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VENUS62 Jun 2014
Zindagi ne, is kaddar, kiya hai,  bas vaar
Bina koi,  churee,  ya koi,  talwaar

Ghaayal; dil ye hua,  baar, baar
Zindagi ne, di,  chotain hazaar

Gaye thay,  hum,  is tarah se,  bikhar
jooda na, paye thay phirse ye jigar

khaamoshi se, milta tha,  bas, karaar
tanhayeeon se , karte thay, iqraar

Jhanke, hum jab, dil ke, jo andar
Sach nikala, gehrayion se, baahar

Shikayat hai, ab na, koi takraar
karne lage hai, hum, khudse jo pyaar!



Translation in English

Self Love


Life has waged on me many a war
Without even a sword or a dagger so far

The heart was wounded time and again
Life hurt and caused me so much pain

My life was but thrown helter skelter
I could not piece my heart together

Silence was but my solace
Solitude was my only grace

When I dug deep within me
The truth I could clearly see

I have no grievances or complaints now
Having realized the importance of self-love
Q Jul 2014
Bas!
Mein kya karoon?
Kisne usse meri zindagi meh ahne ki ijazath di?
Kisne usse muje itna darde, aur itna pyaar dekhane ki ijazath di thi?

Kehte hai ke zindagi tab moor lathi hai jab banda sooch bhi nah sakhe,
Aihse raang dekhthe hai joh banda bhool hi nah sakhe
Oonshi gherahi, khamooshi, thunhaee

In num aakhoon ko kisi ne nahi poonchna
Iis khamoosh pal ki khamooshi koi shabd kese bhol paye?
Dil ghabraey
Hai, hai

Aajo,
Muje jungali bulao,
Bas, aake mujme doob jao.
    
*s.q.
"Share like I share with you
It's called reciprocation."


.
On lit dans les Annales de la propagation de la Foi :
« Une lettre de Hong-Kong (Chine), en date du 24 juillet
1832, nous annonce que M. Bonnard, missionnaire du
Tong-King, a été décapité pour la foi, le 1er mai dernier. »
Ce nouveau martyr était né dans le diocèse de Lyon et
appartenait à la Société des Missions étrangères. Il était
parti pour le Tong-King en 1849. »

I.

Ô saint prêtre ! grande âme ! oh ! je tombe à genoux !
Jeune, il avait encor de longs jours parmi nous,
Il n'en a pas compté le nombre ;
Il était à cet âge où le bonheur fleurit ;
Il a considéré la croix de Jésus-Christ
Toute rayonnante dans l'ombre.

Il a dit : - « C'est le Dieu de progrès et d'amour.
Jésus, qui voit ton front croit voir le front du jour.
Christ sourit à qui le repousse.
Puisqu'il est mort pour nous, je veux mourir pour lui ;
Dans son tombeau, dont j'ai la pierre pour appui,
Il m'appelle d'une voix douce.

« Sa doctrine est le ciel entr'ouvert ; par la main,
Comme un père l'enfant, il tient le genre humain ;
Par lui nous vivons et nous sommes ;
Au chevet des geôliers dormant dans leurs maisons,
Il dérobe les clefs de toutes les prisons
Et met en liberté les hommes.

« Or il est, **** de nous, une autre humanité
Qui ne le connaît point, et dans l'iniquité
Rampe enchaînée, et souffre et tombe ;
Ils font pour trouver Dieu de ténébreux efforts ;
Ils s'agitent en vain ; ils sont comme des morts
Qui tâtent le mur de leur tombe.

