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Roule, roule ton flot indolent, morne Seine. -

Sur tes ponts qu'environne une vapeur malsaine

Bien des corps ont passé, morts, horribles, pourris,

Dont les âmes avaient pour meurtrier Paris.

Mais tu n'en traînes pas, en tes ondes glacées,

Autant que ton aspect m'inspire de pensées !


Le Tibre a sur ses bords des ruines qui font

Monter le voyageur vers un passé profond,

Et qui, de lierre noir et de lichen couvertes,

Apparaissent, tas gris, parmi les herbes vertes.

Le *** Guadalquivir rit aux blonds orangers

Et reflète, les soirs, des boléros légers,

Le Pactole a son or, le Bosphore a sa rive

Où vient faire son kief l'odalisque lascive.

Le Rhin est un burgrave, et c'est un troubadour

Que le Lignon, et c'est un ruffian que l'Adour.

Le Nil, au bruit plaintif de ses eaux endormies,

Berce de rêves doux le sommeil des momies.

Le grand Meschascébé, fier de ses joncs sacrés,

Charrie augustement ses îlots mordorés,

Et soudain, beau d'éclairs, de fracas et de fastes,

Splendidement s'écroule en Niagaras vastes.

L'Eurotas, où l'essaim des cygnes familiers

Mêle sa grâce blanche au vert mat des lauriers,

Sous son ciel clair que raie un vol de gypaète,

Rhythmique et caressant, chante ainsi qu'un poète.

Enfin, Ganga, parmi les hauts palmiers tremblants

Et les rouges padmas, marche à pas fiers et lents

En appareil royal, tandis qu'au **** la foule

Le long des temples va, hurlant, vivante houle,

Au claquement massif des cymbales de bois,

Et qu'accroupi, filant ses notes de hautbois,

Du saut de l'antilope agile attendant l'heure,

Le tigre jaune au dos rayé s'étire et pleure.

- Toi, Seine, tu n'as rien. Deux quais, et voilà tout,

Deux quais crasseux, semés de l'un à l'autre bout

D'affreux bouquins moisis et d'une foule insigne

Qui fait dans l'eau des ronds et qui pêche à la ligne.

Oui, mais quand vient le soir, raréfiant enfin

Les passants alourdis de sommeil ou de faim,

Et que le couchant met au ciel des taches rouges,

Qu'il fait bon aux rêveurs descendre de leurs bouges

Et, s'accoudant au pont de la Cité, devant

Notre-Dame, songer, cœur et cheveux au vent !

Les nuages, chassés par la brise nocturne,

Courent, cuivreux et roux, dans l'azur taciturne.

Sur la tête d'un roi du portail, le soleil,

Au moment de mourir, pose un baiser vermeil.

L'Hirondelle s'enfuit à l'approche de l'ombre.

Et l'on voit voleter la chauve-souris sombre.

Tout bruit s'apaise autour. À peine un vague son

Dit que la ville est là qui chante sa chanson,

Qui lèche ses tyrans et qui mord ses victimes ;

Et c'est l'aube des vols, des amours et des crimes.

- Puis, tout à coup, ainsi qu'un ténor effaré

Lançant dans l'air bruni son cri désespéré,

Son cri qui se lamente, et se prolonge, et crie,

Éclate en quelque coin l'orgue de Barbarie :

Il brame un de ces airs, romances ou polkas,

Qu'enfants nous tapotions sur nos harmonicas

Et qui font, lents ou vifs, réjouissants ou tristes,

Vibrer l'âme aux proscrits, aux femmes, aux artistes.

C'est écorché, c'est faux, c'est horrible, c'est dur,

Et donnerait la fièvre à Rossini, pour sûr ;

Ces rires sont traînés, ces plaintes sont hachées ;

Sur une clef de sol impossible juchées,

Les notes ont un rhume et les do sont des la,

Mais qu'importe ! l'on pleure en entendant cela !

