ne les faites pas lever ! C'est le naufrage...
Ils surgissent, grondant comme des chats giflés,
Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage !
Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés.

Et vous les écoutez, cognant leurs têtes chauves,
Aux murs sombres, plaquant et plaquant leurs pieds tors,
Et leurs boutons d'habit sont des prunelles fauves
Qui vous accrochent l'oeil du fond des corridors !

Puis ils ont une main invisible qui tue :
Au retour, leur regard filtre ce venin noir
Qui charge l'oeil souffrant de la chienne battue,
Et vous suez, pris dans un atroce entonnoir.

Rassis, les poings noyés dans des manchettes sales,
Ils songent à ceux-là qui les ont fait lever
Et, de l'aurore au soir, des grappes d'amygdales
Sous leurs mentons chétifs s'agitent à crever.

Quand l'austère sommeil a baissé leurs visières,
Ils rêvent sur leur bras de sièges fécondés,
De vrais petits amours de chaises en lisière
Par lesquelles de fiers bureaux seront bordés ;

Des fleurs d'encre crachant des pollens en virgule
Les bercent, le long des calices accroupis
Tels qu'au fil des glaïeuls le vol des libellules
- Et leur membre s'agace à des barbes d'épis.
À Manoel de Barros

PSAUME I

Tapi dans la mangrove, bondissant...sautant-matant

Le ciel aux trois-quarts nu

De giraumon, de pissat et de sang...

Assis sur le trottoir, le ciel tousse

Kein-hein kein-hein

Ivre de parfums rouges errants,

De brocarts et de confettis à ses trousses.

Assis à marée basse, électrique...

Insensible aux chevaux des dieux

Qui tournoient

Au-dessus des tambours

Qui chavirent

Insensibles

Aux orgues charnelles

Des moites guérisseuses...

Le ciel caracole,

Glisse, contorsionniste,

Mascarade immobile

Démêlant le cours des amours burlesques

Entre les atolls obscurs

De pistaches et de bonbons,

D’anges et de démons...

Cabriole, tiède et poisseux,

Cisaille à contre-jour

L’orpailleur en transe

Aboyant dans le sérail de mes âmes

Sevrées, esseulées...

L’aube culbute

Dans les lambeaux du gouffre

Dans les calypsos du soleil

D’où sourdent, dégénérées,

Les jambes et les larmes

Qui fraient encore, exotiques

Sur les pilotis

Du carnaval nocturne

D’où va saillir le jour.

PSAUME II

Il pleut sur le kiosque des songes

Des encres mornes

Comme des brindilles

Enfantées de l’œuf tiède

Où s’aimante

Délicieusement noire

La mygale

Fleuve des nuages

Qui emballe

De son ouate ludique

Le rayon nain

Dérobé

Au serpent arc-en-ciel

Enfin rassasié

PSAUME III

Tellurique, dame Terre esquive les amarres

Effervescentes. Le ciel, hameçon entre les îles,

Rayonne, entonne l’odyssée perpétuelle,

Pion libre dans l’espace

Sempiternellement baigné par les baumes

Incendiaires du soleil obèse, son jumeau

Complice des moissons violées, œcuménique,

Humble, jadis et toujours, Terre :

Oasis, océan, oxygène, oeil

Revêtu d’or, jardin où les ombres basses

Exultent, balbutiant des airs amnésiques..."

PSAUME IV

Rebelle lascive

Telle la lune blette

Suçant les corps subtils

Des mangues sauvages

Enroulées dans la pluie d’obsidienne...

Courtisane de toutes les brousses

Avaleuse de poisson vivant

Pour mieux apprendre à nager

Dans les moues du fleuve douillet...

Les lacets se cabrent, dans un baiser de peaux, de tôles et de croix

Les laves du dernier décan affleurent,

Saupoudrent l’écloserie de marbre humide

Et la pellicule humide de feu cru

Enfouit les dieux écartelés

Aux moues du fleuve endiablé..."

PSAUME V

Soudain pagayer dans le vent et découdre l’odeur légère de la forêt

Chasser les désirs cueillis dans la poudre des oiseaux rares

Et repriser dans les entrailles des pétales juteux...

Puis amarrer à la lumière verticale des matins

Un éclair avec le mot “boum”.

PSAUME VI

"Nomades, où sont les nuits ?"

Grince l’arc débandé du soleil

Embrassé à la portée de cristal

Des nuages en menstrues...

Peut-être que la nuit décante
Blottie dans le nid du large

Faite une enfant, se vautre

Sous les flottilles de jasmin

Dévastant les marées,

Traquant le ressac du temps...

Peut-être que la nuit accouche
Bien après les chaleurs

Faite une gueuse, brise

De son cœur de soprano

Les rames de glace de la lune qui s’épand

Dans un banc d’aquarelles...

Ou peut-être, la nuit, peut-être

La nuit, lisse et lasse,

Allaite les étoiles prises

Aux moustiquaires de cendre

Où le ciel foudroyé

Bat en retraite la chamade.

Peut-être qu’elle arraisonne
Les frêles écailles de l’orgasme total

Pour que nul ne sache

Qu’elle est née sans nombril,

Pour que nul ne sache

Qu’elle est grosse d’un jour

Au goût de sel...

PSAUME VII

"Abysses en vue !" vocifère l’huile en larmes

Faisant voler dans l’onguent vagabond

Les feux follets sortis de leur miroir,

Condors de phosphore, cyclones désemparés

Où se bousculent, palefrenières distraites,

Les couleurs qui rient en allant au supplice...

En chapelets, la lumière débouche, foule, broute,

S’autodévore sous la caresse des truelles,

Moud les étincelles, les taches, les brèches

En route vers le seuil du sacrifice,

Et dans l’embellie de l’œil

Éclot le prétendant buriné

Dans l’apothéose du matin soigneusement peint...

PSAUME VIII

Noyée dans la saumure en flammes

Du soir délicieusement grand ouvert, l’indicible lueur

Cloîtrée dans son écrin liquide

Jalonné de boues, moustiques et palétuviers,

Harponne la braise moribonde de charbon rose

Innombrable qui serpente dans le cirque de sable

A force de nager, à force de nager

Éternellement à joncher les grèves de l’arc-en-ciel.

PSAUME IX

Dans la baie, un sein vert flambe

Campant dans un bain de coton...

L’écho, hypnotique, tourne, tourne, prolifique...

Ô îles, les îles

Notes en menottes, ailes balafrées,

Miels de sel, fiels de ciel...

Ô îles, les îles

Filaments de mangue, eaux assoiffées

Larmes chaudes de tambours incoagulables...

Ô îles, les îles

D’où venez-vous, miettes de sang ?

Comment vous êtes-vous posés, papillons,

Au milieu de la grande termitière d’or bleu ?

PSAUME X

Kaki, dans le jour rectiligne,

Le soleil, bibelot tiède et omniprésent,

Affalé dans les sortilèges

De la pluie ensorceleuse..

.
Incrustée dans son terrier maternel,

Luciole équilibriste,

A demi ivre souffre l’espérance,

Soufflant des goélettes de papier...

Les lunes se rétractent lestes et faibles,

La visibilité est bonne

De chenaux en détroits, vont, naufragées,

En débandade, les voluptés,

Roues flamboyantes

Dilacérant les haillons allumés

Des orbites sismiques..

PSAUME XI

Zéro heure, la chauve cascade

Où le délire se découd

Dans les courbes de l’ennui...

Zéro heure, l’édentée

Déchirant les échos

Des obsèques de minuit...

Zéro heure, poupée

Aptère, assoupie

A l’ombre des rêves...

Cartomancienne hérétique

Châtrant les éruptions chagrines,

Châtrant, multipliant les yeux

Vers les plages pourpres...

Zéro heure, nymphe sourde

Défunte à la canne bossue,

Hissant le grand pavois

De la couleur polyphonique,

L’accord,

La peau du poète,

Éclipse magique

De tous les déluges...

PSAUME XII

Songes dans l’extrême sud

Monochromatique

Ancres tapissées,

Couples éteints, inflorescences...

Chevaux cardiaques

Occultés dans un nid lunaire...

Passager de la nef du fou

Fouetté par le roi si bémol

Qui monte à l’échafaud...

Battements rupestres,

Sentiers crevant les lieues

Au rythme des ailes de nuages...

La pluie soudain s’est tue

La liesse s’est tue soudain

Dilapidée dans ce jour rongé...

PSAUME XIII

Éteint dans la lumière, le portraitiste

Brûle l’absence mate,

La suie insolite...

La haute mer se dilue..

L’arche hiberne aussi **** que porte la vie

Dans son sanctuaire de sève

Où la terre saigne ses eaux bouclées

Qui écument des épaves de pierre

Aussi **** que porte la vie.

PSAUME XIV

Les îles du matin m’embrassent

Après une nuit de lune rase

Le ronflement du rayon

Macule en naissant le chœur torride

De l’alcôve qui s’écaille émaillée.

Entre traits, tracés et rayures

Flottent des oranges polymorphes

A portée des mains...

Sous la ménagerie de ses eaux poissonneuses

La gomme méthylique du soleil

Frotte dans le bassin d’étincelles

L’orchestre infime de ce lointain carnaval renié

Qui crépite, savonné...

Entre gravillons et bulles

Flottent des oranges polymorphes

A portée des mains...

Devant l’horloge en rut

Se signent les orangers...

Le soleil consent à la lune

La mare de feu

Greffée dans le pouls vivace de l’ombre ivre...

Entre ruines et volutes

Flottent des oranges polymorphes

Scandaleusement

A portée des mains...

PSAUME XV

Le matin nage, innombrable

Salamandre aux cent venins de verre

Qui se distillent dans une encre de cendres

Offertes au soleil insatiable...

Dans le calice débordant

Des récoltes que la nuit

Ne grignote qu’à moitié,

Les sargasses du désir plongent,

Cinglant le silence des incohérences...

Hilare, la lune

Se réveille et butine

Le nectar indigo

Qui s’attarde

Comme une musique rétinienne

Aux confins du jour...

Ainsi emmurés vifs

Dans le flux impénétrable des reflets,

Vont à l’aveuglette

Dans le palais des singes volants

L’amour et ses tribus aborigènes

Veillant sur la toison rouge du ciel...

PSAUME XVI

Mon deuil échoue à l’aube

Les yeux ouverts sur les laves

De ce volcan éteint

Où s’apaisent les étoiles...

La flèche de l’archer s’évanouit, fauchée...

Le licol de mousseline de l’archipel précieux

Vacille, se dissout,

Orphelin mélancolique

Murmurant des baisers d’aniline

Aux marges du rêve...

Insomnuit d’été

Si seulement je pouvais rêver !

PSAUME XVII

Sur l’échiquier, la nuit chancelle, vénéneuse...

Un vaisseau de pierre au galop s’envole

Au chevet de la mer noyée

Suant la résine...

Sifflotant, le saltimbanque

Éconduit les horizons pétales

Pris du soleil gemme étanche

Dans les écumes du ciel d’étain...

Bientôt, les lunes oscillent

Ondulent, se dérobent frivoles,

L’étalon noir se dissipe

Décochant des flèches en forme de cœur...

Quelque chose se brise dans le noir :

Était-ce un masque ou un miroir ?

Quand luit la dernière tranche d’ombre

Déboussolées, dans la dune de verre, les étoiles

Bégaient...

Les coquilles se détellent de la terre réfractaire...

Le soleil dévastateur s’abreuve de ciel

Cachant les antres de brai...

Tâtant les décadences nacrées

Ointes de sueurs salines

L’amazone enfin répudiée

Chantonne aux aguets

Dans la baie couleur sépia...

PSAUME XVIII

Clic
Hennissement aveugle, l’île

Se déhanche

Toute soie et serpent

Contre l’épi de maïs vert...

Clac
“Marée basse”, dit la reine-mère...

Aucune abeille ne rame,

Ne laboure les pollens de la mer...

Clic
**** des brise-lames

Lisses et bouillonnants

Des crinières sans fin et du goémon,

L’iguane sous la villa jaune...

Le long des bougies

Coule le gouvernail du silence...

Clic
Sous les fleurs délabrées de l’éclair

Dans leur hamac vert

Les vagues veuves, les vagues nues

Courent après les lunes

Et lentement chantent les araignées...

Clic
Parfums de lumière

Qui jouent, jouent, jouent

Se décomposent

Dans une brise d’alcools...

Clic
Chimères de la mer, coup de sifflet final

Rongeant les sables glauques

Les tranchées dans le ciel ouvert

Tapis du soleil et son essaim de sujets...

Clic
La nuit, la mer fructifie

Au ralenti...

PSAUME XIX

"Au feu, au feu !

Feu à la dérive !"

Scandent deux coléoptères...

Le feu fuit !

Le magicien s’est brûlé

A faire sa magie.

Le pôle s’évapore,

Le puits fait l’aumône,

L’enfant aboie,

La moto boite,

La forêt détale,

Le lion se vêt de singe

Noir et doré

Et petit à petit

Va planer

Au-dessus de l’autel fugace

Où gît

Hululant, pullulant, virulent,

Le vol agile craché

Du saxophone ténor...

L’hiver fouette le ciel,

La terre meurt prématurée,

Liane après liane,

Sécrétant comme vestiges

Le tapis de talc

D’une aile de sirène

Et le vertige nuptial

De deux notes jaunes inachevées

Au sein des similitudes.

PSAUME **

Prunelle de gris jaune
Prunelle nuit et mer
Bleu coursier d’argile
Tigresse à la crinière couleur de brume.
Dans le rare verger qu’est l’amour
Audacieuse, elle va, incendiaire
Empaillée dans un paquebot hystérique
Vers le hasard des quais identiques
Les yeux pleins de chaux.

Dans ce chant veuf, dans cette capitale pyromane
La voilà, légère,
Aspirant les équinoxes dans cet air enchaîné
En selle pour un bain d’herbes monastique
Geôlière verte
D’émeraude pure...

PSAUME XXI

L’accordéoniste des abysses
Peint dans l’œil de l’obscur :
Un nuage en zigzaguant
Ancre aux eaux du vide.

Et le gong sue...timide.
Et comme en un tango antique
S’écoule le cri acide

Des teintes atteintes par les balles,
Hoquet du temps incarné
A l’aube d’une pluie sèche de chaleurs vertes.
Et le gong sue...tumide.

Et comme en un tango marin
Caracole la pirogue étoilée du tigre intime
Renversant de son parapluie
Les certitudes les plus ensevelies de la peur.

Et le gong sue...tumide.
Et les papillons enfantent
Des flammes dans les sables mouvants,
Des harpes éoliennes
Comme des gymnastes hués par le soleil en ruines
A la recherche des marées sèches.

Et le gong sue... tumide.
Et comme en un tango de funambules
Les œillères des brebis galeuses
Traversent la toile, vieillissent, exhument le salpêtre
D’un bandonéon dont la sueur incendie les cernes
De la nuit qui jazze...

PSAUME XXII

Tendrement
Le messager lit
Les lignes du vent,
Prend le pouls
Du ventre jaspé
De la basilique d’encre de chine :

-Là-bas, sous les monts de Vénus
Rode le messager,
Troubadour englouti
Par une lave obscure,

Passager invisible
Des failles muettes
Qu’il restaure encore...

Tendrement
Le messager
Harponne
Les coquilles du temps...
A la pointe de l’hameçon,

Un morceau de vitrail
Où à peine filtre
La lueur des entrailles,
On devine soudain
La forme d’un cheval marron
Qui hennit.

PSAUME XXIII

Bleu roi
De ces couleurs pièges.
Bleu de ces teintes imprévisibles.
Issu du venin tribal
Des roses du désert
Le bleu tombe,
Comme un nuage de coton doux,
Sur la brousse atlantique des lèvres
Enflées de secrets,
Où, hystérique, il donne le jour
Sous le kiosque sympathique des pluies cyanes
A une larme de sang,
Daltonienne.

Bleu roi
De ces couleurs mutantes :
Seul le baiser de cobalt réchauffe
Les escales mélancoliques
De ces ailes closes,
Révèle les jeux d’artifice,
Et murmurant des flammes,
Fait évanouir
Le deuil magnétique
Des rênes d’ivoire...

La flèche de l’archer pénètre,
Débridée,
Le voile de mousseline de l’archipel précieux
Qui vacille, se dissout,
Orphelin en suspens, spectre d’aniline
Aux gants d’émeraude
Et aux chaussons d’améthyste...

PSAUME XXIV

Dormir, virgule,
Souffler doucement
Des cases jumelles,
Ramper à nouveau, gigoter,
Jusqu’à ce que tout ne soit plus
Qu’une seule immensité...

Au lieu de l’abîme
La clairière dans la caféière.
Dormir, virgule,
Ça et là,
Lune bleue
Embuée
Sous la baguette du silence...

Le rêve entre et sort

Et jusqu’aux nuages
Craignent la chute
Vers le sommeil...

PSAUME XXV

Les îles et une nuits
Me font chavirer,
Je fuis,
Naufragée inlassable,
Hors du clan tentaculaire
Vers la clarté volatile
Des voiles incendiaires...

Mes nerfs à la fleur du large
Bifurquent,
S’évaporent en filigranes
Plus **** encore...

Bleu nuit devient la mer
Aux portes de son repaire
Ancré à la rive gauche du cœur.

La crique n’est plus ce qu’elle était :
La neige reptile teint les dauphins de rose...
Éden ?
De temps à autre

Passe un trapèze
Balayant le silence.

PSAUME XXVI

Ô Reine, Notre Duc
Sous tes ongles laqués
J’imagine un ciel rouge
Aux parfums de lait de cobra...
Le soleil fait pleuvoir des sceptres sur le fleuve
Et des piranhas aux dents d’eau
Larguent des cerfs-volants sans fin...

“Chantez les très riches heures de l’En-Dehors !”
Crie à la face du levant
Un caméléon qui lisse les ailes du hasard
Planté dans le dédale de ta langue baccarat.

PSAUME XXVII

Près de la passerelle d’ivoire :
“Odyssées,
Métamorphoses,
Mues,
Je vous aime !” "
O horrible ! o horrible ! most horrible !
Shakespeare, Hamlet.

On a cru devoir réimprimer cette ode telle qu'elle a été composée et publiée
en juin 1826, à l'époque du désastre de Missolonghi. Il est important de se rappeler,
en la lisant, que tous les journaux d'Europe annoncèrent alors la mort de Canaris,
tué dans son brûlot par une bombe turque, devant la ville qu'il venait secourir.
Depuis, cette nouvelle fatale a été heureusement démentie.