« Sans loi, sans but, sans guide, ils errent ici-bas.
Ils sont méchants, étant ignorants ; ils n'ont pas
Leur part de la grande conquête.
J'irai. Pour les sauver je quitte le saint lieu.
Ô mes frères, je viens vous apporter mon Dieu,
Je viens vous apporter ma tête ! » -

Prêtre, il s'est souvenu, calme en nos jours troublés,
De la parole dite aux apôtres : - Allez,  
Bravez les bûchers et les claies ! -
Et de l'adieu du Christ au suprême moment :
- Ô vivant, aimez-vous ! aimez. En vous aimant,
Frères, vous fermerez mes plaies. -

Il s'est dit qu'il est bon d'éclairer dans leur nuit
Ces peuples égarés **** du progrès qui luit,
Dont l'âme est couverte de voiles ;
Puis il s'en est allé, dans les vents, dans les flots,
Vers les noirs chevalets et les sanglants billots,
Les yeux fixés sur les étoiles.

II.

Ceux vers qui cet apôtre allait, l'ont égorgé.

III.

Oh ! tandis que là-bas, hélas ! chez ces barbares,
S'étale l'échafaud de tes membres chargé,
Que le bourreau, rangeant ses glaives et ses barres,
Frotte au gibet son ongle où ton sang s'est figé ;

Ciel ! tandis que les chiens dans ce sang viennent boire,
Et que la mouche horrible, essaim au vol joyeux,
Comme dans une ruche entre en ta bouche noire
Et bourdonne au soleil dans les trous de tes yeux ;

Tandis qu'échevelée, et sans voix, sans paupières,
Ta tête blême est là sur un infâme pieu,
Livrée aux vils affronts, meurtrie à coups de pierres,
Ici, derrière toi, martyr, on vend ton Dieu !

Ce Dieu qui n'est qu'à toi, martyr, on te le vole !
On le livre à Mandrin, ce Dieu pour qui tu meurs !
Des hommes, comme toi revêtus de l'étole,
Pour être cardinaux, pour être sénateurs,

Des prêtres, pour avoir des palais, des carrosses,
Et des jardins l'été riant sous le ciel bleu,
Pour argenter leur mitre et pour dorer leurs crosses,
Pour boire de bon vin, assis près d'un bon feu,

Au forban dont la main dans le meurtre est trempée,
Au larron chargé d'or qui paye et qui sourit,
Grand Dieu ! retourne-toi vers nous, tête coupée !
Ils vendent Jésus-Christ ! ils vendent Jésus-Christ !

Ils livrent au bandit, pour quelques sacs sordides,
L'évangile, la loi, l'autel épouvanté,
Et la justice aux yeux sévères et candides,
Et l'étoile du coeur humain, la vérité !

Les bons jetés, vivants, au bagne, ou morts, aux fleuves,
L'homme juste proscrit par Cartouche Sylla,
L'innocent égorgé, le deuil sacré des veuves,
Les pleurs de l'orphelin, ils vendent tout cela !

Tout ! la foi, le serment que Dieu tient sous sa garde,
Le saint temple où, mourant, tu dis :Introïbo,
Ils livrent tout ! pudeur, vertu ! - martyr, regarde,
Rouvre tes yeux qu'emplit la lueur du tombeau ; -

Ils vendent l'arche auguste où l'hostie étincelle !
Ils vendent Christ, te dis-je ! et ses membres liés !
Ils vendent la sueur qui sur son front ruisselle,
Et les clous de ses mains, et les clous de ses pieds !

Ils vendent au brigand qui chez lui les attire
Le grand crucifié sur les hommes penché ;
Ils vendent sa parole, ils vendent son martyre,
Et ton martyre à toi par-dessus le marché !

Tant pour les coups de fouet qu'il reçut à la porte !
César ! tant pour l'amen, tant pour l'alléluia !
Tant pour la pierre où vint heurter sa tête morte !
Tant pour le drap rougi que sa barbe essuya !

Ils vendent ses genoux meurtris, sa palme verte,
Sa plaie au flanc, son oeil tout baigné d'infini,
Ses pleurs, son agonie, et sa bouche entrouverte,
Et le cri qu'il poussa : Lamma Sabacthani !

Ils vendent le sépulcre ! ils vendent les ténèbres !
Les séraphins chantant au seuil profond des cieux,
Et la mère debout sous l'arbre aux bras funèbres,
Qui, sentant là son fils, ne levait pas les yeux !