Mais l'esprit, transporté dans le pays des rêves,

Sent à ces vieux accords couler en lui des sèves ;

La pitié monte au cœur et les larmes aux yeux,

Et l'on voudrait pouvoir goûter la paix des cieux,

Et dans une harmonie étrange et fantastique

Qui tient de la musique et tient de la plastique,

L'âme, les inondant de lumière et de chant,

Mêle les sons de l'orgue aux rayons du couchant !


- Et puis l'orgue s'éloigne, et puis c'est le silence,

Et la nuit terne arrive et Vénus se balance

Sur une molle nue au fond des cieux obscurs :

On allume les becs de gaz le long des murs.

Et l'astre et les flambeaux font des zigzags fantasques

Dans le fleuve plus noir que le velours des masques ;

Et le contemplateur sur le haut garde-fou

Par l'air et par les ans rouillé comme un vieux sou

Se penche, en proie aux vents néfastes de l'abîme.

Pensée, espoir serein, ambition sublime,

Tout, jusqu'au souvenir, tout s'envole, tout fuit,

Et l'on est seul avec Paris, l'Onde et la Nuit !


- Sinistre trinité ! De l'ombre dures portes !

Mané-Thécel-Pharès des illusions mortes !

Vous êtes toutes trois, ô Goules de malheur,

Si terribles, que l'Homme, ivre de la douleur

Que lui font en perçant sa chair vos doigts de spectre,

L'Homme, espèce d'Oreste à qui manque une Électre,

Sous la fatalité de votre regard creux

Ne peut rien et va droit au précipice affreux ;

Et vous êtes aussi toutes trois si jalouses

De tuer et d'offrir au grand Ver des épouses

Qu'on ne sait que choisir entre vos trois horreurs,

Et si l'on craindrait moins périr par les terreurs

Des Ténèbres que sous l'Eau sourde, l'Eau profonde,

Ou dans tes bras fardés, Paris, reine du monde !


- Et tu coules toujours, Seine, et, tout en rampant,

Tu traînes dans Paris ton cours de vieux serpent,

De vieux serpent boueux, emportant vers tes havres

Tes cargaisons de bois, de houille et de cadavres !
Snowflakes slowly fall and
disappear into the ground.
Frozen flakes disappearing
into the snow,
returning to the drift.

Opaque light glimmers on the surface
I wonder if my face has remained
the same, fake smiles all around
plastic happiness built on
plastic dreams.

I moulded myself to being the wife
a puppet on a string, a thing to own
Vile vinyl, fake female
toxic, neurotic, inorganic
credit card lifestyle.

The snowflake has reminded me
of a purer time, a kinder, softer time
Snowflakes are unique
I am unique not
Plastique
© JLB
Nat Lipstadt Jan 2014
Sparkling, Still or Tap?

Water. A profound subject. Of which, we are all expert. Therefore, I permit myself to write upon it. Water. When I offer you Sparkling, Still or Tap, think carefully for the path to happiness is confusing, you can be mislaid, strayed, betrayed if you imbibe the wrong path.

The definition of each is not my responsibility. Like poetry,
drink what you will from each, but drink you must, pas de choix (which is sparkling for no choice).

Getting drunk on the wrong water is very bad. You have washed your system out, after flooding it. Give an engine the incorrect quality of oil, and it will grind itself willing, having been tricked, into emoting itself into gear lock suicide.

Now go back to the first line, and star(t) over, because you are no longer silly but afraid, and that is the proper way to be when first cog-nizant that this is an earnest subject and you are a fool.

So I ask, not again but for the first time,

Sparkling, Still or Tap?
You say. You are. Poor. Tap is the only option.
Save the environment from plastique explosives.
Clear as colorless water (another sujet, for another self important foolishness) you lie.  Is Sparkling and Still not found naturally, while Tap is unnatural-now water transmogrified by rust pipes, fluorescent fluorides, that when drunken, tap you out and for which, You pay heavily when the water bill comes?

What am I?
Your cheek!  
As a ******- passenger-reader-human unsurpassed. So typical.
My credentials?
I am human-reader-passenger-****** so ***** your impudence!