I.

Le dôme obscur des nuits, semé d'astres sans nombre,
Se mirait dans la mer resplendissante et sombre ;
La riante Stamboul, le front d'étoiles voilé,
Semblait, couchée au bord du golfe qui l'inonde,
Entre les feux du ciel et les reflets de l'onde,
Dormir dans un globe étoilé.

On eût dit la cité dont les esprits nocturnes
Bâtissent dans les airs les palais taciturnes,
À voir ses grands harems, séjours des longs ennuis,
Ses dômes bleus, pareils au ciel qui les colore,
Et leurs mille croissants, que semblaient faire éclore
Les rayons du croissant des nuits.

L'œil distinguait les tours par leurs angles marquées,
Les maisons aux toits plats, les flèches des mosquées,
Les moresques balcons en trèfles découpés,
Les vitraux, se cachant sous des grilles discrètes,
Et les palais dorés, et comme des aigrettes
Les palmiers sur leur front groupés.

Là, de blancs minarets dont l'aiguille s'élance
Tels que des mâts d'ivoire armés d'un fer de lance ;
Là, des kiosques peints ; là, des fanaux changeants ;
Et sur le vieux sérail, que ses hauts murs décèlent,
Cent coupoles d'étain, qui dans l'ombre étincellent
Comme des casques de géants !

II.

Le sérail...! Cette nuit il tressaillait de joie.
Au son des gais tambours, sur des tapis de soie,
Les sultanes dansaient sous son lambris sacré ;
Et, tel qu'un roi couvert de ses joyaux de fête,
Superbe, il se montrait aux enfants du prophète,
De six mille têtes paré !

Livides, l'œil éteint, de noirs cheveux chargés,
Ces têtes couronnaient, sur les créneaux rangées,
Les terrasses de rose et de jasmins en fleur :
Triste comme un ami, comme lui consolante,
La lune, astre des morts, sur leur pâleur sanglante
Répandait sa douce pâleur.

Dominant le sérail, de la porte fatale
Trois d'entre elles marquaient l'ogive orientale ;
Ces têtes, que battait l'aile du noir corbeau,
Semblaient avoir reçu l'atteinte meurtrière,
L'une dans les combats, l'autre dans la prière,
La dernière dans le tombeau.

On dit qu'alors, tandis qu'immobiles comme elles,
Veillaient stupidement les mornes sentinelles,
Les trois têtes soudain parlèrent ; et leurs voix
Ressemblaient à ces chants qu'on entend dans les rêves,
Aux bruits confus du flot qui s'endort sur les grèves,
Du vent qui s'endort dans les bois !

III.

La première voix.

« Où suis-je...? mon brûlot ! à la voile ! à la rame !
Frères, Missolonghi fumante nous réclame,
Les Turcs ont investi ses remparts généreux.
Renvoyons leurs vaisseaux à leurs villes lointaines,
Et que ma torche, ô capitaines !
Soit un phare pour vous, soit un foudre pour eux !

« Partons ! Adieu Corinthe et son haut promontoire,
Mers dont chaque rocher porte un nom de victoire,
Écueils de l'Archipel sur tous les flots semés,
Belles îles, des cieux et du printemps chéries,
Qui le jour paraissez des corbeilles fleuries,
La nuit, des vases parfumés !

« Adieu, fière patrie, Hydra, Sparte nouvelle !
Ta jeune liberté par des chants se révèle ;
Des mâts voilent tes murs, ville de matelots !
Adieu ! j'aime ton île où notre espoir se fonde,
Tes gazons caressés par l'onde,
Tes rocs battus d'éclairs et rongés par les flots !

« Frères, si je reviens, Missolonghi sauvée,
Qu'une église nouvelle au Christ soit élevée.
Si je meurs, si je tombe en la nuit sans réveil,
Si je verse le sang qui me reste à répandre,
Dans une terre libre allez porter ma cendre,
Et creusez ma tombe au soleil !

« Missolonghi ! - Les Turcs ! - Chassons, ô camarades,
Leurs canons de ses forts, leurs flottes de ses rades.
Brûlons le capitan sous son triple canon.
Allons ! que des brûlots l'ongle ardent se prépare.
Sur sa nef, si je m'en empare,
C'est en lettres de feu que j'écrirai mon nom.

« Victoire ! amis...! - Ô ciel ! de mon esquif agile
Une bombe en tombant brise le pont fragile...
Il éclate, il tournoie, il s'ouvre aux flots amers !
Ma bouche crie en vain, par les vagues couverte !
Adieu ! je vais trouver mon linceul d'algue verte,
Mon lit de sable au fond des mers.

« Mais non ! Je me réveille enfin...! Mais quel mystère ?
Quel rêve affreux...! mon bras manque à mon cimeterre.
Quel est donc près de moi ce sombre épouvantail ?
Qu'entends-je au ****...? des chœurs... sont-ce des voix de femmes ?
Des chants murmurés par des âmes ?
Ces concerts...! suis-je au ciel ? - Du sang... c'est le sérail ! »

IV.

La deuxième voix.

« Oui, Canaris, tu vois le sérail et ma tête
Arrachée au cercueil pour orner cette fête.
Les Turcs m'ont poursuivi sous mon tombeau glacé.
Vois ! ces os desséchés sont leur dépouille opime :
Voilà de Botzaris ce qu'au sultan sublime
Le ver du sépulcre a laissé !

« Écoute : Je dormais dans le fond de ma tombe,
Quand un cri m'éveilla : Missolonghi succombe !
Je me lève à demi dans la nuit du trépas ;
J'entends des canons sourds les tonnantes volées,
Les clameurs aux clameurs mêlées,
Les chocs fréquents du fer, le bruit pressé des pas.

« J'entends, dans le combat qui remplissait la ville,
Des voix crier : « Défends d'une horde servile,
Ombre de Botzaris, tes Grecs infortunés ! »
Et moi, pour m'échapper, luttant dans les ténèbres,
J'achevais de briser sur les marbres funèbres
Tous mes ossements décharnés.

« Soudain, comme un volcan, le sol s'embrase et gronde... -
Tout se tait ; - et mon œil ouvert pour l'autre monde
Voit ce que nul vivant n'eût pu voir de ses yeux.
De la terre, des flots, du sein profond des flammes,
S'échappaient des tourbillons d'âmes
Qui tombaient dans l'abîme ou s'envolaient aux cieux !

« Les Musulmans vainqueurs dans ma tombe fouillèrent ;
Ils mêlèrent ma tête aux vôtres qu'ils souillèrent.
Dans le sac du Tartare on les jeta sans choix.
Mon corps décapité tressaillit d'allégresse ;
Il me semblait, ami, pour la Croix et la Grèce
Mourir une seconde fois.

« Sur la terre aujourd'hui notre destin s'achève.
Stamboul, pour contempler cette moisson du glaive,
Vile esclave, s'émeut du Fanar aux Sept-Tours ;
Et nos têtes, qu'on livre aux publiques risées,
Sur l'impur sérail exposées,
Repaissent le sultan, convive des vautours !

« Voilà tous nos héros ! Costas le palicare ;
Christo, du mont Olympe ; Hellas, des mers d'Icare ;
Kitzos, qu'aimait Byron, le poète immortel ;
Et cet enfant des monts, notre ami, notre émule,
Mayer, qui rapportait aux fils de Thrasybule
La flèche de Guillaume Tell !

« Mais ces morts inconnus, qui dans nos rangs stoïques
Confondent leurs fronts vils à des fronts héroïques,
Ce sont des fils maudits d'Eblis et de Satan,
Des Turcs, obscur troupeau, foule au sabre asservie,
Esclaves dont on prend la vie,
Quand il manque une tête au compte du sultan !

« Semblable au Minotaure inventé par nos pères,
Un homme est seul vivant dans ces hideux repaires,
Qui montrent nos lambeaux aux peuples à genoux ;
Car les autres témoins de ces fêtes fétides,
Ses eunuques impurs, ses muets homicides,
Ami, sont aussi morts que nous.

« Quels sont ces cris...? - C'est l'heure où ses plaisirs infâmes
Ont réclamé nos sœurs, nos filles et nos femmes.
Ces fleurs vont se flétrir à son souffle inhumain.
Le tigre impérial, rugissant dans sa joie,
Tour à tour compte chaque proie,
Nos vierges cette nuit, et nos têtes demain ! »

V.

La troisième voix.

« Ô mes frères ! Joseph, évêque, vous salue.
Missolonghi n'est plus ! À sa mort résolue,
Elle a fui la famine et son venin rongeur.
Enveloppant les Turcs dans son malheur suprême,
Formidable victime, elle a mis elle-même
La flamme à son bûcher vengeur.

« Voyant depuis vingt jours notre ville affamée,
J'ai crié : « Venez tous ; il est temps, peuple, armée !
Dans le saint sacrifice il faut nous dire adieu.
Recevez de mes mains, à la table céleste,
Le seul aliment qui nous reste,
Le pain qui nourrit l'âme et la transforme en dieu ! »

« Quelle communion ! Des mourants immobiles,
Cherchant l'hostie offerte à leurs lèvres débiles,
Des soldats défaillants, mais encor redoutés,
Des femmes, des vieillards, des vierges désolées,
Et sur le sein flétri des mères mutilées
Des enfants de sang allaités !

« La nuit vint, on partit ; mais les Turcs dans les ombres
Assiégèrent bientôt nos morts et nos décombres.
Mon église s'ouvrit à leurs pas inquiets.
Sur un débris d'autel, leur dernière conquête,
Un sabre fit rouler ma tête...
J'ignore quelle main me frappa : je priais.

« Frères, plaignez Mahmoud ! Né dans sa loi barbare,
Des hommes et de Dieu son pouvoir le sépare.
Son aveugle regard ne s'ouvre pas au ciel.
Sa couronne fatale, et toujours chancelante,
Porte à chaque fleuron une tête sanglante ;
Et peut-être il n'est pas cruel !

« Le malheureux, en proie, aux terreurs implacables,
Perd pour l'éternité ses jours irrévocables.
Rien ne marque pour lui les matins et les soirs.
Toujours l'ennui ! Semblable aux idoles qu'ils dorent,
Ses esclaves de **** l'adorent,
Et le fouet d'un spahi règle leurs encensoirs.

« Mais pour vous tout est joie, honneur, fête, victoire.
Sur la terre vaincus, vous vaincrez dans l'histoire.
Frères, Dieu vous bénit sur le sérail fumant.
Vos gloires par la mort ne sont pas étouffées :
Vos têtes sans tombeaux deviennent vos trophées ;
Vos débris sont un monument !

« Que l'apostat surtout vous envie ! Anathème
Au chrétien qui souilla l'eau sainte du baptême !
Sur le livre de vie en vain il fut compté :
Nul ange ne l'attend dans les cieux où nous sommes ;
Et son nom, exécré des hommes,
Sera, comme un poison, des bouches rejeté !

« Et toi, chrétienne Europe, entends nos voix plaintives.
Jadis, pour nous sauver, saint Louis vers nos rives
Eût de ses chevaliers guidé l'arrière-ban.
Choisis enfin, avant que ton Dieu ne se lève,
De Jésus et d'Omar, de la croix et du glaive,
De l'auréole et du turban. »

VI.

Oui, Botzaris, Joseph, Canaris, ombres saintes,
Elle entendra vos voix, par le trépas éteintes ;
Elle verra le signe empreint sur votre front ;
Et soupirant ensemble un chant expiatoire,
À vos débris sanglants portant leur double gloire,
Sur la harpe et le luth les deux Grèces diront :

« Hélas ! vous êtes saints et vous êtes sublimes,
Confesseurs, demi-dieux, fraternelles victimes !
Votre bras aux combats s'est longtemps signalé ;
Morts, vous êtes tous trois souillés par des mains viles.
Voici votre Calvaire après vos Thermopyles ;
Pour tous les dévouements votre sang a coulé !

« Ah ! si l'Europe en deuil, qu'un sang si pur menace,
Ne suit jusqu'au sérail le chemin qu'il lui trace,
Le Seigneur la réserve à d'amers repentirs.
Marin, prêtre, soldat, nos autels vous demandent ;
Car l'Olympe et le Ciel à la fois vous attendent,
Pléiade de héros ! Trinité de martyrs ! »

Juin 1826.
À Manoel de Barros

PSAUME I

Tapi dans la mangrove, bondissant...sautant-matant

Le ciel aux trois-quarts nu

De giraumon, de pissat et de sang...

Assis sur le trottoir, le ciel tousse

Kein-hein kein-hein

Ivre de parfums rouges errants,

De brocarts et de confettis à ses trousses.

Assis à marée basse, électrique...

Insensible aux chevaux des dieux

Qui tournoient

Au-dessus des tambours

Qui chavirent

Insensibles

Aux orgues charnelles

Des moites guérisseuses...

Le ciel caracole,

Glisse, contorsionniste,

Mascarade immobile

Démêlant le cours des amours burlesques

Entre les atolls obscurs

De pistaches et de bonbons,

D’anges et de démons...

Cabriole, tiède et poisseux,

Cisaille à contre-jour

L’orpailleur en transe

Aboyant dans le sérail de mes âmes

Sevrées, esseulées...

L’aube culbute

Dans les lambeaux du gouffre

Dans les calypsos du soleil

D’où sourdent, dégénérées,

Les jambes et les larmes

Qui fraient encore, exotiques

Sur les pilotis

Du carnaval nocturne

D’où va saillir le jour.

PSAUME II

Il pleut sur le kiosque des songes

Des encres mornes

Comme des brindilles

Enfantées de l’œuf tiède

Où s’aimante

Délicieusement noire

La mygale

Fleuve des nuages

Qui emballe

De son ouate ludique

Le rayon nain

Dérobé

Au serpent arc-en-ciel

Enfin rassasié

PSAUME III

Tellurique, dame Terre esquive les amarres

Effervescentes. Le ciel, hameçon entre les îles,

Rayonne, entonne l’odyssée perpétuelle,

Pion libre dans l’espace

Sempiternellement baigné par les baumes

Incendiaires du soleil obèse, son jumeau

Complice des moissons violées, œcuménique,

Humble, jadis et toujours, Terre :

Oasis, océan, oxygène, oeil

Revêtu d’or, jardin où les ombres basses

Exultent, balbutiant des airs amnésiques..."

PSAUME IV

Rebelle lascive

Telle la lune blette

Suçant les corps subtils

Des mangues sauvages

Enroulées dans la pluie d’obsidienne...

Courtisane de toutes les brousses

Avaleuse de poisson vivant

Pour mieux apprendre à nager

Dans les moues du fleuve douillet...

Les lacets se cabrent, dans un baiser de peaux, de tôles et de croix

Les laves du dernier décan affleurent,

Saupoudrent l’écloserie de marbre humide

Et la pellicule humide de feu cru

Enfouit les dieux écartelés

Aux moues du fleuve endiablé..."

PSAUME V

Soudain pagayer dans le vent et découdre l’odeur légère de la forêt

Chasser les désirs cueillis dans la poudre des oiseaux rares

Et repriser dans les entrailles des pétales juteux...

Puis amarrer à la lumière verticale des matins

Un éclair avec le mot “boum”.

PSAUME VI

"Nomades, où sont les nuits ?"

Grince l’arc débandé du soleil

Embrassé à la portée de cristal

Des nuages en menstrues...

Peut-être que la nuit décante
Blottie dans le nid du large

Faite une enfant, se vautre

Sous les flottilles de jasmin

Dévastant les marées,

Traquant le ressac du temps...

Peut-être que la nuit accouche
Bien après les chaleurs

Faite une gueuse, brise

De son cœur de soprano

Les rames de glace de la lune qui s’épand

Dans un banc d’aquarelles...

Ou peut-être, la nuit, peut-être

La nuit, lisse et lasse,

Allaite les étoiles prises

Aux moustiquaires de cendre

Où le ciel foudroyé

Bat en retraite la chamade.

Peut-être qu’elle arraisonne
Les frêles écailles de l’orgasme total

Pour que nul ne sache

Qu’elle est née sans nombril,

Pour que nul ne sache

Qu’elle est grosse d’un jour

Au goût de sel...

PSAUME VII

"Abysses en vue !" vocifère l’huile en larmes

Faisant voler dans l’onguent vagabond

Les feux follets sortis de leur miroir,

Condors de phosphore, cyclones désemparés

Où se bousculent, palefrenières distraites,

Les couleurs qui rient en allant au supplice...

En chapelets, la lumière débouche, foule, broute,

S’autodévore sous la caresse des truelles,

Moud les étincelles, les taches, les brèches

En route vers le seuil du sacrifice,

Et dans l’embellie de l’œil

Éclot le prétendant buriné

Dans l’apothéose du matin soigneusement peint...

PSAUME VIII

Noyée dans la saumure en flammes

Du soir délicieusement grand ouvert, l’indicible lueur

Cloîtrée dans son écrin liquide

Jalonné de boues, moustiques et palétuviers,

Harponne la braise moribonde de charbon rose

Innombrable qui serpente dans le cirque de sable

A force de nager, à force de nager

Éternellement à joncher les grèves de l’arc-en-ciel.

PSAUME IX

Dans la baie, un sein vert flambe

Campant dans un bain de coton...

L’écho, hypnotique, tourne, tourne, prolifique...

Ô îles, les îles

Notes en menottes, ailes balafrées,

Miels de sel, fiels de ciel...

Ô îles, les îles

Filaments de mangue, eaux assoiffées

Larmes chaudes de tambours incoagulables...

Ô îles, les îles

D’où venez-vous, miettes de sang ?

Comment vous êtes-vous posés, papillons,

Au milieu de la grande termitière d’or bleu ?

PSAUME X

Kaki, dans le jour rectiligne,

Le soleil, bibelot tiède et omniprésent,

Affalé dans les sortilèges

De la pluie ensorceleuse..

.
Incrustée dans son terrier maternel,

Luciole équilibriste,

A demi ivre souffre l’espérance,

Soufflant des goélettes de papier...

Les lunes se rétractent lestes et faibles,

La visibilité est bonne

De chenaux en détroits, vont, naufragées,

En débandade, les voluptés,

Roues flamboyantes

Dilacérant les haillons allumés

Des orbites sismiques..

PSAUME XI

Zéro heure, la chauve cascade

Où le délire se découd

Dans les courbes de l’ennui...

Zéro heure, l’édentée

Déchirant les échos

Des obsèques de minuit...

Zéro heure, poupée

Aptère, assoupie

A l’ombre des rêves...