Oui, ces évêques, oui, ces marchands, oui, ces prêtres
A l'histrion du crime, assouvi, couronné,
A ce Néron repu qui rit parmi les traîtres,
Un pied sur Thraséas, un coude sur Phryné,

Au voleur qui tua les lois à coups de crosse,
Au pirate empereur Napoléon dernier,
Ivre deux fois, immonde encor plus que féroce,
Pourceau dans le cloaque et loup dans le charnier,

Ils vendent, ô martyr, le Dieu pensif et pâle
Qui, debout sur la terre et sous le firmament,
Triste et nous souriant dans notre nuit fatale,
Sur le noir Golgotha saigne éternellement !

Du 5 au 8 novembre 1852, à Jersey
Renu Bindlish Nov 2014
TANHA-TANHA HEI JINDGI
TANHA-TANHA HUM HEIN
AAJ JRURAT THI JAB APNO KI
PRAYON NE TAALI BAJAI
AANKHO SE NIKLE ASHK
PAR HUM RO BHI NA PAYE
DUR EK KONE MEIN JAAKER
CHHUP KAR AANSOO BAHAY
PHIR DIL NE KHA
E NAADAN MAT BHA ASHAK
KYONKI AAJ HI TO AYEE HEI
KHUSHIYAN DAAMAN ME TERE
JYADA NHI KUCH PAL KI ****
PAR BNA LO AADAT AB INKI
CHODO UNKO JO AB NHI TUMHARE
YAAD RAKHO ES EK PAL KO
AUR GAO, MUSKURAO
KHUSH RAHO AUR
KHUSHIYAN BAANTOO.
Iss daur ka jamana
jane kaha manana
Ek daur aisa tha bhi
Jo sapne the dikhaye
Pura kisi ussi ne
Jisne wo sapne laye ||

Ek daur aaj ka hai
Jo galtiya ginaye
Khud ki nigah me wo
Kabhi khud ko dhundh paye
Kahta hai waqt ab ye
Thoda carrier banaye||

Wo juthe-muthe waade
Kyu usko hai dikhaye
Jite ji mar rahi wo
Leke teri aadaye
Chahat ko bhul baithi
Dene lagi duhayee||

Jo kaash jaan pati
Waade jo tune ki thi
Jo puchti kisi se
Aankhe naa aaj roti
Baat waqt ki hai pyare
Sab aaj hai tumhare
Ek waqt aayega jab
Tum jaljala uthoge
Mai aaj roo rahi hu
Leke teri aadaye
Ek waqt aayega jab
Tujhe denge sab  duhayee
Phir puchnaa kisi se
Teri galtiya ginaye
Jo khud pe roo pada tu
Khud ko hi maaf karna
Naa bolna kisi ko
Kiski lagi lagi duhayee||

Iss daur ka jamana
Jane kaha manana ||

||||
Copyright© Shashank K Dwivedi

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Makhfi Jun 2018
ANDEHRA BAHUT GEHRA THA...........
chandani bhi thi...kuch sitare bhi the..par na jane kyu  ...Andehra bahut gehra tha
Madhushala damak rahi thi andhe musafiron ki pukaar mein..par aawaz mein prem nahi tha bass thi do pal ke sukh ki duhai...
soot boot wale bhi aa rahe aur gir pad ke jaa rahe..
kuch motor pe aye the ussi par chale gaye....
andhe  thee sab shayad...ya roshini ne andere ko chupa diya tha....kyki meine dekha tha...andehra bahut gehra tha.                
madushala ke deewar ke par ek baachi roo rahi thi vo zindagi ki bhik mang rahi thi
na jane usne koon sa dukh dekha tha.....uski aanke laal aur maan bhari saa lag raha tha
Na vo matvale dekh paye na hum madhosh sunn paye uski pukar kyuki.... andehra bahut gehra tha
do matwalone uuse paise de chale..par kya vo uska guzara tha
kyuki sooch ke dekhiye andehri raat madhushala ke par vo baachi akeli thi
vo madhushala abhi bhi khadi hai..hamare dilo mein
shayad humne uska bachpan chiina
shayad vo andehra uske dukh ko chipa raha thi
vo raaat bahut kali thi..hawa matwali thi...uss raat aur anne wali raat andehra bahut gehra tha
Sahil Sharma Aug 2018
Aaj achanak hi kyu azadi k din hume apne mulk ki itni yaad aayi
Jb kurbaan hue jawan sarhad pe,tb kyu nhi aankho me nami aayi