I am still, but underneath,
I am effervesceing, like the band,
whose goth I am too,
but don't be an idiot, for
all we know,
is tapped into us and out of us
from birth ~
until death/


Was there water in your mother 's body when she breast fed you, was there water in your formula? Was it organic (idiot), from a crystal spring from polluted China,
and isn't it tool ate (auto correct for too late) now anyway?

So I rescind the question,
for we are provisioned but poisoned long before we have adult cash or credit card bills to answer properly this waiter's question,

Sparkling, Still or Tap?
(Nonetheless, if you have progressed to this sad conclusion,
as I wait upon you and,)

Your Reply,

Water is the clear space that surrounds the letters and words
We write, thus all words float to the surface on your unique percentage of body of water, that oils the brain.


Ergo, Ip So Facto,
I, the waiter *** writer,
already know.

Now start from the top,
Again, yes,
And answer me,

Sparkling, Still or Tap?
Awoke at 8:30am Jan. 25th the year 2014 (which is so far the annum of my birth, that I feel like a Civil War Veteran, feted),
from a drug induced sleep. Bilal Kaci wrote something which inspired this out-of-the-0rdinary stream from me and I serve it to you uncolored, unedited, and intended to make you ponder, if,  and since we are mostly water, as is the Earth then what are you,
Sparkling, Still or Tap?
ogdiddynash Jun 2015
~~~

threw out bottles and bottles
of aged liquor mixes and
some liquor too old
for brain risk taking,
tonic water that could
no longer tonic,
margarita mix that might
mix a stomach story poorly,
spirits that had seen better days,

cranky and worse,
twenty plus such  characters
from bottom shelf pulled
all well gray coated covered,
in twenty plus dusty seasons' complainings...

clanked and clanged the plastique bag
of liquid trash to the curb,
perhaps purposely others to awaken,
perhaps the thought occurred,
that no minute or opportunity must go underutilized,
unlike my glassy expired companions,
in happy contemplation
contemplated,
"whatever will the neighbor's think?"

****, those party animals
didn't invite us!


~

you're never too young to forget
where you left
those critical external ****** appurtenances,
the jangly, yet magically disappearing
into a stony metaled silence when needed,
bunch of keys,
so mission critical to
the sweet savory of
our lives' mission

but!
you think you should write
you're never too
  old
but that would be stale bread,
old news, insufficiently poem-worthy,
coated in stale peanut butter and jelly

no, young
is written tight and right,
for in the days of selfies and tinder,
'tis the season of
easily committing grievous
social personal errors
that it almost criminal,
forgetting those keys
and their locking companion's,
who also serve us
daily, dually

unlocking our hearts
open wide
to all things
kind and wonderful,
love long lasting

yet to intently lock us up,
safe secure from
those that who would predate
their own young,
or noise suppress your own best songs

so don't casual place those keys,
in the bowl by the door,
key kept close upon thy person,
for though they may be
pointy pocket causing misery originals,
keep them forever handy
for they are thy keeper of thy sources,
the third hand that
opens up the treasures of
thyself


~

twelve princes had I,
from the sun king's corona
they were born and derived,
with a "hop" and skip
from Mexico,
they, conquistadores came north quick,
seeking the salutations and praise
of our eastern middle states'
summer breezy kisses

I met then at George's
our island supermarket,
to which they came seeking shelter

our island so small,
that all purveyors,
homes too,
are shtetl nominated by
each owner's name,
even if the first to inhabit,
though long from the island rabbited,
so they are deeded and recorded