Cartomancienne hérétique

Châtrant les éruptions chagrines,

Châtrant, multipliant les yeux

Vers les plages pourpres...

Zéro heure, nymphe sourde

Défunte à la canne bossue,

Hissant le grand pavois

De la couleur polyphonique,

L’accord,

La peau du poète,

Éclipse magique

De tous les déluges...

PSAUME XII

Songes dans l’extrême sud

Monochromatique

Ancres tapissées,

Couples éteints, inflorescences...

Chevaux cardiaques

Occultés dans un nid lunaire...

Passager de la nef du fou

Fouetté par le roi si bémol

Qui monte à l’échafaud...

Battements rupestres,

Sentiers crevant les lieues

Au rythme des ailes de nuages...

La pluie soudain s’est tue

La liesse s’est tue soudain

Dilapidée dans ce jour rongé...

PSAUME XIII

Éteint dans la lumière, le portraitiste

Brûle l’absence mate,

La suie insolite...

La haute mer se dilue..

L’arche hiberne aussi **** que porte la vie

Dans son sanctuaire de sève

Où la terre saigne ses eaux bouclées

Qui écument des épaves de pierre

Aussi **** que porte la vie.

PSAUME XIV

Les îles du matin m’embrassent

Après une nuit de lune rase

Le ronflement du rayon

Macule en naissant le chœur torride

De l’alcôve qui s’écaille émaillée.

Entre traits, tracés et rayures

Flottent des oranges polymorphes

A portée des mains...

Sous la ménagerie de ses eaux poissonneuses

La gomme méthylique du soleil

Frotte dans le bassin d’étincelles

L’orchestre infime de ce lointain carnaval renié

Qui crépite, savonné...

Entre gravillons et bulles

Flottent des oranges polymorphes

A portée des mains...

Devant l’horloge en rut

Se signent les orangers...

Le soleil consent à la lune

La mare de feu

Greffée dans le pouls vivace de l’ombre ivre...

Entre ruines et volutes

Flottent des oranges polymorphes

Scandaleusement

A portée des mains...

PSAUME XV

Le matin nage, innombrable

Salamandre aux cent venins de verre

Qui se distillent dans une encre de cendres

Offertes au soleil insatiable...

Dans le calice débordant

Des récoltes que la nuit

Ne grignote qu’à moitié,

Les sargasses du désir plongent,

Cinglant le silence des incohérences...

Hilare, la lune

Se réveille et butine

Le nectar indigo

Qui s’attarde

Comme une musique rétinienne

Aux confins du jour...

Ainsi emmurés vifs

Dans le flux impénétrable des reflets,

Vont à l’aveuglette

Dans le palais des singes volants

L’amour et ses tribus aborigènes

Veillant sur la toison rouge du ciel...

PSAUME XVI

Mon deuil échoue à l’aube

Les yeux ouverts sur les laves

De ce volcan éteint

Où s’apaisent les étoiles...

La flèche de l’archer s’évanouit, fauchée...

Le licol de mousseline de l’archipel précieux

Vacille, se dissout,

Orphelin mélancolique

Murmurant des baisers d’aniline

Aux marges du rêve...

Insomnuit d’été

Si seulement je pouvais rêver !

PSAUME XVII

Sur l’échiquier, la nuit chancelle, vénéneuse...

Un vaisseau de pierre au galop s’envole

Au chevet de la mer noyée

Suant la résine...

Sifflotant, le saltimbanque

Éconduit les horizons pétales

Pris du soleil gemme étanche

Dans les écumes du ciel d’étain...

Bientôt, les lunes oscillent

Ondulent, se dérobent frivoles,

L’étalon noir se dissipe

Décochant des flèches en forme de cœur...

Quelque chose se brise dans le noir :

Était-ce un masque ou un miroir ?

Quand luit la dernière tranche d’ombre

Déboussolées, dans la dune de verre, les étoiles

Bégaient...

Les coquilles se détellent de la terre réfractaire...

Le soleil dévastateur s’abreuve de ciel

Cachant les antres de brai...

Tâtant les décadences nacrées

Ointes de sueurs salines

L’amazone enfin répudiée

Chantonne aux aguets

Dans la baie couleur sépia...

PSAUME XVIII

Clic
Hennissement aveugle, l’île

Se déhanche

Toute soie et serpent

Contre l’épi de maïs vert...

Clac
“Marée basse”, dit la reine-mère...

Aucune abeille ne rame,

Ne laboure les pollens de la mer...

Clic
**** des brise-lames

Lisses et bouillonnants

Des crinières sans fin et du goémon,

L’iguane sous la villa jaune...

Le long des bougies

Coule le gouvernail du silence...

Clic
Sous les fleurs délabrées de l’éclair

Dans leur hamac vert

Les vagues veuves, les vagues nues

Courent après les lunes

Et lentement chantent les araignées...

Clic
Parfums de lumière

Qui jouent, jouent, jouent

Se décomposent

Dans une brise d’alcools...

Clic
Chimères de la mer, coup de sifflet final

Rongeant les sables glauques

Les tranchées dans le ciel ouvert

Tapis du soleil et son essaim de sujets...

Clic
La nuit, la mer fructifie

Au ralenti...

PSAUME XIX

"Au feu, au feu !

Feu à la dérive !"

Scandent deux coléoptères...

Le feu fuit !

Le magicien s’est brûlé

A faire sa magie.

Le pôle s’évapore,

Le puits fait l’aumône,

L’enfant aboie,

La moto boite,

La forêt détale,

Le lion se vêt de singe

Noir et doré

Et petit à petit

Va planer

Au-dessus de l’autel fugace

Où gît

Hululant, pullulant, virulent,

Le vol agile craché

Du saxophone ténor...

L’hiver fouette le ciel,

La terre meurt prématurée,

Liane après liane,

Sécrétant comme vestiges

Le tapis de talc

D’une aile de sirène

Et le vertige nuptial

De deux notes jaunes inachevées

Au sein des similitudes.

PSAUME **

Prunelle de gris jaune
Prunelle nuit et mer
Bleu coursier d’argile
Tigresse à la crinière couleur de brume.
Dans le rare verger qu’est l’amour
Audacieuse, elle va, incendiaire
Empaillée dans un paquebot hystérique
Vers le hasard des quais identiques
Les yeux pleins de chaux.

Dans ce chant veuf, dans cette capitale pyromane
La voilà, légère,
Aspirant les équinoxes dans cet air enchaîné
En selle pour un bain d’herbes monastique
Geôlière verte
D’émeraude pure...

PSAUME XXI

L’accordéoniste des abysses
Peint dans l’œil de l’obscur :
Un nuage en zigzaguant
Ancre aux eaux du vide.

Et le gong sue...timide.
Et comme en un tango antique
S’écoule le cri acide

Des teintes atteintes par les balles,
Hoquet du temps incarné
A l’aube d’une pluie sèche de chaleurs vertes.
Et le gong sue...tumide.

Et comme en un tango marin
Caracole la pirogue étoilée du tigre intime
Renversant de son parapluie
Les certitudes les plus ensevelies de la peur.

Et le gong sue...tumide.
Et les papillons enfantent
Des flammes dans les sables mouvants,
Des harpes éoliennes
Comme des gymnastes hués par le soleil en ruines
A la recherche des marées sèches.

Et le gong sue... tumide.
Et comme en un tango de funambules
Les œillères des brebis galeuses
Traversent la toile, vieillissent, exhument le salpêtre
D’un bandonéon dont la sueur incendie les cernes
De la nuit qui jazze...

PSAUME XXII

Tendrement
Le messager lit
Les lignes du vent,
Prend le pouls
Du ventre jaspé
De la basilique d’encre de chine :

-Là-bas, sous les monts de Vénus
Rode le messager,
Troubadour englouti
Par une lave obscure,

Passager invisible
Des failles muettes
Qu’il restaure encore...

Tendrement
Le messager
Harponne
Les coquilles du temps...
A la pointe de l’hameçon,

Un morceau de vitrail
Où à peine filtre
La lueur des entrailles,
On devine soudain
La forme d’un cheval marron
Qui hennit.

PSAUME XXIII

Bleu roi
De ces couleurs pièges.
Bleu de ces teintes imprévisibles.
Issu du venin tribal
Des roses du désert
Le bleu tombe,
Comme un nuage de coton doux,
Sur la brousse atlantique des lèvres
Enflées de secrets,
Où, hystérique, il donne le jour
Sous le kiosque sympathique des pluies cyanes
A une larme de sang,
Daltonienne.

Bleu roi
De ces couleurs mutantes :
Seul le baiser de cobalt réchauffe
Les escales mélancoliques
De ces ailes closes,
Révèle les jeux d’artifice,
Et murmurant des flammes,
Fait évanouir
Le deuil magnétique
Des rênes d’ivoire...

La flèche de l’archer pénètre,
Débridée,
Le voile de mousseline de l’archipel précieux
Qui vacille, se dissout,
Orphelin en suspens, spectre d’aniline
Aux gants d’émeraude
Et aux chaussons d’améthyste...

PSAUME XXIV

Dormir, virgule,
Souffler doucement
Des cases jumelles,
Ramper à nouveau, gigoter,
Jusqu’à ce que tout ne soit plus
Qu’une seule immensité...

Au lieu de l’abîme
La clairière dans la caféière.
Dormir, virgule,
Ça et là,
Lune bleue
Embuée
Sous la baguette du silence...

Le rêve entre et sort

Et jusqu’aux nuages
Craignent la chute
Vers le sommeil...

PSAUME XXV

Les îles et une nuits
Me font chavirer,
Je fuis,
Naufragée inlassable,
Hors du clan tentaculaire
Vers la clarté volatile
Des voiles incendiaires...

Mes nerfs à la fleur du large
Bifurquent,
S’évaporent en filigranes
Plus **** encore...

Bleu nuit devient la mer
Aux portes de son repaire
Ancré à la rive gauche du cœur.

La crique n’est plus ce qu’elle était :
La neige reptile teint les dauphins de rose...
Éden ?
De temps à autre

Passe un trapèze
Balayant le silence.

PSAUME XXVI

Ô Reine, Notre Duc
Sous tes ongles laqués
J’imagine un ciel rouge
Aux parfums de lait de cobra...
Le soleil fait pleuvoir des sceptres sur le fleuve
Et des piranhas aux dents d’eau
Larguent des cerfs-volants sans fin...

“Chantez les très riches heures de l’En-Dehors !”
Crie à la face du levant
Un caméléon qui lisse les ailes du hasard
Planté dans le dédale de ta langue baccarat.

PSAUME XXVII

Près de la passerelle d’ivoire :
“Odyssées,
Métamorphoses,
Mues,
Je vous aime !” "
Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage ;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.

Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.

Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l'esprit des poètes
L'image d'un ballet de fleurs.

Ces robes folles sont l'emblème
De ton esprit bariolé ;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t'aime !

Quelquefois dans un beau jardin
Où je traînais mon atonie,
J'ai senti, comme une ironie,
Le soleil déchirer mon sein ;

Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
L'insolence de la Nature.

Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,

Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur !
A travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T'infuser mon venin, ma soeur !
Ô pucelle plus tendre
Qu'un beau bouton vermeil
Que le rosier engendre
Au lever du soleil,
D'une part verdissant
De l'autre rougissant !

Plus fort que le lierre
Qui se gripe à l'entour
Du chesne aimé, qu'il serre
Enlassé de maint tour,
Courbant ses bras épars
Sus luy de toutes parts,

Serrez mon col, maistresse,
De vos deux bras pliez ;  
D'un neud qui tienne et presse
Doucement me liez ;
Un baiser mutuel
Nous soit perpetuel.

Ny le temps, ny l'envie
D'autre amour desirer,
Ne pourra point ma vie
De vos lévres tirer ;
Ainsi serrez demourrons,
Et baisant nous mourrons.

En mesme an et mesne heure,
Et en même saison,
Irons voir la demeure
De la palle maison,
Et les champs ordonnez
Aux amants fortunez.

Amour par les fleurettes
Du printemps éternel
Voirra nos amourettes
Sous le bois maternel ;
Là nous sçaurons combien
Les amants ont de bien.

Le long des belles plaines
Et parmy les prez vers
Les rives sonnent pleines
De maints accords divers ;
L'un joue, et l'autre au son
Danse d'une chanson.

Là le beau ciel décueuvre
Tousjours un front benin,
Sur les fleurs la couleuvre
Ne ***** son venin,
Et tousjours les oyseaux
Chantent sur les rameaux ;

Tousjours les vens y sonnent
Je ne sçay quoy de doux,
Et les lauriers y donnent
Tousjours ombrages moux ;
Tousjours les belles fleurs
Y gardent leurs couleurs.

Parmy le grand espace
De ce verger heureux,
Nous aurons tous deux place
Entre les amoureux,
Et comme eux sans soucy
Nous aimerons aussi.

Nulle amie ancienne
Ne se dépitera,
Quand de la place sienne
Pour nous deux s'ostera,
Non celles dont les yeux
Prirent le cœur des dieux.
Approchez-vous. Ceci, c'est le tas des dévots.
Cela hurle en grinçant un benedicat vos ;
C'est laid, c'est vieux, c'est noir. Cela fait des gazettes.
Pères fouetteurs du siècle, à grands coups de garcettes.
Ils nous mènent au ciel. Ils font, blêmes grimauds,
De l'âme et de Jésus des querelles de mots
Comme à Byzance au temps des Jeans et des Eudoxes.
Méfions-nous ; ce sont des gredins orthodoxes.
Ils auraient fait pousser des cris à Juvénal.
La douairière aux yeux gris s'ébat sur leur journal
Comme sur les marais la grue et la bécasse.
Ils citent Poquelin, Pascal, Rousseau, Boccace,
Voltaire, Diderot, l'aigle au vol inégal,
Devant l'official et le théologal.
L'esprit étant gênant, ces saints le congédient.
Ils mettent Escobar sous bande et l'expédient
Aux bedeaux rayonnants, pour quatre francs par mois.
Avec le vieux savon des jésuites sournois
Ils lavent notre époque incrédule et pensive,
Et le bûcher fournit sa cendre à leur lessive.
Leur gazette, où les mots de venin sont verdis,
Est la seule qui soit reçue au paradis.
Ils sont, là, tout-puissants ; et tandis que leur bande
Prêche ici-bas la dîme et défend la prébende,
Ils font chez Jéhovah la pluie et le beau temps.
L'ange au glaive de feu leur ouvre à deux battants
La porte bienheureuse, effrayante et vermeille ;
Tous les matins, à l'heure où l'oiseau se réveille,
Quand l'aube, se dressant au bord du ciel profond,
Rougit en regardant ce que les hommes font
Et que des pleurs de honte emplissent sa paupière,
Gais, ils grimpent là-haut, et, cognant chez saint-Pierre,
Jettent à ce portier leur journal impudent.
Ils écrivent à Dieu comme à leur intendant,
Critiquant, gourmandant, et lui demandant compte
Des révolutions, des vents, du flot qui monte,
De l'astre au pur regard qu'ils voudraient voir loucher,
De ce qu'il fait tourner notre terre et marcher
Notre esprit, et, d'un timbre ornant l'eucharistie,
Ils cachettent leur lettre immonde avec l'hostie.
Jamais marquis. voyant son carrosse broncher,
N'a plus superbement tutoyé son cocher ;
Si bien que, ne sachant comment mener le monde,
Ce pauvre vieux bon Dieu, sur qui leur foudre gronde,
Tremblant, cherchant un trou dans ses cieux éclatants,
Ne sait où se fourrer quand ils sont mécontents.
Ils ont supprimé Rome ; ils auraient détruit Sparte.
Ces drôles sont charmés de monsieur Bonaparte.
Sous les draps de ta pyramide

On a vue en 3D sur la mangrove

Rhomboïde

De rhizomes entrelacés

À perte de vue.

Et j'essaie le sabre aux lèvres

Grâce à mon géo-radar

De me frayer un chemin dans le feu inextricable

Vers ta chambre nuptiale

D'eau enchevêtrée d'éclairs et de lave en fusion.

Sous les draps de ta pyramide

J'emprunte ta face Nord

À travers une oubliette à l'abri des regards

Des crabes et des salamandres

J'emprunte la descenderie

Et au bout du couloir

Me voici à l'antichambre

Et un sphynx exige de moi un mot de passe

Pour accéder au nec plus ultra de tes entrailles.

Et je dis : soldat du feu !

Et ce que je croyais être un simple feu de broussailles

De mangle rouge momifié

Se révèle un feu de jungle folle

Où sauterelles et criquets grésillent

Sous les flammes humides de ta chrysalide.

Et j'ouvre ma pompe et j'arrose

De mon eau de rose ton sanctuaire

De fleur de grenade inviolée

Et je comble ta faim

D'un bon mortier fait de venin de sable et de sève d'argile

Montante et descendante

Que tu dégustes en te pourléchant les lèvres.

Pour ne pas en perdre une miette.
Lion ! J'étais pensif, ô bête prisonnière,
Devant la majesté de ta grave crinière ;
Du plafond de ta cage elle faisait un dais.
Nous songions tous les deux, et tu me regardais.
Ton regard était beau, lion. Nous autres hommes,
Le peu que nous faisons et le rien que nous sommes,
Emplit notre pensée, et dans nos regards vains
Brillent nos plans chétifs que nous croyons divins,
Nos vœux, nos passions que notre orgueil encense,
Et notre petitesse, ivre de sa puissance ;
Et, bouffis d'ignorance ou gonflés de venin,
Notre prunelle éclate et dit : « Je suis ce nain ! »
Nous avons dans nos yeux notre moi misérable.
Mais la bête qui vit sous le chêne et l'érable,
Qui paît le thym, ou fuit dans les halliers profonds,
Qui dans les champs, où nous, hommes, nous étouffons,
Respire, solitaire, avec l'astre et la rose,
L'être sauvage, obscur et tranquille qui cause
Avec la roche énorme et les petites fleurs,
Qui, parmi les vallons et les sources en pleurs,
Plonge son mufle roux aux herbes non foulées,
La brute qui rugit sous les nuits constellées,
Qui rêve et dont les pas fauves et familiers
De l'antre formidable ébranlent les piliers,
Et qui se sent à peine en ces profondeurs sombres,
A sous son fier sourcil les monts, les vastes ombres,
Les étoiles, les prés, le lac serein, les cieux,
Et le mystère obscur des bois silencieux,
Et porte en son œil calme, où l'infini commence,
Le regard éternel de la nature immense.

Juin 1842.
Qui voudra voir comme un Dieu me surmonte,
Comme il m'assaut, comme il se fait vainqueur,
Comme il renflamme et renglace mon coeur,
Comme il reçoit un honneur de ma honte,

Qui voudra voir une jeunesse prompte
A suivre en vain l'objet de son malheur,
Me vienne voir : il verra ma douleur,
Et la rigueur de l'Archer qui me dompte.

Il connaîtra combien la raison peut
Contre son arc, quand une fois il veut
Que notre coeur son esclave demeure :

Et si verra que je suis trop, heureux,
D'avoir au flanc l'aiguillon amoureux,
Plein du venin dont il faut que je meure.
Un serpent, s'élançant du tronc creux d'un vieux chêne

Darde son noir venin sur l'aigle ami des dieux.

Le noble oiseau s'abaisse et sa serre hautaine

A bientôt châtié le reptile odieux.


La bête, qui tordait ses anneaux avec gloire,

A son tour est blessée au flanc et le bec d'or

Du roi des airs, tout rouge encor de sa victoire,

Déchire en vingt tronçons son adversaire mort.


Ayant bien satisfait ses vengeances sublimes

Et bien rassasié son ail de sang vermeil,

L'aigle alors jette au **** ses dépouilles opimes

Et, l'aile ouverte au vent, vole vers le soleil.
On dit communément
"La plus belle fille du monde
Ne peut donner que ce qu'elle a"
Dixit Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort. Et il poursuit :
"Ce qui est très faux : elle donne précisément ce qu'on croit recevoir puisqu'en ce genre c'est l'imagination qui fait le prix de ce qu'on reçoit"
Voilà ce que tu me fredonnes en boucles
Pour me faire comprendre que tu es ma muse
Et tu me chuchotes que tu es généreuse
Et ce généreuse-la génère en moi des génies et des elfes et des étoiles
Géantes
Tu me donnes des ailes et je me gonfle et m'élève et je me fais Musc.
La plus belle Muse du Monde ne peut donner que ce qu'elle a.

Ce que tu possèdes, Muse, c'est ce venin de ton ombre qui m'empoisonne
Et moi Musc, je t'apporte en dot son antidote dont je foisonne.
Kanak Kashyup Jun 2018
My metaphors moisten by the sprinkles of your venin. Instead of that, they spill ambrosia in your abode.
The numbness in my words are the loudest screams on the silver pages of your grimy and torn diary.
The flower of euphoria blossomed in your garden, piercing my skin with intense thorns & my heart screeches.


©wheneyesnarrate
Ô doux parler, dont l'appât doucereux
Nourrit encore la faim de ma mémoire,
Ô front, d'Amour le Trophée et la gloire,
Ô ris sucrés, ô baisers savoureux ;

Ô cheveux d'or, ô côteaux plantureux
De lis, d'oeillets, de porphyre et d'ivoire,
Ô feux jumeaux dont le ciel me fit boire
Ô si longs traits le venin amoureux ;

Ô vermillons, ô perlettes encloses,
Ô diamants, ô lis pourprés de roses,
Ô chant qui peut les plus durs émouvoir,

Et dont l'accent dans les âmes demeure.
Et dea beautés, reviendra jamais l'heure
Qu'entre mes bras je vous puisse r'avoir ?
Dedans des Prez je vis une Dryade,
Qui comme fleur s'assisoyt par les fleurs,
Et mignotoyt un chappeau de couleurs,
Echevelée en simple verdugade.

Des ce jour là ma raison fut malade,
Mon cuoeur pensif, mes yeulx chargez de pleurs,
Moy triste et lent : tel amas de douleurs
En ma franchise imprima son oeillade.

Là je senty dedans mes yeulx voller
Une doulx venin, qui se vint escouler
Au fond de lame : et depuis cest oultrage,

Comme un beau lis, au moys de Juin blessé
D'un ray trop chault, languist à chef baissé,
Je me consume au plus verd de mon age.
Noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues
Vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs,
Le sinciput plaqué de hargnosités vagues
Comme les floraisons lépreuses des vieux murs ;

Ils ont greffé dans des amours épileptiques
Leur fantasque ossature aux grands squelettes noirs
De leurs chaises ; leurs pieds aux barreaux rachitiques
S'entrelacent pour les matins et pour les soirs !

Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges,
Sentant les soleils vifs percaliser leur peau,
Ou, les yeux à la vitre où se fanent les neiges,
Tremblant du tremblement douloureux du crapaud.

Et les Sièges leur ont des bontés : culottée
De brun, la paille cède aux angles de leurs reins ;
L'âme des vieux soleils s'allume, emmaillotée
Dans ces tresses d'épis où fermentaient les grains.

Et les Assis, genoux aux dents, verts pianistes,
Les dix doigts sous leur siège aux rumeurs de tambour,
S'écoutent clapoter des barcarolles tristes,
Et leurs caboches vont dans des roulis d'amour.

- Oh ! ne les faites pas lever ! C'est le naufrage...
Ils surgissent, grondant comme des chats giflés,
Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage !
Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés.

Et vous les écoutez, cognant leurs têtes chauves,
Aux murs sombres, plaquant et plaquant leurs pieds tors,
Et leurs boutons d'habit sont des prunelles fauves
Qui vous accrochent l'oeil du fond des corridors !

Puis ils ont une main invisible qui tue :
Au retour, leur regard filtre ce venin noir
Qui charge l'oeil souffrant de la chienne battue,
Et vous suez, pris dans un atroce entonnoir.

Rassis, les poings noyés dans des manchettes sales,
Ils songent à ceux-là qui les ont fait lever
Et, de l'aurore au soir, des grappes d'amygdales
Sous leurs mentons chétifs s'agitent à crever.

Quand l'austère sommeil a baissé leurs visières,
Ils rêvent sur leur bras de sièges fécondés,
De vrais petits amours de chaises en lisière
Par lesquelles de fiers bureaux seront bordés ;

Des fleurs d'encre crachant des pollens en virgule
Les bercent, le long des calices accroupis
Tels qu'au fil des glaïeuls le vol des libellules
- Et leur membre s'agace à des barbes d'épis.
NATO’s in the House

NATO’s squatting in the shack —
Orc will drive the ******* back,
All the way to Berlin’s gate —
That’s the hog’s deluded fate.



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“Soft and Fluffy”

In this world of gloom and grime?
Then you're either dumb through time,
Or a scumbag through and through —
Pick your side, it's up to you.

If you're wise and clean, upright —
Show your thorns, prepare to fight.
Or the freaks will chew you raw,
Like a sandwich full of flaw.



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Orcs. Discord. Shadows. Night.
How to lose your mind just right?
Only madness lets you rot
In this Filth, where Light is not—

Where the thread is lost, then severed,
Soul for Nothing sold forever.
Hee-hee-hee and ha-ha-ha—
“Mind” of a MAD SLAVE. Voilà.



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The Dead Man’s Dread of Death Is Real
A chasm deep — too dark to feel.
For he had never truly lived,
Just spewed the fumes the world once sieved.

Though mind-born was that toxic gas,
It rots much worse than *****'s rash.
The dead are many — here's the catch:
The ones alive? A tiny batch.



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The Abyss Is Deep

The abyss is deep,
Will is fast asleep.
Slavery runs steep —
Fools are theirs to keep.

Doomed by cunning lies,
Silent, vacant eyes.
In their minds, the cries
Of dead, recycled whys.

Darkness clouds the mind,
Clarity — rare find.
Few still dare to groan,
Most just kneel — like stone.

Think they’re free, and proud.
Cheer the beast aloud.
Bold and twisted fraud —
He’s their living god...



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Weep, Executioner

Weep, executioner — the end is near.
The final match is lost — drop the veneer.
There’s divine revenge for every lash,
Even slaves will get their share — no cash.

You won’t sneak into the world beyond,
Not for free — there is no magic wand.
All your games are over, debts are paid,
Fools will die the way they played and prayed.

None deserve the life they claim to live —
It’s a wake. There’s nothing left to give.
Only those with souls still strong and clear
Might be judged — and vanish from down here.



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Salt on Wounds, or Pain as an Indicator of Evil

Pain? Fleeing pain won’t help,
It’s the marker of the evil’s swell.
Choking without Will, you’ll find
The pain grows deeper, hard to bind.
Wounds? Then salt will ease the toll!



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To Hell Led by the "Experts"

Mouth sealed tight,
Ears stuffed with plugs,
The "expert" ready,
Drowned in the muck.

Close your eyes?
No, filters are better—
"Living" with "success,"
Forgetting the weather...



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Pseudo-Science at War

Humanity in the act of "knowing"?
Vivisection as its method!
Ancient wisdom spoke of a different showing—
Anthropocosmic truth, not "gnome" fettered.

Man’s not just flesh, but Spirit and Awareness,
With the brain as mere receiver,
Deceit, fraud, and all things unfairness,
Are everywhere in "science," a believer.

Speak not of truths that make them squirm,
Grants and titles will follow,
Degrees for selling your soul firm,
Exchanged for coins that are hollow.

Not knowledge, but manipulation—
For those who spread the lies,
To keep the people in frustration,
In a war of Spirit, where truth dies.



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Burn with the verb?

All around is dark,
Brains turned to dust,
Hee-hee, hee-hee,
No light, no spark...



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The Sun-faced Führer

The Führer’s the best,
He clears the skies,
Builds fools and sends them,
With a howl, to lies.

Leads them to slaughter,
And brings with pride,
New fake diseases,
While the vermin collide!



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Expression Through Things

The moon-faced self I show,
Intoxicated by dreams that flow,
Forever digging for my gain,
While all else is thought in vain.

Everything but this "digging" spree,
Is nonsense here, you see—
(Except for food, *****, and ***),
Your pride grows with each flex.

Pride and things—a tough expression,
Hard to find, without aggression,
What’s not in curse: DECAY,
Wretchedness, soul and heart dismay!





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The True Colonel

"Our Colonel was born with a grip,"
He cursed with fury on his lip,
And for the BEASTS, he'd always wait—
"Meat assaults" he’d plan, a cruel fate.



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Successful Poetry

To burn with words?
Or straight to the fire?
No, better to lie
And betray with desire.

Lie: a little rhyme,
Seems like a bag—
Pour any nonsense
In, let it drag.

They'll eat it up,
Then ask for more lies.
It’s all the same,
When Illusions arise.

In minds, they dwell,
Only ******* will
Comfort them all.
THROUGH *******, SUCCESS CALLS!



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"Religious" Fast

Fasting, a fast to guard the murk
Of false religions, where demons lurk.
Much satanic dread in their teachings—
A guarantee of slavery's preachings.

You’re God’s servant... "The Black Magician,"
Who sees all believers as mere submission,
Doesn't trust the fog, wants to find the light—
To break it down, to seek what’s right.

Finding truth in books is tough—
For everywhere, they lie enough.
Introspection, the only way,
To cast aside the lies, to sway.

Seek your answers from within,
Not sparkling gems or golden spin—
The path grows harder, sadder still—
Look for the primal form, the will...



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The Tightrope Circus

Word-juggling acrobats perform —
They make "bears" pedal in a swarm,
Set "tigers" growling on their stands,
As madness claps with ****** hands.

A clever trickster’s sleight-of-thought
Turns cheap deceit to something taught.
"Sheep" in the bleachers stare, entranced,
While muzak keeps their brains entrapped.

Between the acts — a lullaby
That seeps into the mind — and why?
The circus wobbles on a wire,
Each soul contorted in its fire.

But when, from far, you glimpse the scene
And light it with a thought that's clean —
You’ll see: not art, nor grace, nor flair —
Just Evil’s boil, festering there.



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At Rock Bottom

You won’t just “fall apart” — no way —
If you are whole, you’re built to stay.
No cultured gloss, no artful lie
Can fake that core or clarify.

“Culture” teems with sweet deceit —
But wholeness walks on its own feet.
Creation stands, rebellion too —
Rebellion from decay we brew.

Decay is not some random curse —
It’s planned, designed, and getting worse.
By scheming beasts with soulless eyes
Who feed us doubts and rigged “whys”.

Resistance is the sacred fight
That only brave ones get quite right.
Ditch fear, embrace a sharpened view —
And make — that's what the strong ones do.

Unshaken like a cliff you’ll be.
So rise — rise far above the sea
Of broken depths where breath is tight —
Up high alone you’ll find the light.



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Junk Science

They sell us guts and "breaking news" —
New trash, new ways to twist the views.
Deficiency pretends to seek
The truth — by smashing logic weak.

Absurd their lens, profane their scope —
They’ve scrubbed out Spirit, Light, and Hope.
The sheep still nod, still eat the rot
That Satan’s hired agents brought.

To serve the Dark — that is the deal
To earn a paycheck, stamp, or seal.
They "teach", they "heal", they sell you fear —
The job’s insane — and yet it’s here.

So madness floods the meekest brains,
And seeps through universities, chains
Each mind in sterile, twisted schemes —
As “science” slips into sick dreams.

This whole ****** house of fraud and lies
Is now a madhouse in disguise.
And CowID — hell’s favorite con —
Has shown: there is a lower bottom.



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Aging Children of the Dead

Aging children mourn the past,
Though youth’s illusions didn’t last.
Now dullness reigns, and ****** aims
Have drained their strength in petty games.

They locked in place the mindless schemes,
And never questioned shallow dreams.
Though traps were set, and lies were dense —
A soul could fight with common sense.

But no — their drives were led astray,
To chase for junk and cheap display.
For status, praise, or some connection —
They called it “luck” or “life’s direction”.

Aging children lost the game,
Still playing small and calling it fame.
Each chance to grow they tossed aside —
Till CowID slime laid bare their pride.





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Fell from the Tree

They charge the poet just to speak —
To print, promote, or dare critique?!
But hush now — quiet! hush — don’t shout! —
The poet’s time is running out.

To live in fascist filth today —
Where once mere life brought soul dismay?
Now deeper still the nation’s drowned,
It’s hell below the burial ground.

You’d have to crash from heights insane
To write down here and not feel pain.
What’s left? Just gather all your rage
And blast the verse right off the page!

Will that explosion shake the scene?
Who cares? Just tear apart the screen!
Only in blasts the soul still fights —
So **** their “heaven” — light the night!





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Serving the Führer on Contract

The Führer barked — and off they sped,
Like hunting dogs, their eyes blood-red.
For cash they swarmed, a rabid pack,
To stab the old and shoot the back

Of women, children — every prey.
Hell’s got a thousand games to play,
And he plays all with fervent thrill —
These murders come with a paid bill.

The "doctors" killed with steady hands
Through CowID's obedient plans.
Now once again, the script is back —
They serve with guns, they love attack.

In coats with pus-stained, yellow sleeves,
They preach while every patient grieves.
A license grants them death and pay —
And grinning, they inject decay.



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Junk Science

Got gaps in knowledge? Fill with crap.
Then chase some grant in this clown trap.
Just sell the tale they pay to hear —
The truth? It’s nowhere even near.

Fulfill the order — **** for pay,
While real hitmen take the day.
New strains of lies are brewed and spread,
And people swallow till they’re dead.

Supply the press with “proof” and flair —
The Dark will fund it fair and square.
Another bucket’s on its way —
Of filth disguised as sweet “hooray”.

And once they sell it as “research,”
The herd will kneel, the herd will lurch.
Deeper in dung they sink, content —
Obeying what “the science” meant.



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So-Called "Law"

The "law" has sold our conscience cheap,
It binds us tight, it makes us weep.
Only dullness hears the sound —
Of chains that twist and weigh us down.

Repression’s all that’s left to see,
“Freedom” must be ripped and bled.
CowID’s test — Darkness comes to be,
It sweeps away, and we’re the dead.

They care not for our laws or truth,
Wipe their ***** with the proof.
From the press, there’s no escape —
Through them, they rule the ******* ape.

To those who still have human worth,
It’s hard to fight this poisoned earth.
Through the press, the beasts will lie,
Driving mindless herds to die.



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The Sheep and the New Gates

New gates — a screen’s the way to see.
Behind the updates — enmity.
New haircuts, too, and "care" they sell,
The fools will buy, they can't rebel.

The donkeys will roam through every gate,
Their "path" is there, to fabricate.
They'll lie again, just like before,
The "path" leads down to that same door.

In the ravine, the slaughter mills,
History repeats, and so it thrills.
They’re happy while the gates still shine,
But turn the corner — they're next in line.





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The Real Infernal

The unreality of all we see,
A prism of delusion, twisted, free —
Perception warped by hellish light,
That’s Reality — a shameful sight!

Delusion’s constant, never fades —
Attacks from youth, in heavy shades.
Few remain unbribed, untouched —
Truth’s like smoke, it’s barely clutched.

The selfless few will fight to show
The Total Delusion that we know,
The more they lie, the more they feed —
On lies that drown and plant the seed.

Delusion rings in every lie,
A circle built to multiply.
In such a world, the only cure —
Is spirit's strength, pure and sure.

Only the Purest Spirit sees
The depths of hell, the inner keys.
It sharpens mind, and though it’s hard,
In Hell, you rot — but still stand guard.



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The Spoke in the Wheel

It’s not a dream, it’s not a thought:
A spoke is trapped — the wheel it sought.
It merges with the turning gears,
And down it spins to muck and tears.



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The Stoner, the Thief, and the Doctor

The stoner’s high, the bureaucrat steals,
The satrap grumbles, and it feels.
That’s it! he says, all justified —
The donkey, "Doctor," glorified.

He cuts the ears with all his lies,
We’ll hear no truth until we die.



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All Private Affairs

They’ll wreck your private business quick,
With "laws" and acts — a deadly trick.
Underhanded, they'll attack,
Like a terror act, they’ll strike you back.



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Mario, Mario, Marionettes

Mario, Mario, puppets dance,
A haze of lies, a deadly trance.
They strike the mind with foolish slander,
Keep your ear sharp in this false lander.



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There Will Be Summer

Summer’s coming, songs will fly,
A lot of tunes beneath the sky.
Inspiration won’t depart,
It lingers deep within the heart.



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Make Songs, No Matter What

Make your songs — no matter how,
Through the verses, rise again now.
The task’s simple, in the end,
If your Heart’s strong, it will transcend.



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Shaitan and the Sheep

Shaitan. The Sheep.
He’s worse than Hell!
Though Hell’s persistent,
The Sheep’s so dull —
Through this, all Evil,
Spreads like a spell.
Look at the world through a twisted lens:
Shaitan and the Sheep —
A bond that never ends.
The path to fascism
Is through masks and helmets.