one prince, the bravest spoke,

"Let me be the first
and  thru my neck,
you poetic thirst to quench"


and as I tippled the long necked Corona
beer

**into the overheated imagination
of my amplifying belly
their parental sun did whisper,
"**** good thing
there are eleven more!'
Ô toi qui dans mon âme vibres,
Ô mon cher esprit familier,
Les espaces sont clairs et libres ;
J'y consens, défais ton collier,

Mêle les dieux, confonds les styles,
Accouple au poean les agnus ;
Fais dans les grands cloîtres hostiles
Danser les nymphes aux seins nus.

Sois de France, sois de Corinthe,
Réveille au bruit de ton clairon
Pégase fourbu qu'on éreinte
Au vieux coche de Campistron.

Tresse l'acanthe et la liane ;
Grise l'augure avec l'abbé ;
Que David contemple Diane,
Qu'Actéon guette Bethsabé.

Du nez de Minerve indignée
Au crâne chauve de saint Paul
Suspends la toile d'araignée
Qui prendra les rimes au vol.

Fais rire Marion courbée
Sur les oegipans ahuris.
Cours, saute, emmène Alphésibée
Souper au Café de Paris.

Sois ***, hardi, glouton, vorace ;
Flâne, aime ; sois assez coquin
Pour rencontrer parfois Horace
Et toujours éviter Berquin.

Peins le nu d'après l'Homme antique,
Païen et biblique à la fois,
Constate la pose plastique
D'Ève ou de Rhée au fond des bois.

Des amours observe la mue.
Défais ce que les pédants font,
Et, penché sur l'étang, remue
L'art poétique jusqu'au fond.

Trouble La Harpe, ce coq d'Inde,
Et Boileau, dans leurs sanhédrins ;
Saccage tout ; jonche le Pinde
De césures d'alexandrins.

Prends l'abeille pour soeur jumelle ;
Aie, ô rôdeur du frais vallon,
Un alvéole à miel, comme elle,
Et, comme elle, un brave aiguillon.

Plante là toute rhétorique,
Mais au vieux bon sens fais écho ;
Monte en croupe sur la bourrique,
Si l'ânier s'appelle Sancho.

Qu'Argenteuil soit ton Pausilippe.
Sois un peu diable, et point démon,
Joue, et pour Fanfan la Tulipe
Quitte Ajax fils de Télamon.

Invente une églogue lyrique
Prenant terre au bois de Meudon,
Où le vers danse une pyrrhique
Qui dégénère en rigodon.

Si Loque, Coche, Graille et Chiffe
Dans Versailles viennent à toi,
Présente galamment la griffe
À ces quatre filles de roi.

Si Junon s'offre, fais ta tâche ;
Fête Aspasie, admets Ninon ;
Si Goton vient, sois assez lâche
Pour rire et ne pas dire : Non.

Sois le chérubin et l'éphèbe.
Que ton chant libre et disant tout
Vole, et de la lyre de Thèbe
Aille au mirliton de Saint-Cloud.

Qu'en ton livre, comme au bocage,
On entende un hymne, et jamais
Un bruit d'ailes dans une cage !
Rien des bas-fonds, tout des sommets !

Fais ce que tu voudras, qu'importe !
Pourvu que le vrai soit content ;
Pourvu que l'alouette sorte
Parfois de ta strophe en chantant ;

Pourvu que Paris où tu soupes
N'ôte rien à ton naturel ;
Que les déesses dans tes groupes
Gardent une lueur du ciel ;

Pourvu que la luzerne pousse
Dans ton idylle, et que Vénus
Y trouve une épaisseur de mousse
Suffisante pour ses pieds nus ;

Pourvu que Grimod la Reynière
Signale à Brillat-Savarin
Une senteur de cressonnière
Mêlée à ton hymne serein ;

Pourvu qu'en ton poème tremble
L'azur réel des claires eaux ;
Pourvu que le brin d'herbe semble
Bon au nid des petits oiseaux ;

Pourvu que Psyché soit baisée
Par ton souffle aux cieux réchauffé ;
Pourvu qu'on sente la rosée
Dans ton vers qui boit du café.
Martin Narrod Apr 2014
In twilight sounds of Louis Prima,
I blast the clouds of milky *****,
Loosies falling through  cracked plastic casings. The leather race.
The skin race. Mother Goose's shoes gave me a ******* for starving
Innocent women children- how I love
All. The lintels excisions' forgiven,
My libations intended for an astronaut of solemn jazz solos.

Puking narrative, out a gentle cough gives way.
To the colors of Mars candy bar caramel coatings. How we gloat.
Glowing of paradigms, distraught by the quiet ring of the cup & string.
Earned from an evening of perfervid pervert cacophonies
Often where I where the shoes with backs cut from shreds,
I know have uneven shreds. The Dead plastique of alligator cleats.

Ichbarken, lucifers *** drawings of Darwin, making alive the living Room shackles where I pack backpacks of narrow-minded princess Girlfriends, and I
Trespass reason for every hedonistic reason I please.
Whilst I onward huddle(belly out) guarding the Heraldic heretics of
Every disgruntled guilty Jewish mother- hands and toes I nibbled on.

My name is The Bill, and I am fasteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee­eeeeeeeeer than goblets of lye which decompose wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww­wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww­wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww­wwwwwwwwwwwwwwww
Marbre de Paros.

Un jour, au doux rêveur qui l'aime,
En train de montrer ses trésors,
Elle voulut lire un poème,
Le poème de son beau corps.

D'abord, superbe et triomphante
Elle vint en grand apparat,
Traînant avec des airs d'infante
Un flot de velours nacarat :

Telle qu'au rebord de sa loge
Elle brille aux Italiens,
Ecoutant passer son éloge
Dans les chants des musiciens.

Ensuite, en sa verve d'artiste,
Laissant tomber l'épais velours,
Dans un nuage de batiste
Elle ébaucha ses fiers contours.

Glissant de l'épaule à la hanche,
La chemise aux plis nonchalants,
Comme une tourterelle blanche
Vint s'abattre sur ses pieds blancs.

Pour Apelle ou pour Cléoméne,
Elle semblait, marbre de chair,
En Vénus Anadyomène
Poser nue au bord de la mer.

De grosses perles de Venise
Roulaient au lieu de gouttes d'eau,
Grains laiteux qu'un rayon irise,
Sur le frais satin de sa peau.

Oh ! quelles ravissantes choses,
Dans sa divine nudité,
Avec les strophes de ses poses,
Chantait cet hymne de beauté !

Comme les flots baisant le sable
Sous la lune aux tremblants rayons,
Sa grâce était intarissable
En molles ondulations.

Mais bientôt, lasse d'art antique,
De Phidias et de Vénus,
Dans une autre stance plastique
Elle groupe ses charmes nus.

Sur un tapis de Cachemire,
C'est la sultane du sérail,
Riant au miroir qui l'admire
Avec un rire de corail ;

La Géorgienne indolente,
Avec son souple narguilhé,
Etalant sa hanche opulente,
Un pied sous l'autre replié.

Et comme l'odalisque d'Ingres,
De ses reins cambrant les rondeurs,
En dépit des vertus malingres,
En dépit des maigres pudeurs !

Paresseuse odalisque, arrière !
Voici le tableau dans son jour,
Le diamant dans sa lumière ;
Voici la beauté dans l'amour !

Sa tête penche et se renverse ;
Haletante, dressant les seins,
Aux bras du rêve qui la berce,
Elle tombe sur ses coussins.

Ses paupières battent des ailes
Sur leurs globes d'argent bruni,
Et l'on voit monter ses prunelles
Dans la nacre de l'infini.

D'un linceul de point d'Angleterre
Que l'on recouvre sa beauté :
L'extase l'a prise à la terre ;
Elle est morte de volupté !

Que les violettes de Parme,
Au lieu des tristes fleurs des morts
Où chaque perle est une larme,
Pleurent en bouquets sur son corps !

Et que mollement on la pose
Sur son lit, tombeau blanc et doux,
Où le poète, à la nuit close,
Ira prier à deux genoux.
Emily Sep 2020
A babies' cry is as natural as
the mushrooms uprooting--
puhpowee--
two births into the world; life made anew.

But then there is

the rush of train tracks outside the window,
or the sound of a wolf howling at the moon,
the feeling of bare feet on dewdrops,
and watching a hawk sweep down to a lagoon

Dance the tango with me.
two left feet I am spores,
two left feet I am floating

and then I crash down,
burnt paper and burnt cigarettes,
I have a cut on my face,
I have cut tulips in a vase.

I wish I could stand in a mirror and
confront what I see
feminine physique, feminine plastique
two beady little eyes staring back at me

my eyes tell stories of deceit,