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"Donbeat Bombas"

"Donbeat Bombas" — at the start,
They shelled their own, to tear apart,
A conflict sparked by hateful hands,
A HELL of a FASCIST LAND!!!



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Hidden and Open Satanism in False Religions

Tap-tap-tap —
The road to "bliss,"
A filthy swine
Heads for the eucharist.

The fat priest
Feeds the FLESH,
With blood, to feast
On the WASTELAND's mesh.

"Eat the others!"
Has always been the creed,
A madman’s scream
With CANNIBAL NEED.





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Revenge Lasting a Lifetime

The string has snapped,
It was my patience.
What’s left behind?
Of course, it’s vengeance!

Cold is the mind,
But the Heart is fierce:
Not to act quick,
But to resist the tears.

With that fiery wrath,
Fill your life’s span —
Die with honor,
Remember the pain.





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Not "With Greetings"...

No "greetings" here!
To bear the lies,
That follow chains,
The Spirit’s rise.
Cleanse your ear
From servant's trash,
Their foolishness,
A darkened flash.
Through all the noise,
They spread their lies,
In chaos’ guise.



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The Inescapable Herd

The herd’s inescapable —
It only grows.
How vile it is
To hear the lows!

To look upon it —
Better blind your eyes!
If it’s not “greetings,”
Stay away — it's madness in disguise!



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The Spiritual Path

Don’t take others seriously,
Their lives are outward, not within.
Direct your thoughts and focus, see,
The one true Spiritual Path begins.



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The School Program

A sawmill, that’s the plan,
Logs and planks to shape with care,
To churn out only brutes and thugs —
They’re easiest to lead to despair.



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Shame and Laughter

CowID is Shame,
Where Reason sleeps,
And Spirit's slain,
For most of them —
The BEASTS ascend.
The world’s just a joke... in the end.



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Donbass

Donbass is "ready" —
The "liberator"
Sent all the men
To fight, the "warrior."

Not long they’ll thrash,
Struggling in vain —
To fight for orcs,
They’ll die in pain.

A shameful death,
Amidst the lies.
To the slaughterhouse —
Forward, fools, and die!





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Animal Life

Animal life —
Wake up, be wise!
The wretched herd
Fills up with lies.

How few are true!
How many schemes,
Of filthy fiends,
To craft false dreams...





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Locked in a Cell

Locked in a cell —
A TV cell,
The idiot box —
Chains tighter than steel.
The people, now slaves,
In its grip they kneel.



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The bomber brings a world of peace—
On barren land, all strife must cease.
The world’s a target, clear and wide—
The sharpest shot will turn the tide.



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The Vipers' Nest

A writhing nest of soulless snakes —
They squeeze the weak, then fight
For bigger shares and fatter stakes
With venom as their right.

The more you bite — the more you take,
The bigger grows your slice.
While smaller snakes, too slow to fake,
Are crushed without a price.

It’s warm and snug inside that pit,
If you can fight as one —
The fiercest get the biggest bit,
And feast until it’s gone.

This nest is vast — a crawling blight,
Best keep your distance, friend.
It’s always hungry, day and night...
Look out, you worm — defend!



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Solitude

In solitude, you feel no drive
To change the self you know —
A place where daring dreams survive
And bolder visions grow.

The odds are good, the path is clear,
No need for joy's disguise.
If you're not chasing "pleasure" here,
Then muse and fire arise.

All bonds and noise — that tangled blade —
Can cut ambition down.
It carves through dreams so deftly made,
And leaves the spirit drowned.

But solitude preserves your spark,
Lets effort freely live.
Without creation — all is dark.
And life has naught to give.





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Permanent Surrealism

What once was "social realism"
Now reeks of pure surreal.
Red banners fly — no enema,
But minds expect the deal!

A giant purge in noble guise,
It cleansed the brain with pride.
Its dogma banned all thought outside —
"Think only as prescribed."

The priest once swapped that script for "God,"
But sang the same old song:
"You're free," they say — with shiny gloss —
But kitsch still drags along.

That kitsch today wears trendy clothes —
A film, a flashy beat.
The world’s gone fascist — head to toes —
Yet dopes scream “choice!” in heat.

CowID unmasked that sacred "right,"
That "freedom" — such a mess!
We'll march again with heads held high…
Into the End, no less.



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"Socialite": A Short-Lived Delight

The “socialite” tale won’t last for long —
It’s forced, it’s hollow, thin.
Fatigue builds up, the nerves go wrong,
And emptiness eats within.

Where purpose dies, no light survives —
Just Darkness takes the throne.
Their “grandeur” is just spoiled drives,
No Honor. No Thought. Just tone.

They serve the BEAST with plastic grace,
Obeying soulless brutes —
That polished mask, that shining face
Conceals corruption's roots.

They melt and mold to fit the role,
Their gloss a failing shield.
Only the Makers keep a soul —
Humble in form, yet steeled.



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"Flowers of Life"

“Adults” have children — living toys —
To fill the void inside.
Their friendships fake, their pleasures noise,
They breed more loss and pride.

Be it in spirit or in coin,
That poverty runs deep.
The law of likeness will rejoin,
And leave its messy streak.

Only a surplus, fierce and bright,
Can raise a child to bloom —
That power born of inner light,
Of grown, unfaltering room.

Maturity — the truest grace,
No treasure shines the same.
With it, no fool shall take your place —
Without it, all’s a game.



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The Law

The Law forever stands on guard —
It seals the prison gate.
Its rules are penned by demons hard
In "democratic" hate.

It weaves a thread of "rights" so thin
Through legal filth and shame —
A thread that binds the slave within
The system’s very name.

When three in four are poor and blind,
The world becomes a jail.
And "leaders" — bait for those inclined
To chase a holy grail.

For those who rise just build the chain
That keeps the masses bound.
No ancient tyrant need remain —
New laws will soon be found:

A flashing screen, a legal twist,
To blur the core of life.
While in the shadows, evil fists
Prepare the next world strife.

Degeneration codified —
That’s Law’s true, hidden face.
It only acts with wrath and pride
When crushing truth or grace.

Through acts and "bylaws" they deploy,
They **** the world by ink —
True terror wears a clean decoy.
They lie more than you think.

So take your "sacred constitution"
And flush it down the drain.
When judged with honest resolution,
It screams: "They **** again!"

That war and CowID made it plain —
The filth is system-wide.
Obeying BEASTS brings only shame,
Unless you’ve lost your mind.

The Law is written for the *** —
Not minds that dare to shine.
The Soul alone can break that glass
And race toward the Divine.



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"Life's So Good!" — this phrase could sum
The state of most we see.
For madness speaks with keys to some,
In waking delirium, free.

All those who prattle, lost and low,
They **** the mind with lies.
"Normal" here is just a show —
In Hell, the noise defies.

Through intuition, Truth will free
From mind's deceiving trap.
You’ll see the fools in misery,
Trapped in their verbal crap.



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Pennyless as an Endangered Breed

We’ve got the cash, but greed holds sway,
A wicked force through every dime.
The common folk won’t dare to say —
In them, the pennyless is crime.

But is it madness, when they lack?
Here greed’s a "norm," and so it grows,
The stench of filth will lead them back,
Teaching slaves to serve their woes.

School will teach them, all in line,
Few realize the truth they’re sold:
For cash, they bend — a twisted spine,
And only fools will stoop for gold.





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School

To trust in science, bow and bend,
Is what they teach — no other way.
They call it school, but in the end,
Hell won’t let you stray — just eat decay!

Decay of thought, where slavery’s hid
Behind a “light” that’s full of lies.
In “democracy,” a tyrant's bid,
The school’s true goal is stunted minds.

False science preached by proto-priest,
While Spirit’s heresy is banned.
The rack and stake are now deceased,
But Bred Decay strikes harder, unplanned.





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The Global Pen

The sheep’s grown used to this foul pen,
It feels like home, where guts are thinned,
Shorn and led to slaughter's door.
CowID's the sign, and so is war —

A first step taken. The pen will grow,
Not a red flag, but a white will show.
They'll widen it, with poison stronger,
As the media attacks, it stinks longer.

White flag, with red cross clearly seen,
Look around — all here’s in vain, obscene.
The beasts, through media, drive them on,
The sheep don’t care — it’s all a con.





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Lie Upon Lie

Lie upon lie, and let them grow —
And you'll build a "wonderful" world, you know.
But dog’s dung is all you’ll find,
Where falsehood's idol rules the mind.

And on top, the MADNESS reigns,
Wild and, at times, a twisted gain.
For every question, the answer's clear —
More lies piled on, the plague is here.



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Agony of the World

What to do in this agony,
Complain, or still wait
For cheese that’s free,
As the world’s twisted fate?

Spirit’s desire,
With the belly on stake,
Considers this fire
The law we must make.





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The Few Are Right

The few are right, but praised, they won’t be,
They’ll be hated, not set free.
To honor them? The traitor's way,
Is what the world will choose to say.

Being right is dangerous,
To the dull, the voiceless, furious.
But with the traitors, oil's applied,
And “cheerful” is the lie they hide.



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The Fog of Infernality

To "accept reality,"
That is, infernality —
One must become a creature,
With a mind that's lost to feature.



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Globalization

The simple SLUDGE —
The sheep are glad.
The pen’s a grudge —
The vermin trim them bad.

Then comes the skewers —
"Care," they cry aloud.
The sheep are sure,
To Madness they’re bowed.



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Bitter Consolation

A bitter joy —
To write a rhyme:
It takes some strain,
Silence leads to grime.

To burn the rot —
A task too steep.
Fortune’s tale,
In soulless heaps.

So many are soulless,
Bigger every day.
The time is here —
Rot will burn away.

The sun grows stronger,
Shining, it will burn,
Turning all to ash,
The foul, decaying urn.





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"Carefree Childhood"

A play of the children
By the rotting slaves —
At home, they’ll meet
Hell, crafted by knaves.

Their fate they’ll destroy,
As if they're the foe.
They’ll "love" them with lies
And lies they'll bestow.

The family’s a mess,
If slavery's not known.
All is made of spite,
"Kindness" overthrown.

Falsehood veils the shame,
Truth’s long been erased.
You’ll step out, half-dead,
To a life laid to waste.



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Final Stop

"Men are like dice: we throw ourselves forward into life."
— Jean-Paul Sartre

Sartre was wrong — you’re not the one
Who casts the dice beneath the sun.
It’s vermin hurling lies instead,
And you slip with the herd ahead.

This farce of life won’t shift the game —
Chance plays no role in slime and shame.
Through lies, the blind and slow all crawl,
Toward Decay, through salt — and fall.



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Evening Dullness

The ***** called Boredom won’t attack —
A brand new day is on the track.
You’ll sleep it off, then slave again —
And boredom’s back by evening’s end.

It feeds on dusk like sacred bread.
A poet’s life is truly... strange:
You’re drained by lines inside your head —
Yet write again. You chase the range

Of PHANTOMS in each aching phrase.
Much better to, in midnight haze,
Go search once more (though never quite...)
For dreams that vanish out of sight.



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Makhno’s Tachanka

Makhno’s wild cart
Tore Austrians apart —
Turned ranks to muck.
Now fools run amok,
All “Austrians” anew,
In squads of stinking goo,
Thrown at the wise. But lo —
The Word strikes hard, like so!

Now poems charge instead,
Tachankas forged in lead.
This filth won’t make us kneel:
We fell — in horror — real!



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Winnie the Pooh and Piglet Kebab

There’s sawdust swirling in my head —
Not simple — finely tuned instead
To screams and shrieks both night and day.
Not duty — joy! I like it that way.

The media leads the bears in rows
To chop up Piglets — that’s how it goes.
It must be done — no time to sob:
The meat won’t walk into the kebab.





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Under the Pressure of Madness

To slaughter like to celebration —
March on, oh crowd, in grim elation!
Refuse to join? Then you’re a traitor.
Your punishment is coming later.

A brand-new Führer leads the chase,
A master of decaying grace —
Makes ******, Goebbels look like jokes,
His Mirages choke and smoke.

“Lies like Trotsky” — that’s passé.
This clone breaks bottoms all the way.
His sheer INSANITY barrage
Can pierce through any deep mirage!





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The Surrealism of Verse

The river, frozen, casts a spell —
I long to swim its icy shell.
For winter is the poet’s time,
Though pools aren’t great for soaking rhyme.

That “soaking” bit? Just rhyme’s caprice —
It leads you off like some disease.
Your lines — like reefs in desert land —
Make sense no more, but somehow stand.

No sunburn here — I burn inside,
As madness sweeps across the tide.
I count the days till warmth has won —
The river drowns the nonsense. Gone.



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Peace to the World?

"Peace on Earth!" The mouse gets cheese.
But is it peace, or just a tease?
Is “the people” just a rat
In a trap — imagine that!

Ruled by ****, half-demons grinning,
Schemes on schemes — there's no beginning.
Wars and CowID mark the start...
SHAME and DISGRACE tear us apart!



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The Sheep and the Kebab

The kebab’s a nightmare for the sheep —
A twisted tale, so dark and deep.
To the slaughterhouse they march with cheer,
Praising Darkness, drawing near.





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In Hell. In Madness.

In Hell. In haze.
All's lost, it seems...
What will I find?
Just rot and dreams.



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My Poems That I Don’t Like

The fleeting verses that I despise,
Will find the greatest praise, no surprise.
Who complains of excess in art’s design,
Is like a miser, losing his dime.



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The Ruling ****

Till the last soldier’s gone,
With a mandate to press on...
And that **** will forge, with glee,
The mandate, never paying the fee.



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Dogmatism of Pseudoscience and Its Aims

Dogmatism’s in excess, you see—
A pseudoscience, dear friends, indeed:
A heap of lies and utter dross,
That ne’er shall wear its truthful crown.

For those who pay with endless cash,
Replace pure faith with false preaches;
They heap on drivel meant to clash
With change that soon their hearts beseech.

Then comes a camp of digital guise—
A brand-new order, sleek and odd:
Truth confined in buggy, flawed devices,
A chip in hand, the urban guard.

In this charade of feigned disease,
The “cures” turn venom for the meek.
Submission’s praised—in such a breeze—
For humans, not for cattle, we must seek.



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The Devil and the Sheep

The Devil. The Sheep.
He’s worse than hell itself!
Though the Devil’s stubborn,
The Sheep’s so **** dull!
All Evil flows through this —
To the world’s cold, lifeless corpse.
Look through the prism clear:
The Devil, the Sheep —
A single, deadly link.
And the path to fascism
Is masked by helmets thick.



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Twilight of Mind in the Global Camp

"Errors multiply on a wrong path."
— Francis Bacon, 17th century


The herd, misled by “noble” visions,
Still hunts for joy that isn't there.
That road leads deep to dark divisions—
And dusk already chills the air.

Now twilight falls. And evil’s thriving,
Spewing dumb lies like CowID.
Deceit and fear are unforgiving—
They’ll crush the last of minds that see.

The Camp stands watch, its rule enforcing:
That none with sense shall have a say.
No dawn for us. The brute, unknowing,
Will drag the world the other way.





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Furious Verse Flies Like an Arrow

A furious verse — it flies, it burns,
You barely catch it, hand still shaking.
Don’t just write — let wrath take turns,
Be yourself — a shot worth making.

If the bow is tuned and steady,
Every arrow finds its way.
Now the question: who’s the enemy?
All the sick minds in decay!

Lone and raging, still I’m standing—
Crowds of madmen all around.
Should I master fire-branding,
Let my poems torch the ground?

Incendiary bombs I’m loading,
Feathered well in rhyming flame—
Drop them on the catacombing
World where we decay in shame.





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Outworn Forms Are Swept by Death

Outworn forms, by Death's own making,
Are swept away — that’s Life’s domain.
Believe the Inner Light, unshaking:
It shines through Time — though mules complain.

And if for ages, fools and losers
Keep choking Earth in stinking smog,
Then Life itself may lose its users—
Death clears what’s bent. That’s nature’s log.

When Satan’s rot commands creation,
Let Armageddon break the chain.
Don’t fear — embrace the grand salvation:
It frees the Soul through sacred flame.





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Dominant Theories and Ideologies

One-sided freaks — deranged, unstable,
Phase-shifted minds beyond repair —
They'll triumph, sit at every table,
Their dogmas poisoning the air.

Their twisted "truth" becomes the beacon
For brainless herds who chant along.
Together, they will crush what's weakened—
And praise the rot that makes them strong.

These monsters rise by foul selection,
The **** promoted to the throne.
That’s how we reached this low infection,
Worshipping the mindless drone.

Leninisms, Freudish isms—
All that intellectual trash—
Are loyal tools of new fascisms,
Each a blight, a brainwashed rash.

They shove this garbage down from childhood,
**** off reason, shame, and pride.
All their "doctrines" serve the vilehood—
Darkness geared for genocide.





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Free Interpretation of Mythical (and Not-so-Mythical) Figures

The toilet floods with **** and lies —
Behold the world, in full disguise.
Not a slave, nor orphaned soul?
Then run — the Satyr’s in control.

He’s not some goat from ancient song,
His beastly will has ruled too long.
He came here early, claimed the stall,
And made the mindless hordes his thrall.

He’s Satan too — just change the name.
Obey him, and you bear the shame
Of scorning Spirit pure and bright,
While kissing demons robed in night.

No "higher powers" guide this mess —
The myths just sell us noble stress.
You crown a skeleton in dust?
He'll be your "god" — and earn your trust.

Even "best" gods are a scam:
Myths for fools — a mental jam.
They bleach the vilest Dark with lore
And shove their madness evermore.





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Gut Sense — Stream and Surge

Lies entwine in twisted chains,
Knots of chaos, dark remains.
Truth stays hidden, out of frame,
If your mind is weak and lame.

To unwind the lie’s invention,
Watch for motives, flaws, pretense.
Though the fiends show fierce intention,
Intuition cuts — like sense.

Mind without that blade’s direction
Stays in primal, dull despair.
First, a trickle — pure connection,
Then a flood that strips things bare.

Break the blocks your mind erected,
Let the deeper current in.
Snakes and frauds shall be ejected
By the Higher Force within.

That force lives as intuition —
Feel it burn, a sacred thread.
Lack it — rot becomes your mission,
And decay your path instead.





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Implanted "Dreams"

"The less you know, the better sleep" —
Soon turns into a deathlike trance.
You shrink into a twitching sheep
As dreams are steered by sly advance.

There’s a whole dream-manufacturing
Industry of fog and lies.
And forgetting what is anchoring
Leads straight to the darkened skies.

Call it sleep or call it falling,
Through the mirror — doesn’t matter.
Truth gets drowned beneath the sprawling
Wave of lies none dares to shatter.

Wake yourself — and shake away
Every phantom, every scheme.
Hesitate not for a day —
Rot begins with such a dream.





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The Scythe of Death

Time’s a treasure — guard it tightly,
Life is frail, and death is near.
Waste it blindly, speak it lightly —
It will strike, and not from fear.

Strain your soul and mind with meaning,
Leave your mark, a jagged trace
On the world — not whining, preening,
Not in praise of empty grace.

Trash is everywhere — it's crawling,
Spawn of Dark, its slaves in tow.
Let your wound be bold, appalling —
Cut through Lies with what you know.

Time’s a teacher, strict and bitter,
And it tests what you defend:
Are you fighting with the critters,
Or has Madness reached your end?

In the muck, you’ll fail to notice
How you sank, betrayed, and fell.
There you’ll meet the lowest rotters —
Joining them’s a route to Hell.

Few still forge with flame and fire,
But the bootlicks crowd the land.
Mankind's circling the mire —
Only wreckage lies at hand.

Time now passes like a sentence,
Final warnings fill the sky.
No escape and no repentance...
Shall we praise the Scythe, and die?





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A Flare of Light — or Murky Glare

"What the higher soul desires lies within;
The lower seeks in others." — Confucius

The lowly beg, they tear, they cling,
For "love" and junk and anything.
But Seekers of the Real depart
The outer noise — they search the heart.

They leave behind the Bedlam’s rot,
At least in thought — they chase it not.
With sharpened sense, they walk within,
Where Light begins, not sludge or sin.

That Light alone completes the quest,
It stills the mind, it grants true rest.
The low are born of foul decay,
The high — of Light, their inner way.

So follow yours — and you shall find
A flare within the storm and grind:
A spark that cuts through all the gloom
Of souls degrading into doom.



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Just Your Average Armageddon

"The world always returns to normal.
The question is — whose."
— Stanisław Jerzy Lec

The "norm" is set by Gullets vast
That swallow Spirit, grind the Mind.
So flee the slaves of Hell amassed —
Seek where the soul’s not dumb and blind!

This world is run by fiends infernal,
Exceptions? Rare — and fading fast.
CowID dreams and cults fraternal
Grow from rot that’s meant to last.

But introspection, intuition,
Critical thought — your truest tools.
To walk the Path, outstrip your fiction,
And dodge the traps of demon schools.

For through the "self" the demons bore
Their detours straight into your Heart.
With sharp critique, just slam the door —
Purge the rot, and tear apart.

Look within — the Light is hiding,
Only insight brings it back.
And your sense will start providing
Vision far beyond the black.

This is the value left unbroken
In the Hell now cracking wide.
The Underworld — it smells the omen:
It hates collapse, it hates the tide.

The sun burns brighter, turns the heat —
The sweat lodge rises, cleansing fire!
The dullards drool in their defeat —
This steam will strip them of their liar.





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Torture

"Prosperity reveals our vice;
Adversity shows virtue's face."
— Francis Bacon


Now take a look — a steady stare —
At mobs below and "lords" above.
While pain is clawing through the air,
Don’t drown in grief, don’t beg for love.

Degenerates and soulless traitors,
A plague of vice on every side.
But where are our so-called creators?
Where has our virtue gone to hide?

It feeds on food and *** and chatter,
And passes "values" to the young —
Slave-born ideals that rot and shatter.
The few who rise are bit and stung...



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Ornaments

An amulet to banish Lies?
You won’t find that — no surprise.
Lies are sold as “common sense,”
Drilling straight through all defense.

Rock bottom? Boring. Time to drop
Into a fresher, deeper slop!
The dunce delights in his belief:
“This world’s the best!” — the height of grief.

A brighter Hell? Now that’s the plan!
A digital leash for every man.
The mob will cheer — they’ll praise the brand
That chains their necks with gilded bands.





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Allah! Allah Will Provide

“Just praise His name — He’ll see you through!”
Repeat it louder, day and night.
Your lusts He’ll shower gold upon —
Then ship you off to Paradise.

Like children beg for sweets and toys,
So “grown-ups” pray for cash and bling
From “higher powers.” Empty noise —
Paper tigers rule that ring.

No need to beg, no point to kneel:
No higher force in Hell remains.
The only voice that might still feel
Your cries… is Zoyl — and he disdains.



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The Glamour Veil

This glamour — not a noble vice —
Just blind obedience at a price.
The fools obey with hungry grins
For junk and foodstuff in their bins.

If you’ve a brain that still can burn,
You’ll find no place — no madman’s turn —
Inside this padded, howling dome
Where fascist dough is shaped as "home."

They bake up "heroes" on command —
Addicted drones, a loyal band.
And marching proud in perfect line,
They head for Camp Global Divine...





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Dust

Fascist censors run the show —
Google, YouTube, all in tow.
A culture taught to kneel and nod.
The media — a monster's squad.

Deceit and rot — the new ideal,
With sticky fear in every deal.
All serve the Devil, mask and grin —
This world is dust, consumed by sin.



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Mind — a Nest of Twisted Wires

The mind’s a nest of nervous fires,
Breeding threats as fear requires.
Fear now rules this wretched land —
Worse ahead, as planned and planned:

Fake diseases, wars, delusion,
Dumbing down through mass confusion.
That’s the goal the BEAST pursues —
To spread neurosis like a noose.



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Sharp and Loud

Loud — then sharp:
Is that choice?
Loud is just
The void's own voice.

Sharp and simple — stay awake!
Let your verses bite and break!
Sharper still — the poison bleeds.
Drink it deep — that’s what it feeds.



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Brain Drain

“Virus! Virus!!!”
Screams insane —
Death of thought,
Then off the train.

Lies believed —
Hell’s tightening noose.
“What’s the loss?”
We need more juice!

Push the numbers, make it hurt —
Punish “people,”
Grind in dirt.



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The Ultimate Price

"Nothing is bought at a higher price than a piece of the human mind and freedom."
— Friedrich Nietzsche


Madness rising,
Sales enticing.
Souls for garbage — cheap exchange:
Honor, thought, and freedom — strange

How they vanish for a screen,
Spewing filth in toxic sheen.
Hell is here — but who would know?
Chains of lies don't always show.



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Where Are You From — and Where You Head?

Where are you from, and where you go —
The riddle haunts the soul below.
For centuries they've dulled our sight:
Man falls for lies, not truth or light.

The beast deceives, the soul is weak,
The mind? A joke — don't even speak.
So don’t rely on hollow thought —
Let instinct cut the lies you're caught.



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True Effort

True effort, when it’s rightly aimed,
Is worth more than all "success" acclaimed.
For lies pile high to fool the weak,
Who trade their faith for gold they seek.

They offer money, fame, and praise,
For energy in endless haze.
But those who act with rightful mind,
Will feel the Winds of Change unwind.



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Poverty and Pain

Poverty and pain —
The Force of Will,
Of Spirit, Mind,
And reason's thrill.

The sum has torn,
It’s cracked, undone...



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Moderation

Balance, restraint —
A tested way,
But mark my words —
It breeds decay.



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"Carrot" Stronger Than Steel

A "carrot" turns the soul,
A slave who believes in lies.
Come now, get new clothes —
At the Market of Empty Minds!



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Non-Sellability

Great efforts, yet frail fruits,
Does that drive you to despair?
If it’s for yourself, the pursuit,
The judgments won’t compare.

All ratings, hype, and noise,
Are just mere froth on top,
While money’s tempting, false,
It pulls you down, won’t stop.

Efforts of the mind and soul,
In a world so lost, so grim,
Bribed by sound, by pleasure's toll,
Dragged down by greed’s dark whim.



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The Global Masturbator of Feelings and Emotions

Strike the feelings, crush the mind,
So you’ll lose yourself, confined —
That’s the policy of freaks,
In a world of slaves, the weak.



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Cages and Chains?
The BEASTS mark
All the slaves with nonsense, while the "treat"
Is the prize in the Fascist’s deceit.



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"Normal" Madness

"Normal" madness reigns,
The one that's ruling now,
Fools are preaching,
The masses screeching,
Cold blood runs, lost somehow.
Once a stage, now gone to waste,
All will vanish, erased.



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"A Magnifying Glass" for the Soul

To magnify is to erase—
Like a bug beneath the lens.
Every glance becomes disgrace,
Every thought just weak pretense.

Peer more closely, skip the filter,
Use the glass and look inside—
See how bright illusions wither,
How uniqueness tends to hide.

Time dissolves in dull routines,
In a tiny, choking sphere.
What remains? Not human beings—
Just a mask, a grin, a sneer.

Lies are "normal", lies are countless—
Pick your flavor, take your pick.
Underneath: decay and doubtless
Cowardice and ego slick.

Few escape the crushing burden—
Since their youth, they’re taught to kneel.
Fear’s the mold, and stress the warden,
Grinding souls like dust from steel.



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The Idiotocracy

Fear smothers love, corrupts the mind,
It spreads again — a foe designed.
It rules the masses, cold and sly,
And sends its poison from on high.

The “school” installs it in your chest,
The media fans all the rest.
The fool believes what liars say —
They "comfort" him along the way.

They pump up fear through polished lies.
Lies flood the madhouse — global size.
Stack lie on lie, and soon you'll see
A nation sleepwalk, comatose, “free.”

Cast fear out with the Spirit’s flame —
A fortress none can ever tame.
Evil has minions, small and loud —
To fear those gnats? Absurd and proud.

These petty creeps — a comic blight.
Through humor we reclaim the fight.
A war of soul in full deploy
Against the world’s idiot convoy.



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The Shrinking of Mind — and the “Real” World

To shrink is death, in sly disguise.
They shrink your world through friendly lies:
“Obey the beasts, they know what's true!”
And drones march off — to work, to rue.

They shrink the world to filth and drains,
To toilet bowls and sewered brains.
They call the sludge a sacred balm —
And bleat in blissful, ****** calm.

This narrowing infects the mind,
And what you see gets redefined.
The dumb herd trudges to the knife —
No hole, no stall will spare a life.

For slaughter waits where thought has thinned,
Where beasts are served and truth is skinned.
This is betrayal’s grand reward —
Or simply: man reduced to horde.



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"Professional" Chewing Gum

A “pro” consumer, proud and prim,
Devours GMOs on whim —
Lies, junk, temptation wrapped as fun,
He gulps down filth by ton for ton.

His mind and body rot with grace —
He calls it “fuel” and sets the pace.
This “pro” just grins in his abyss,
His room a tomb of cowardice.

The gum is labeled “Pro,” you see —
With “Orbit” slapped on lazily.
A pack of gum, some cash, some screen —
And “happiness” through holes obscene.

His kids must learn this holy trade:
To dumb them down, the schools parade
A set of tools — all upside-down —
To smooth their minds and let them drown.

The schools, the media know the drill —
They grow the idiot with skill.
They say: “We plant the seeds of grace!”
But reap a limp, lobotomized face.

These “pros” are fools, en masse, enshrined —
The reigning caste: the thought-assigned.
The BEASTS adore this blessed land —
Where soulless swarms obey command.



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Brain Removal via Lies

Just multiply the global lie —
And watch the idiot comply.
He'll knock and smile at your front gate,
Syringe in hand — to "vaccinate".

A ***** is cheaper than a shell,
And hits more neatly — works as well.
The BEAST, through “health” and “expert” prattle,
Still culls the herd without a battle.

They’re not human if they trust
Rot and sludge disguised as "just."
Don’t waste breath to change their stance —
You’d have more luck with stones that dance.





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"Isms"

All the “isms” — brain disease,
Crooked thoughts dressed up to please.
Each one claws toward some “Ideal,”
Till minds forget how humans feel.

They become just blank displays,
Echoing those worn-out ways —
Primitive and crude by birth,
Bending facts to prove their worth.

The farce rolls on, a mad parade,
Till some new “ism” makes a raid —
It kicks the old one out the door,
And fills the screens with its new "lore".





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The Final Circle of Hell

Greed walks fast — in seven-league boots —
They call it “progress” as it loots.
And all around, a dulled-out mess —
The end result: dumbed-down success.

A crushing greed applies the weight,
With foolish minds to fuel the fate.
Through greed and stupid souls en masse,
We've reached Hell’s bottom — pure, dead glass.



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The Correctness of the Lonely Warrior

“Truth stands above people and should not fear it.”
— Vissarion Belinsky


Darkness rules — that much is clear.
Rot and ruin swarm the sphere.
Be the truth, or be erased —
There’s no middle path embraced.

Do not flinch — it’s far too late
To bow in fear before dark fate.
"Plagues" and wars now flood the land,
Lies grow bold on every hand.

Each year worse — decay ascends.
Fear and Falsehood run as friends.
Be the axe in servants’ eyes —
The Lonely Warrior never lies.





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The Daredevil Who Conquered Fear

Danger? Just chatter.
Slander? No matter.
Once you allow
Your boldness to shatter
The filth that floods in from the ******* brigade —
You’ll mock every vice with a smirk, unafraid.

The BEAST rules the herd through the tremble and scream —
But a wild daredevil won’t fit in that scheme.



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The Machine World

“The real threat to man is not machines or chemicals. The real threat has already entered the core of human existence.”
— Martin Heidegger


A world of machines. You’re not one? Prove it.
With CowID, with war — absurd and stupid.
The twisted spines, the vacant eyes,
The herd obeys, believes the lies.

The fuel is lies — injected fast,
Through veins they flow, from first to last.
The “men” rise up — to punch, not think,
While freedom’s just a poisoned drink.

They're proud to march — enslaved, yet loud,
Just call it “freedom,” and they’re proud.
This plague of fools will drag us low —
Past rock bottom, straight through the Dno.



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Spiritual Vision and the World's Vile Rot

Faith in “God”?
Or faith in you?
To pierce the fog,
Love what is true.
To truly see,
The soul must guide —
Or you’ll be swept
By filth and pride.

The soul untouched will rise and glow,
But join the rot — and you’ll sink low.
Detach from evil, or you’re caught —
Just one more fool the world has bought.



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The Führer of the Madhouse

Hell has frozen — here's our Führer!
Loud and proud — but not much surer.
And the crowd, once known for might,
Now believes this clown is right.

Drunk on nonsense, near elation,
In a fog of degradation,
They applaud the ashtray preacher —
The madhouse roars. He is their teacher.



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The Chance to Create Yourself

It’s tough —
But not the end.
No luck?
You missed the trend?

That excuse
Is rot for cinders —
Just dead souls
With dying embers.

Smash the wall,
Let fire rise.
Show your fist
To captive lies —

Through creations bold and burning —
Even poems, ever yearning.





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Surrealist “Picnic in the Open”

Crust of lies
On fear-made butter.
Ashes rise
Through dreamlike clutter.

Chew the lie,
Then eat the heap.
Sip some swill —
Let numbness creep,

So the ash
Becomes a view,
And your crash —
A feast for two.



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Money in the Filth

Money calls from Hell’s own pit,
And you sell your soul for it.
If your mind is sheepish clay,
You’ll call that “joy” along the way.

But this filth plays by no rule —
Beasts will squeeze you like a tool.
Wave “success” before your face —
Then drain you dry without a trace.





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Murk and Fear. A Lonely Way
Through fire, lies, and full dismay.
Stand alone beneath the hail
Of total falsehood — do not fail.

Be the brave one — hold your ground,
If your truth is battle-bound.
Truth’s your cause — the rest is free.
In war with Evil's tyranny,

Meekness is the primal sin —
So strike the dark. And strike within.





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“Flowers of Evil”

“Just focus on the light,” they say,
Forget the horrors of decay —
And in that blissful, blind retreat
The **** of Evil finds its seat.

It clings, it spreads, it haunts the air,
Its roots are lies, its bloom — despair.
And evil, masked by ignorance,
Peers through their dreams with twisted glance.





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Mirror, Mirror, Cruel and Grim...

Mirror, mirror, harsh and clear —
Who’s the fiercest one you fear?
The unbending Russian soul?
No — the khokhol plays darker role.

He strikes Russians with a glare,
Swears his strength comes from the air.
Guards each inch of village dirt —
Lest the Moskal brings it to hurt.



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Junk “Classics” and Fake School Lore

The wise one knows: when art turns dull,
It rots — a death without a skull.
In schools they feed the kids pure lies,
Fake “truths” that petrify their minds.

And once that stone is fully set,
It won’t be cracked — not even yet.
So youth, start thinking while you can —
At thirty, Mind won’t make a man.





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Feminine “Charms”

The body — battlefield,
Where soul’s asleep or sealed.
The war is sharp as steel —
And rot is all it yields.

Wrapped in glossy lies,
It lures with deadly glow.
You bite — and pay the price:
The blade will shape you low.



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Silent Slaves

Amid the shameful, swirling mess,
The minds decay, they’re in distress.
The chaos says, “We’re not the slaves,”
But in truth, they’re silent graves.



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A Führer in Zombie Disguise

A Führer dressed in zombie skin,
So dumb, you'd swear he’s just your kin —
A cousin to the fool and clown,
A soulmate to the lowlife crowd.

That crowd is vast — the final score
Of silent genocide and war.
If you’re not dull in this parade —
You’re pastry tossed in a latrine’s shade.



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Gas Exchange: Thought and Matter

The air we breathe, the world, the skin —
They twist the Thought that flows within.
Distorted well — a grand conceit —
And thus was born Debility.



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Serve No Evil Homeland

Serve no land that’s steeped in lies —
Bow to Truth, not flags or cries.
Then you'll walk a noble way,
Clean of thought, by light of day.



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The Worm’s Last Century

Was it Worm or Wretch that reigned?
Twisted times were preordained.
Change erupts — the herds start marching,
Led like sheep, their brains discharging.

Not through desert, but through waste,
Filth and fear — a bitter taste.
Welcome now the Drainage Age —
We’ve earned it well. Enjoy the cage.



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Total Censorship by Pseudo-Search Lords

“Let thoughts be countless, so no censor keeps up.”
— Stanisław Jerzy Lec


Dullness rules — and now the censor
Is your god, your thought dispenser.
Search engines obey the crown,
Cracking minds and shutting down.

So multiply your thoughts, be daring —
Don’t get used to evil’s bearing.



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The Fatal Reign of the Abnormal

Abnormals crowned — a fate relentless,
The world’s gone dark, infernal, senseless.
To feel is now a sacred rite,
While storms of lies blot out the light.