my eyes tell stories of no sleep,
when I look in the mirror I don't see me but a
bare-***** woman numb in her defeat

these suicidal lullabies in rose-colored dreams
are how I say hello to the world for I am
cruelly stuck in its'
twisted seams

one day I'll drink salt water and
float out to sea
Edna Pontellier,
I am the real tease.
Entropy - the gradual decline into disorder

Puhpowee- a  Potawatomi word that means the force that pushes a mushroom out of the ground, the unseen energy that animates everything

Edna Pontellier- the main character in Kate Chopin's The Awakening. The novel ends with Pontellier drowning in the waters of the Gulf of Mexico
MON ELFE DES MYOSOTIS,
MA CREATURE, MA COOLIE, MA FLEUR
On t'a baptisée Nyssia alors que tu étais Aura
Fée exhibée aux quatre vents
Tu aurais pu naître verte plutôt que note bleue.
Je ne suis ni Candaule ni Gygès et tu n 'es pas Nyssia...

MON ELFE DES MYOSOTIS,
MA CREATURE, MA COOLIE, MA FLEUR
Je suis vert de honte,
Moi, le ****** dépravé,
Gravissant à genoux les marches de corail
Qui plongent vers tes abysses.
Je viens ici, non pour payer une quelconque promesse,
Mais pour confesser mon péché capital.

Ton parfum volcanique et charnel infuse en mes flancs
Des laves lubriques :
Sept fois je suis tombé dans les ornières
Mais je me suis redressé Juste,
Revêtu de la ceinture de vérité
Par toi ma DIABLESSE
Vénielle et mortelle.

C'est ainsi que je m'éveille, fier oiseau d'onyx,
Baignant mon bec de rubis, saphir et émeraude
Dans le sans-fin obscur de tes eaux
Salubres d'arrogance, avarice,
Envie, colère, luxure, gourmandise et paresse
Où je me délecte de ces ardences cachées
Muettes derrière la barrière de plastique.

Ma petite FLEUR, MA COOLIE
Enchanté !
Me suis-je seulement présenté ?
Sais-tu même qui je suis ?
Sais-tu que même moi je l'ignore ?
On m'a baptisé ZEPHYR
Bien avant que je ne sois pensée
Destiné à satisfaire ton esprit
Baise-fleurs, abeille de myosotis orchidée.

Je poursuis, ma CREATURE,
De cette langue élancée
Cette rivière d'OR
Qui dévale impétueux de la haute montagne
Et qui charrie scandaleusement
Ton nectar de Styx interdit.
Même si je sais que je n'ai pas,
Et que je n'aurai jamais,
Accès mort ou vif à ces délices,
Je cours après le sillage
De ce joyau limpide
Dans une collecte solitaire
Sans peur d'être réduit à néant

Je vais, je vais, je viens
Tel un colibri qui volète entre sépales et pétales
Au-dessus de ton labelle
De chair pourpre qui se dresse et exige
Que je te butine
De cette faim désespérée de la Grâce
Tandis que je bataille pour que le fer de ma hache
Surnage comme une voile dans le vent de tes eaux.

Je suis ZEPHYR qui guide les abeilles natives sans dard
Qui affleurent
Vers le filon de ta mine
Afin qu'il ne s'épuise ni s'assèche
A défaut d'être exploré et joui
Sans cesse.
J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés,
D'où semblent couler des ténèbres,
Tes yeux, quoique très noirs, m'inspirent des pensers
Qui ne sont pas du tout funèbres.

Tes yeux, qui sont d'accord avec tes noirs cheveux,
Avec ta crinière élastique,
Tes yeux, languissamment, me disent : " Si tu veux,
Amant de la muse plastique,

Suivre l'espoir qu'en toi nous avons excité,
Et tous les goûts que tu professes,
Tu pourras constater notre véracité
Depuis le nombril jusqu'aux fesses ;

Tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds,
Deux larges médailles de bronze,
Et sous un ventre uni, doux comme du velours,
Bistré comme la peau d'un bonze,

Une riche toison qui, vraiment, est la soeur
De cette énorme chevelure,
Souple et frisée, et qui t'égale en épaisseur,
Nuit sans étoiles, Nuit obscure ! "
Henrie Diosa Nov 2021
our fingertips towards our toes
our legs are long, long, long
our chin to chest, our knees to nose
our heartbeat to the song

breathe in. breathe out. and elongate,
to straddle; point our toes
and in. again. and out. again.