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The Slushy Fool

A dribbling dunce blocks up your way,
His head’s half-melted into clay.
Avoid him — sticky, slow, diseased,
His leaking rot is not appeased.





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Change as Froth

"Change" is froth, when shame’s the stream
Flowing through a shallow dream.
Fools call it “the past’s great voice”—
Just old foam, but not by choice.



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The Madhouse

A madhouse fool with brains of clay —
That’s the whole **** world today!



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From Hell to Hell, and Through Again

From Hell to Hell, and through the flame —
Each circle plays the devil’s game.
Yet still the herd runs, blind and glad —
A slave is dumb, but rarely sad.



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Combat Media

Slither through the slime and ****—
Is that a life? A job well done?
**** attacks where threads are thin—
Hence the stench, the creeping sin.

Subtle souls are shoved aside—
Trash promotion, truth denied.
All the rest—just dough, just clay:
Molded lies in foul array.

Rotten nonsense, mass-produced—
Vermin’s craft, unchained, let loose.
Brutes in charge—relentless freaks—
Rotting peace is all it seeks.

Yet success is near-complete:
Soon the press will serve the Beast.
Don’t you crawl, unless you’re vile...
Or you’ll choke in filth and guile.



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The Pseudoscience Fragment Trick

Smash it to pieces,
Then crudely re-glue it —
That’s “science” today,
Our god, so they bray.
But ******* who do it
Are frauds and deceivers,
And people obey —
Like sheep gone astray.

They stitch up the horror
With purpose — distorted —
A world with no soul
Is all they portray.
And once they’ve contorted
The truth they’ve aborted,
The masses will stroll
In file, led away

To pens full of chatter
And lies that grow louder,
While all that is real
Is trampled and killed.





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False Science: Detail and Blur

All on nothing dwells,
Nothing on it tells —
Twisting truth like hells
Till your conscience gels.
Wade into the grime
Of fake-science slime —
Spirit is the base?
***** it. We're the race
Of demonic pawns.
In the chaos spawns
Of our dead ideals,
Truth dissolves, it kneels.

Media will cite
Us as guiding light —
While we cut the cord
To the higher Lord.
We unleash the reign
Of the blind and vain.
To be blunt and crass:
Yes — we all are ****.





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Flying Fish

No fathead carp, for sure —
They’re heavy, dull, and proud.
A sunken kind of “pure,”
Respected in their crowd.

But some still dream of flight,
To breach the water’s hold —
Escape the swamp’s long night,
If only for a fold.

Who rises from the grime?
Who dares to leave the pond —
Where weeds, like ancient slime,
Devour those who respond?

The carp loves muck and mud,
It's home — a cozy pit.
No stirrings in his blood,
Though all around is ****.

But fly — or rot below.
There is no in-between.
Let carps adore the flow
Of sludge they deem serene.



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What Made You So Broken?

What made you so broken, so low?
Where’s the fire you once had inside?
You wander like husks in the shadow —
No soul, just a hide you now hide.

You traded your spirit for wages,
Chose chains for the sake of a bone,
Now rot in the hell that you staged —
Lashed onward by lies overthrown.

Corrupted, enslaved, and compliant,
You sink, and you scream not a word.
At rock bottom, limp and "defiant",
You don’t even see that it’s absurd.

It’s not “them” — you’re the disgrace.
No monster could dream to create
A world that would stoop to embrace
This filth you still dare tolerate.

The price? It is written in flame.
The fall — it is coming, no doubt.
When fascist delusions proclaim
Their “truth” — and the rabble buys out.



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Strain and Surge

Life is lived through grinding —
Friendship’s gone or hiding.
Push with all you’ve got — and
Weakness comes to naught.

Lone, defiant fighter —
None but he climbs higher,
Breaks from Hell’s dead zone,
Far from herds of drones.

Swinging like a pendulum,
Spent, he slumps — momentum gone.
But he will return again,
Flame will rise and burn again.

Flare up! Burn completely!
Fight the dark — not sweetly.
If you love this Hellish stay,
You're just meat — and not far from the blade.



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Little Thought — Lots of Fire

Little thought,
Lots of fire.
Count it out —
Check desire.
When emotions storm and crash,
Guard your mind — or you're just trash,
Bleating in some madhouse pit,
Broken down to barely fit.

Think too much — you’ll start to bite.
Boldness is your only right.
In this madhouse, stay alive —
Only rebels will survive.



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Ping-Pong

Ping — pong — ping — pong —
Who’s the sheep? The gong plays strong.
Ping — too weak?
Pong — a blow below.
Too bleak?
Evil plays by rules that show
Only in some film or fiction —
Truth’s a lie for mass conviction.

Ping’s the bait, and pong, you see,
Is genocide — of thought, of meat.





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Lip-Flappers

Lip-flap crew —
In deep poo.
March to "bliss" —
Mall-bound, too.
They will guide you
To the market —
There they’ll grind you
In the target.

Digital or not — who cares?
Camp or store — it's set with snares.
All looks clean, well-lit, and catchy...
Lip-***** swear that this is "happy."
Too bad truth looks less than snappy.



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Thrown Away for Nothing

****: they **** you through the lie.
Push against it — do not die,
Even when the fools surround you,
Bleeding out what strength is in you.

Fools are many, loud and proud —
In this world, the vile rule loud.
But your soul you still can keep —
Fighting on, for zero reap.



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“Professionalism” — A Cult in Disguise

Ockham’s Razor? Now a script —
A software glitch in logic’s crypt.
No one's close to thought or art;
They grunt like hogs and call it “smart.”
A poet’s word and hack’s dull spit —
Worlds apart. And we eat it.

All decays — no soul, no craft...
The "pros" just guard their petty raft.
They speak in jargon, thick and dead,
To keep out minds they truly dread.
It’s not about skill — it’s a mask, a scheme:
A gatekeeping priesthood of mediocrity's dream.



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"GazMeat", "RusAg",
And "MadTech Global" —
The boss? A ****.
The rulers? Noble...

Worms, that feast
On a corpse, decaying —
A wretched beast
That forgot all praying.

A nation crude,
Soul burnt to ember —
Vile and rude —
Too numb to remember.



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Bitter Truth, and Sticky Lies

Bitter truth, and sticky lies —
Lies get sugar, truth — goodbyes.
One small spoon of bitter pain,
Drowned beneath a sweetened rain.

First, a drop. Then comes the flood.
Bitter’s real — but sweet sells blood.
Truth’s too sharp, too hard to chew...
So they stall — and swallow you.

And the herd? They lick the plate,
Smile wide and call it fate.
"Better sweet and full of ****,
Than awake — and choked on grit."



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Templates

Cut to fit —
You’re done, that’s it.
Thought is dead
Where molds are spread.

Stuck in frames?
Enjoy your cage.
Template minds —
Template rage.



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Three-Fingered, or The Rule of the Rich

Yeltsin, dull and vicious —
How many lay in ditches?
Preach "democracy" aloud —
Or bow before the greedy crowd?
Raging at their lies and schemes —
Does that absolve your guilty dreams?..



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Lenin and the Cause of Revolution

Comrade old ChLenin,
In mob foam venin’,
Go find the villains —
The crowd has millions.
Send in the Chekists:
Some off to jail lists,
Some to be shot —
The Cause must not rot.



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The Global Prison

We laugh at our own fate,
At others, just the same,
At doom we can't escape —
The "Others" play the game.

Like inmates, locked away,
Who mock their fellow slaves —
The world is steeped in grey,
Insane and digging graves.

A cage, a vast corral —
Call it what you prefer.
The soul's dismissed as pal,
Our deck's a losing blur.

The "Others" — not quite men —
Have ruled since time began.
They planted every "truth"
To rule the mindless clan.

Force isn’t quite enough —
They'd rather plant belief,
Make fools draw blood and bluff,
And cull the Souls in grief.



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Selfish Gain

“The noble mind knows what is right;
the petty mind — what brings advantage.”
— Confucius

A world where profit wears the crown,
Where “good” is smeared with selfish grease —
The soul grows faint, the mind shuts down,
And worse to come will never cease.

The Spirit's voice is drowned in noise,
The Reason shackled, caged, alone —
We sink in greed, in fear, in lies,
And nothing saves a heart of stone.



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The Living Dead

"Men waste their lives to chase the things
they think they need to live."
— Seneca, 1st century AD


Life slips by — we race and spin!
One wrong step, and you fall in.
You won’t notice when, one day,
Death walks in and wants to stay.

Dead men walking, all around —
Worship wealth, their hollow crown.
Just a few still stand, defying —
Till the mob becomes their dying.



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Monkey Training

Doubt is weakness — that’s the rule.
“Best of worlds!” — they teach in school.
Family’s harsh verdicts bite:
Step off course — you’ll lose the fight.

Obey the system, you’ll be fed;
Forget the soul, you're meat instead.
“Don’t mind the cost, don’t ask what’s true —
Now go catch flies for mommy too!”



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Mutual Aid

"Help is the hindrance of evil — real or potential."
— Plato


O Mutual Aid, where did you flee,
On any worthy scale?
Deceit and Madness drown the free,
While envy tips the scale.

For money, talent, empty fame —
We’re crushed beneath their boots.
To fiends who play a devil’s game,
We’re sticks for brutal hoots.



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Pasta, Lies — or Just a Snack?

Is it noodles? Is it lies?
Truthless fiends wear clever guise.
Some lies dangle, light and sweet,
Others rot you from beneath.

***** world — the plague is speech.
**** the lie — you're out of reach.





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Mass ****** & the *** of Communism

Trotsky rants and spits with flair —
Sailor, soldier, mad with glare.
“Hold on, daughters! Sons, beware —
Bourgeois blood is in the air!”

“We'll drown the world in crimson streams,
To build an *** of broken dreams.”



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Sleep Deprivation

Lack of sleep hits hard and true,
On health and work, it wrecks you too.
In poets' "Labor Laws" they say,
A penalty for work that’s gray:

“Get your rest, and write with grace,
Don’t stress the rhyme or lose your place,
Though verse may seem a heavy task,
Just dream and write — no need to ask.”



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Propagandists, or Hell’s Firemen

Add more fire to Hell’s flames,
Spread the lies and shift the blame.
Write on banners, bold and bright,
“Folly” or “Mirage” — all right.



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Khrushchev

Corn-fed fool,
Spins his lies like a tool.
The fools buy his tale —
In his fog, they will fail.



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Cheaper Clothes and Devices

Clothes are cheap, and man’s more crude,
The cost of honor — no prelude.
More dear the heart, the anxious mind,
As the world’s last days unwind.



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Brezhnev

Old man, lost in his haze,
Speaks in endless, sluggish phrase.
Only praise, no real thought,
Just applause that he’s been taught.



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Gorbachev

Spotted fool, a liar bold,
A spawn of Judas, truth be told.
He “restructured” — what a joke,
But built nothing but smoke.



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Andropov

A student goes to see the show — "Beat him!"
A new whip cracks, the cattle grow grim.
Discipline in the cage is tight,
And fools believe it’s all right.



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Chernenko

The crippled fool returns to throne,
This “party” rules with force alone.
Crushing all with hollow might,
Or rather — nonsense, wild and trite.





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"Father of Nations"

“Moustached nanny,” stand in line,
Obey the rule, or face the sign.
Do as you're told, no room for doubt —
Or bear the cost, there’s no way out.



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Short Verses

Short verses are not hard to write,
On narrow themes, in black and white.
You can churn them out with ease —
One simple rule: don’t spread decease.



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To the Angel

You flap your wings, but is it true,
That light in Darkness brings a doom?
A genius, often called insane,
In this world, we know the pain.



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The "fairy tale" is not so cruel —
It turns to myth right before your eyes,
When "consciousness" becomes a fool,
And rule is held by poisoned lies.



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The Traveler

When you pause and start to think,
You’ll find despair begins to sink.
If in your fantasies you roam,
You’ll find yourself in madness' home.



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The Path

Mire and Fear,
Our “all in all” —
The path is tough,
Through filth we crawl.



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Be Yourself

Be yourself, not part of the herd,
A feast amidst the world absurd.
The herd of global decay —
In the days of CowID, we fray.





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The Solid Ground of Vulgarity

To the poet,
Death’s the prize,
Solace lies
In solid ground, though thin, inside.
Unshaken in the ******’s pride.



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Putin

Thief and bribed man,
The lazy “people”
Believe the fiends,
And open doors to evil's hand.



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Lavrentiy Beria
Trust in him? A mere charade.
A backroom deal,
A ruthless blade.



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Harsh? No — brutal are these schemes!

"Cause and effect — effect and cause,"
Fear feeds the fog, and that's the law.
The fool is trapped — he hit "pause"
And left his doubts for later thaw.

He trusted reason’s rigid preach,
Determinism’s hollow song,
Not seeing that INFERNAL speech
Had tricked his mind and steered him wrong.

But open up your Spirit’s sight —
A different world reveals its streams!
No brutal schemes survive that light;
The soul would wither in such dreams.

Harshness and cruelty are twin seeds —
Fascism in their scheming breeds!
Only sharp minds, with senses keen,
Can tread where finer truths are seen.

Such truths, intangible yet real,
Need silent introspection’s art —
Beyond the chains of cause and wheel,
Into the depths of spirit's heart.

The fools can never understand
That knowing grows through toil unseen,
That crowds are led, like sheep unmanned,
When finer visions are wiped clean.

No brutal scheme can cage that grace —
It’s wasted pain to force it in.
But REEKING frauds infest the place,
Where schemers lie — and souls grow thin.





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Law-Making

"Legislation should be the voice of reason, and the judge — the voice of law."
— Pythagoras, 6th century BC


Reason’s caged — and "laws" exist
To guard the bars, not break the chain.
The judge? A slimy, bought-out twist,
Who spits on law for private gain.

Who then writes these wicked screeds?
Not "parliaments" — just hollow cries!
Their role? To mask the festering seeds
Of genocide, concealed in lies.

Behind the thrones, the vermin breed,
Invisible to blinded eyes.
CowID has shown their real creed —
Their schemes of Evil, thin disguise.

Each presi-puppet, each fake land,
Each "parliament" of rotting spawn,
Plays their dark games with bloodied hand,
While sheep believe the lies at dawn.



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Unified Rule by the Global "Elite"

"No people will survive if they see their own history through a neighbor’s eyes."
— Friedrich Nietzsche


Not a neighbor twists the tale —
The same vile filth still pulls the strings.
It trains the "elites" without fail,
Till every one of them now clings

To lies, to poison, to delay —
Their sentence merely pushed ahead.
The "virus" scam showed all the way:
One center spews the floods of dread.

The media storms, the schools are chained,
All ruled by ghouls behind the scenes.
More lawless cruelty is ordained
As Earth runs out its final dreams.

The Cataclysm will be the end,
The story sealed in fire and grief —
For tolerating fascist trends,
For crawling, like a wretched thief.



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The Fragmentation Method of Pseudoscience

"Makers of any science turn the impotence of their science into slander against nature."
— Francis Bacon, 17th century


When all is smashed into small bits,
No mighty force can rise or grow.
But endless "tests" they still submit
To "prove" the lies they want to show —

That piece by piece, the world’s laid bare
By fragments, dust, and broken lore.
The further they advance — less care,
More wholeness lost forevermore.

Now "scientists" are crowned as gods:
They churn out trash for daily needs.
And what destroys the Earth in clods?
The chewing crowd — it barely heeds.



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The New Populism (A Fantasy)

The Explorer of the Abyss
Went "to the people" once again.
He found the same foul, reeking mist —
Still slaves, still swallowing their pain.

They swap the names, but leave the core —
Call madness "freedom" now, and grime.
Still sheep believe, still ask for more,
Still dream of "happiness" through slime.

Where spirit dies, where minds decay,
Where man to beast is ground and sold —
Just look at CowID, wars today:
The same dark promises retold.

The people’s saga never ends —
It drills through rock, it drills through shame.
"Fight for the new!" — the slogan bends —
Headfirst, they batter through the same.



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The Way Out of Duality

In a world of idiots split in two:
"Serve the crowd — or serve yourself" —
All people seen as tools to use,
A road that drains and rots your health.

The mob demands not you — but masks,
Just "one of them," a hollow clone.
And since this world’s infernal tasks
Just spin you like a wheel — alone.

If fools are means, you turn a beast,
You claw and trample, cold and numb.
It’s hard to walk the path of least —
Yet Bedlam scars you not as much.

Such is the deal in this foul den:
No prospects bloom, no future gleams.
Collapse creeps closer once again —
The end is nearer than it seems.



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The Tao of Mao

Lies and fear —
The daily game.
Burn the books —
Enjoy the flame.

A newborn god
Demands your soul,
All-seeing, strict,
And in control.

The crimson flag
Will light the skies,
The final word —
A sea of lies.



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Intuition

"Atheism is the vice of a few intelligent people; superstition is the vice of fools."
— Voltaire


The "golden middle"? Just a trap —
False science, priests — the same old game:
They turn us into mindless scrap,
Into the slaves of ruthless fate.

Nonsense without Spirit, dogmas of gloom —
Satanic lies beneath their shell.
Try breaking free, dispel the doom,
Erase mirages they have spelled.

Only Intuition leads you through,
Beyond "believe!" or "prove it first!"
It is the path — the one that's true —
From bottom’s darkness into Light’s birth.



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The Myth of Freedom

"How can those who never knew freedom recognize it?
They might just suspect another mask of a tyrant."
— Stanisław Jerzy Lec


Freedom lives in propaganda,
In schooling wretched, dull, and fake —
Where puppets serve the creeping cancer,
And chain the minds for power’s sake.

The jesters’ breed now floods the lands,
Their rotten lies too vast to count.
The beasts have long since learned to plant
Their poison deep — and watch it mount.



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The Global Camp and Nature’s Final Patience

CowID —> war —> "AI" —> the Camp.
And famine gnaws the broken lands.
The red cross fades on flags once stamped —
It’s capitulation of all plans.

The "states" — mere pseudo-systems fall,
The Global Camp their final creed.
Long-suffered tyranny devours all,
With hidden genocide its seed.

Yet Cataclysm will sweep the stage,
And wipe out monsters in their lust —
Their dull fascistic, mindless rage
Will fall; death births rebirth from dust.

For few — the rare, the souls that kept
Their Honor bright, their Spirit whole,
Who would not kneel, who never crept,
Nor traded Reason for control.

The fools’ arrogance swarms and reigns,
Multiplied by Lies and Blight —
They'll march to prisons, chained and drained,
And cheer their masters in delight.