be plastique to the pose

look up: our pinkies at our crown
with arms above, in fifth
our elbows up, our shoulders down
no tension in the wrists

our core engaged, our spine aware
of every vertebra
and gently smile, no tension there
throughout the port de bras

our calves should burn, but move with ease
lengthen, lengthen,
                                      and — release
Started for ballet class learning logs, finished for the #TopTweetTuesday of August 24th. Ballet stretches are nice. They wake up parts of you that you didn't even know were sleeping.
Butch Decatoria Jan 2020
Even in the silken
folds of Egyptian cotton
sheets, cream colored
Trims of emerald green,
Your endless thread counts
caress me to sleep

Yet

i could care less,
my exhaustion neither
because exhaust is not finicky...
While your house boy collects
Dust & double-coupons
To & for discount
Hillcrest hours
Expensive toy
Boy, can’t breathe it in
When someone else
Is paying
Playing suedo sugar daddy
But the boy is not naïve

Yet
No one knows nothing of him
Voluntarily
A party favor for war-buck’s whim

Yet
the finer things are pleasing, yes,
name brands & the highest quality, sure,


anything that's beautiful evokes the senses
to heavenly realms / needlessness
uncut, craving our envy's delightful cures
yes, it's the sign of the  best life possible
silver-spoon-fed fixations / impressionable
yet, i could care less

what can gold do to my loneliness?

Take me then to rustic restaurants,
unique plastique, avant-garde displays,
shows sponsored by platinum praises
dine on savory talents
of chefs schooled in the foreign flare,
antiques,
designer and pillars for legs of chairs
when we are seated by french or Spanish
accented, italian-gorgeous hosts;

i am nervous to touch the silver-ware & china,
hands on lap, feeling underdressed
Fancy was once
a name of a thoroughbred horse
and i can tell you : i could care less...

(to) purchase paintings, of water-colored races,
space travel prints of captains,
baseball fields on oil-based paints,
a canvas of a life truly lived, in spite
of loss and your will
to have another person entirely
devout to only one, fulfilled;

to clothe me is to hold me with certainty
to never stray, devoting every fiber of one's being
is short of nothing blessed
without a doubt,
without this gold Visa, i'm not at all even
stressed.
Oh and my allowance,
...i could care less...

Take out the trash : unimportant minutes
washing laundry, a grocery list,
self-less favors, my lovely prince
these are my only ability's gifts
with ***,   physical,
physical, let's get
on a tryst / on the last of my loyalty, a kiss
as true as saturated
in bliss this is - close to perfect
i can feel... and i wonder still what my soul is worth
when i have nothing and you're distracted,
strung away by fractal messiness
internet libations and invitations for foxholes
as you creep / as you sling . . .

yes, i am easy to fool
and yet, i still could care less...

However many times i fracture
i continue to adore, my infinite upheaval,
demigod in flesh you are / my worship

it is a curse to love you so
i could care less with what you buy me,
give me heaven sent truth,
instead
ignite me with the power of the softness
of your devotion, unhooked
stars in destined romance & sonnets
a fusion of lust and trust
intertwined
i only care for a simple touch
for some meager time to be near you,
that is what i call divine . . .
i could care less of the golden,
riches are free - never sold
they reside among the folds of lips and nips
on sides and tongue-ride on n*s,
once cold . . .

so keep the bank accounts empty
vacations ? i could care less !
half lies in gifts don't keep me
but in faithful arms,
yes . . .
i am yours completely
gladly and forever / in your power,
in this, our lovely, lovely
mess . . .
always know
you are
always forgiven . no regrets.
08

— The End —