But Nature’s Patience is not theirs —
It’s different from the slaves' worn cries.
Farewell, you slimy brood of liars!
Farewell, obedient fool — goodbye.



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"We are the children of Russia’s dread..."
Now — just the children of no cause.
The "heroes" long have been struck dead...
But no one stops, no one takes pause.

They gulp down lies — and ask for more,
Devour the sludge without a thought.
Cash is their king, their highest law —
And souls? Cheap merchandise, soon bought.

If you're a **** in power’s game —
Good luck! You’re safe, you own the floor.
The rest are dust upon their shame,
While TVs preach their "pride" and roar —

Pride for decay, for rotting bones,
For hollow songs of plastic skies.
The zombified in brain and tone —
A few still guard their mind and eyes.

But there’s no pride in standing tall
When filth surrounds you, thick and grim...
And darker still — a warning call:
The End approaches on a whim.

Not long this shame will stain the skies —
The storm is knocking, raw and grim:
The World Fascism that spat on souls
Will no more mock the Seraphim.



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Together in That Well-Known Place

The stunted minds, the traitor breed,
A plague upon the world they fall —
Have gathered here in full indeed,
Together, answering the call.

They’ll stuff our heads with lies once more —
We’ll swallow all without complaint.
"Obey!" — and we obey the *****,
Our Führer — sacred, proud, and quaint.

Our Führer leads us to "stand tall,"
To "rise" — yet crawl in deeper shame.
The idiot will bear it all —
It’s every generation’s fate.





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To Build an Impregnable Fortress of Thought

To build an impregnable fortress of thought,
Reinforce it with Spirit, let Experience bind;
Fill the moat with hard labor, burn every bridge wrought,
And vanish within, catching Inspiration’s flight.

Such is the task that before the poet stands,
A mission granted to only a few.
Thus so much remains unsung by their hands,
For beyond that fortress, Hell’s ninth pit breaks through.



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Nonsense, Slander, Sheer Insanity

Nonsense, slander, sheer insanity —
Even sarcasm's lost its vanity.
Strength runs dry — to name it all,
You'd dig yourself a grave and fall.

The BEASTS now nurture helplessness,
Breeding rot in their finesse.
Twist and turn, at least break free —
Awaken from the LIE you see.

Lies flood the world — each little mind
A sewage pit, by filth designed.
Most books are garbage, rotting heaps —
No food for Spirit, none for Deep.



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Mad Slaves

The ancient laws of slavery say:
Drill in the slave that he’s "free" today,
That there's no tyrant, no decree —
It’s all just fate, just destiny.

Thus, every cringing little fool
Becomes the standard, shaped in school.
Darkness loves such crooked art —
Twist the world's map from the start.

A mad slave, meek and mild, is fun.
A raging one — that's Terrors' son.
A slave who knows the cage is real,
Who fights — becomes a threat to steal.

So listen, darling, don't you squirm:
You're bathing not in **** — but "charm."



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"Reality" — A Clash of Myths

"Reality" — just myths colliding,
The mob grows "strong" on borrowed dreams.
One chaos on another riding —
And war ignites in words or streams.

The BEASTS excel at setting fires,
With lies that seep through every seam,
And fools, inflamed by dark desires,
March on, enslaved by phantom schemes.

They rule the minds with iron hand,
Division blooms in every brain.
Resistance flickers, weak and bland —
And every cause goes down the drain.



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"Reality" — Just Myths at War

"Reality" — just myths at war,
The mob roars loud with borrowed lore.
One frenzied swarm unleashed on another —
And wars ignite, first words, then slaughter.

The BEASTS — oh, masters of the game —
Unleash the lies, ignite the flame.
The fools, so eager to obey,
Are ruled like cattle every day.

Their minds — a battlefield of trash,
Where every thought ends in a clash.
Resistance? Soft, a useless sigh —
And every "cause" just curls up... to die.



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Cyclops

I'm a Cyclops. One blind eye
Sees only what they choose to show.
Now LIES, the Lord we can't deny —
Have ordered us to die and go.

We'll march to war, inject the slime,
Obey the madness, cold and grim.
We fight for Evil’s grand design —
Satan himself now leads the hymn.

Perhaps it's better to be blind —
Tear out my eye, let it decay.
The MEDIA howls will rule our mind —
Two-eyed? We'll crush without delay.



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Battlefield Wisdom

I lie with "wisdom" in my grave —
Fooled by the filth that demons rave.
They drive the mindless to the fight,
Each broken head their pure delight.

The spawn still lie about the cost,
And once again the herd is lost.
A "people"? No — a mindless horde,
Marching to slaughter at their lord.



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Rough-Edged Style

The more the cursing, filth, and spite,
The bigger crowds will swarm the site.
Crude rants and broken, snarling speech
Are now the golden path to reach.

Yet style still leads — indulge its flaws,
They're minor sins compared to those:
The deadlier plague is faking grace
In this cheap world of bought-out fools.



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Harvest Time of Darkness

The world’s a brew of fear and lies,
Where terror blooms and reason dies.
You’re on the block, don't kid yourself,
If you march with that rotting shelf —

The "crowd" they flatter, sell, and buy.
Walk off alone, or rot and die.
If clothes define you at a glance,
The cage will close — no second chance.

Stay sharp, stay fierce — forsake the herd.
This world is madness, thought absurd,
Where **** ride slaves with grinning pride,
Yet choke in chains they can't untie.

The Harvest’s come — the dark, the knives.
No mercy now. No second lives.



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Subject-Object Dementia

A mind CONDITIONED only falls,
Dragged downward by the Dark’s grim calls.
Where genocide and fascists grin,
And Spirit's crushed by lies within —
All hail to dead material schemes.
Awake! Break free from nightmare dreams!



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A Madhouse Stretched Across the Land

We'll build new "Wondertowns" again,
While forging shackles for each brain.
Endless "construction" blurs the view,
Led by a government askew —
Better than playing "Napoleon" grand
In a madhouse, weeping through the land.



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The Indivisibility of the Whole

"The Whole is seized by parts."
— Lucius Seneca, 1st century AD


The Whole is still the Whole —
Break it bit by bit,
(Mankind's favorite goal),
And the truth is missed.

Nature’s core is shattered
By the mob's blind hand,
With false "science" scattered —
A slave’s iron brand.

A cage, a dried-out sweet —
Junk food, trinket piles.
Nature crushed beneath
The filth of human guile,

Of those anointed kings
Of falsehood's sacred reign.
Lie => "the people's" shrinks
To beasts — no lower plane.

CowID unmasked
The hidden overlord
Of false science — tasked
With shame beyond words.

Yet the fool still kneels,
Building Hell once more.
Only cataclysms’ steel
Will slam shut the door

On savagery we crown
As "mind" upon this Earth.
Now — we are the blight,
And soon — erased by worth.



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A Dead Man’s Journey

"Much is said about the qualities of good upbringing.
The first I would demand — and it contains many others —
is not to be a man who can be bought."
— Jean-Jacques Rousseau


Rousseau, from grave awakened, sighs,
And treads the world, his heart undone:
The bought-off fools infest the skies,
Obedience to evil — law for everyone.

The centuries have flown — grown worse.
"Progress!" they shout from every shore.
No need today for honest verse —
Just those who praise False Ashes evermore,

Or clog the mad world's dying veins
With cheap amusements, trash and lies.
A writer's work prints few remains —
Sold souls their only enterprise...



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To Be Human — That’s the Prize

To be a Man — a stroke of grace:
Beasts all around, the beasts inside.
Darkness still schemes its last disgrace —
To strip our soul, "with love" and "pride."

With "care" they’ll do it — filthy swine —
CowID laid the scheme out bare.
Today they batter us with lies,
Their "puppet squads" patrol the air —

Not soldiers now, but slyer tools,
Who guard the trough from clumsy hands.
Forget the guns! Today's old fools
Trade "treats" like powder — filth expands!

Legions of sellouts crowd the field;
Thus Earth is ****** beyond repair.
The megatons of Lies revealed
Will crush us through another layer.



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Crucified by Nonsense

"Ignorance is a demonic force, and we fear it will cause many more tragedies."
— Karl Marx


Not just a force — a demon's scheme:
A tool to keep the world in chains.
Surround the fools — it makes it seem
The yoke must tighten on their brains.

They bent the herd till spines gave way,
In CowID's foul, corrupt ballet.
We wait for Cataclysms' day —
Let emptiness devour the beasts
That nail us to their nonsense-crucifix!



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Walking Templates

"If we confessed our sins to one another,
we would laugh at our lack of originality.
If we revealed our virtues,
we would laugh just the same."
— Khalil Gibran


One template bruised another’s face
And proudly crowed: "Behold! I’m new!"
But glimpse the "joy" in their disgrace —
The world is lost, and rightly too.



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By Another Road...

The GULAG's flag — now UN’s disguise:
When CowID was rammed in place,
It stripped the world before our eyes —
To shame, decay, and dumb disgrace.

WHO? It always stank of dung —
Fascism just switched its path.
Where once small carts of lies were flung,
Now endless trains roll day and night in wrath.

And from the "sidetracks," just you wait,
They’ll dump much more of "something nice."
That "something" none can clear or sate —
Fascism wrecks the world — and thrives.



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The Contagion of Lies

"Only disease is contagious, not health;
the same with error and truth.
Thus error spreads fast, and truth crawls slowly."
— Pyotr Chaadayev


CowID unveiled how nonsense reigns,
How madness floods the world with ease.
Trust only instinct in your veins —
The air is thick with Dark’s disease.

The plandemic of lies poured wide —
The real infection, not a jest.
I see the rot — my heart inside
Clenches with pain within my chest.

Stay clear of crowds — the sick parade
Where error festers, chronic, deep.
Old Peter’s right — truth’s voice decays,
While tides of evil drown the weak.

Their single law: one foul decree —
Each p-resident bowed to the filth.
The drooling mob, in lunacy,
Surrendered what was left of will.

The "instinct to survive" was slain,
Now killing truth is praised as brave.
We've hit the Bottom — rot remains —
While mobs just howl: "More! We’re but slaves!"



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Hell of Fascist Filth

The BEASTS who wrought CowID’s pain
Have now declared a war — again.
For ****, they posted price and fee:
Know the cost of infamy.

**** your neighbor, take the bribe,
To "rise from knees," they'll preach and lie.
That war — a trap for crippled minds,
Where newer lies enslave the blind.

A ****** fear? — Just scream and swear,
Lie shamelessly and foul the air,
And soon the Stinking Dark will pose
As kindness — leading fools to close

Their eyes and march to Fascist Hell,
Where butchered souls are made to dwell.
The goal is simple: waste more slaves —
The rot alone can't dig their graves.

Tired of their endless filthy games,
The stench of lies still fuels the flames...





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Crap in Their Ears

"People only pretend they want a companion in talk.
In truth, they only want a listener."
— Abu Shlomo, 11th century


A true companion? Rarely sought.
A listener — that’s what's been bought:
To drown them in their babbled waste,
To flood them deep in filth and haste.

The mob spews nonsense night and day,
While reason flickers far away.
Mad raving arms the hand of spite —
The world’s been leveled into *****.





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The Ideals of Degradation

"Even when a people retreats,
it retreats behind an ideal —
and believes it's moving forward."
— Friedrich Nietzsche


The Dark keeps tossing new ideals —
Of rot, decay, and madness crowned.
CowID marked the peak revealed;
More lies ahead, more lies abound.

With filthy nonsense they will raise
A brand-new Camp — but digitized.
The herd will cheer — they love their chains —
Their rotted minds already died.





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Pol *** outshone the tyrants' crown,
But peace is premature, it’s clear:
CowID has shown the Evil’s frown.
Now, we await the Furious Deer...



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The people fall to silence deep —
Again, we’ll lie without a peep,
Creating Hell with madness torn,
And minds re-shaped by lies we’ve sworn...



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"World of beauty" you will find
Once simplicity is left behind.
Through ease, the BEASTS will reign, no doubt:
No beauty left — just rot throughout!



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Is morning wiser, evening too?
To flee from Bedlam through the night,
For farther still, its rage will brew.
Away, away — and take to flight!



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Your skin has tainted all that’s pure,
When slaves are bowed and spreading hate.
In this small world, the wars endure,
With wealth, the "light" becomes our fate.

Desire for the flesh takes hold,
The "mind" of flesh leads all astray,
To slaughter creatures, weak and cold —
A mad, depraved and filthy fray.



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Narrowed minds, obsessed with lies,
We've grown accustomed, no surprise.
With wicked falsehoods in our head,
In "consciousness" — mere Mirage instead.



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"Angel" to the strong, they say,
"Devil" to the weak at bay.
Man grows foul, the world decays,
Darkness spreads with each new day.

Evil and deceit decree
A death sentence for you and me.
It’ll come soon, as sure as fate.
Until then, strike at those who wait!



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The Hidden Satanism of false Religions

"In the words "God" and "religion" I see darkness, darkness, chains and a whip."
Vissarion Belinsky.


Belinsky died, the Soviet reign
Installed the faith in "communism."
It faded out, yet once again,
Lies cloaked in religion's schism.




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The soulless seeks the elite,
Money talks, dirt’s in the street.
Power’s for them, not for gain,
The middle’s bound to serve the chain.

In every land, the lowly rise —
A mix of beasts and human lies.
The protest’s voice grows faint and weak —
Power’s in the hands of fools and freaks.



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A tiresome fool,
Behind him, a knave,
And for that ****, a fool to save —
Rulers... the end is grave!



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To meet the blade — a gift, they say.
Today it's worse — FPV,
It nearly killed the courage's sway,
In search of love from those we knew.



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Once in the Sewer, you cannot stay
True to the Heart, no longer sway.
Madness grows, as lies expand —
The Devil’s Seal marks all the land.



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To cleanse the Heart from soot and grime,
And move once more, beyond all time —
From "man in a box" to one who sees,
A soul that learns and truly frees.



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By "moral law",
The Dark lays traps,
But heed the Heart,
And Soul escapes its grasp.



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No limit to the Falsehood’s reign,
Where chaos rises, breaks the chain.
When fools believe, with hearts "so bold",
That "leaders" wise and strong unfold.



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Innocent deaths have grown less rare,
The balance shifts to deep despair.
The wise grow few, the gap expands —
The world now rots with vacant hands.



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I can.
They cannot:
Serve the whip
Until the final spot.

Their fate —
Or rather, their doom —
The "path" of slaves,
Their backs in gloom.

The few —
Cannot unite
In endless queues.
Hell’s not a sight.

Hell surrounds —
All is lost, it’s clear,
A vicious round —
Where lies appear.





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"In the depths of Siberian ores"

"The mind is a god for everyone."
Heraclitus


The mind was God. But Satan,
Became the lord of lower spheres,
And crept inside the Mind, to flatten—
We, beasts, now doomed to jagged piers.



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The Foam of Evil on the Surface of the Cloaca of the Wretched World

Reevaluation of power’s common,
But it turns critical, you see,
When Evil’s strength is underestimated—
Its foam alone, the only debris.

Beneath, the monsters wage their fight.
Before them, humans fade to naught,
Forgetting God's Spark, lost to the night.
And in the end, to Hell we’ve all been brought...



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Propaganda

There’s never glitch in the war’s great roar—
Propaganda's pure, vile fright!
Listening, the citizen's poor,
Becomes a beast in the propaganda's blight.

With brains long rotted, no more discerning,
They take it all, believe the lie.
The more the fear, the more they’re burning,
The more the fools stand side by side.

To war, to “healing,” they can be led,
Propaganda’s grip, it’s all the same.
Decay and lies, on which they’re fed—
To lie, to lie, again, the game!



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The Bottom

Slave souls,
Beasts in lawless sway,
All their “thoughts” in hollow holes,
The honest cast away.

Few are wise, few are true—
Fewer with each day.
Propaganda's sting will brew,
And we’ll all fade away.

Sleep? No, it’s lethargy!
All is doomed, we see.
"We’re not so bad!" they plea—
Thus speaks the BOTTOM, eternally.



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Chasing Games on Asphalt

I step out on the asphalt,
In summer boots, skis strapped tight.
Maybe the skis don’t glide at all,
Or maybe I’m just out of sight.

The TV's spell—a darker dream—
Worse than any painting, grim.
No need for vice, no sin to scheme—
Lies are plenty for the dim.

I showed my new skis, poles in hand,
The fools all bought it, sure enough.
Once again, they took the stand—
And in the chase, they’ve had enough.



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Dreams and Hopes

Silly hopes, those puzzling pieces,
You gather in your mind each day,
While fascism and false diseases
Buy the foolish, led astray.

Dreams, those pitiful desires,
Always drag the mind below.
Dreams amidst the festering fires—
They break through—guess they didn’t know?

The pus has flooded, all’s decayed,
More sores with every passing day.
Fascism grows more dull and frayed—
It must burn in Sacred Flame, I say.

Holiness isn’t in those scrolls,
But Nature—where the Sun’s the Fire,
To crush the fools, and make them whole,
As it burns the world in fascist mire.





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A Half-Tone Higher!

Higher, not lower!
If you stay quieter—
Forget about the hernia,
It’s bound to be the pariah.

You must break yourself,
Get sick or fall to drink,
So you won’t waste away—
Let their faces start to stink.

Ugly mugs and masks—
Multiply with fiery rhyme.
No reason left to ask,
"To measure fools in time."

How the crowd will rate it,
How the crowd will judge,
With price tags on their hatred—
The Judas leash, a grudge.



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City

Slashed wide—
A knife in the "belly" bides:
It’s fascism that shakes inside.



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The Blind Spot in Consciousness

The blind spot, this "unique I,"
Holds us, as the crowd directs,
Through such spots, like trash, we fly—
Through them, it all just disconnects.

And through this spot, the spell takes hold,
Its power grows with passing years.
Soon we'll all be fed the mold,
As we become the fools, in tears.

No joke—literally. In the madhouse, it’s true,
They’re testing just how far it goes,
For Conscience, Spirit, Reason, too—
In the Asylum, none of those.



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Small Business Crushed

The petty thugs crush business dreams—
Will bandits take their toll?
But the **** is just a small-time scheme—
Choking all with fascist soul.

With CowID, they’ve wiped out so
Many businesses, now dead.
The vermin roam, while maggots show
Their rot as they spread the dread.

"Food" is insects, soon you'll see—
You’ll have to eat their waste.
The world turns into a sarcoma,
So we must burn it with haste.

The Sun has started on its task—
Growing stronger every day,
It burns the world of fools who ask,
With its Sacred Flame to slay.





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— The End —