Zara dil se b izzat kr lo mere yaaro, kyuki ye zameen h hum sabki
Kuch nahi le jao ge sath apne, milni h ess me hi raakh hum sabki

Koi loot raha h gareeb ki jaeb, koi kr raha h bezuba awaam se faraeb
Umeed h kashmir me aman hoga,toh aur b meethe hoge waha k saeb

Jo saha h dard in kisaano ne, umeed h unka ye dard tumhe b mehsoos **
Daer raat in anderi galliyo se guzrti har beti har maa ki raah mehfooz **

Mazboot kr lo apne rishto ko,inpe h nigah kbhi mazhab ki kbhi siyasat ki
Na rang se pehchan ** na hi adoore ang se,ek si taraki ** har ek riyasat ki

Rishwat gareebi khudgarzi aur na jaane kitne h es mulk ko lge marz
Kbhi fursat hui toh janne ki koshish krna kitne h es maa k tumpe karz

Har bache ko ilm ** es janoon ka,taki ye kamyaabi k kadam ruk na paye
Bss ik ehsaan krna khud pe,ki teri kisi harqat se kehi iska ser juk na jaye

Dhua bss yehi h ki aane wali koi b nasal kabhi na ruksat ** es fitoor se
Chand taaro pe chle b gye agr phir b krte rehna sada salam waha door se
RACHANA Dec 2016
DIL - DIL SE

DIL DIL SE ** JAYE KHFA THO KYA ** .
KHFA HOKE CHUUT JAYE THO KYA **.
SATH CAHA THA KISI APNE KA WO APNA HI SATH NAA AYE THO KYA **.
KADAM SE KADAM CLNA THA USKE SATH WO NAA CHAL PAYE THO KYA **.
HUM THO INTJAR KRTE RHE UNKA MAGER YEE INTJAR HI RHE JAYE THO KYA **.
NO
MAJI JAYAJIT Feb 2021
Tumse mile to hum kal hain lekin aisa lagta hain milna tay tha barso se
jab sochte hain kaisa mile hum thoda dar lagta hain kya mai sahi huun ya
phir galat
khair in sabka uttar milega sayed
baadme
tab tak badhte rahe aage hum
saathme
sayed tum meri kalpana ** ya phir
bhram
sayed tum meri akelepan ka sahara **
ya phir dil ka marham
sayed tum mere koi ni bas beheti hui
kisi hawa jo kab guzar jaye
mujhe nahi hain pata
sayed hum rok paye tumhe mere aanewala kal me tay kar paye  saato janam ke
yeh safar saathme ,
humko fikr nahi tumhari beete hue kalke humko fark nahi padhta tumhari aur mere aajse bas mujhe yeh pata hain tum aayi **
jindgi mein mere aanewale kal se ||
Apoetic imagination
Greate is thy Sin, since Sin is never Small:
     And Monstrous Moles of Sin Call home thy Soule.
About their Mountainous Molehills they do Crawle.
     Play thou (and win) a Game of Whacke-a-Mole.
     Unto the Moles be Deadly as an asp.  
     Beware, take Care, nor Swat the pettish wasp.

The Harebrain'd Sinners Sins to him are toyes;
     Theyre Entertainments, Gambols, Games with Dice.
The Madbrain'd Sinners Sins to him are joyes
     Untill he's made to paye in full their price.
     The Crackbrain'd Sin-addicted Scarab bug
     That liveth but for Sin to Hell is Drug.
A judgement made according to Gods Determinations.
Le spectre que parfois je rencontre riait.
- Pourquoi ris-tu ? Lui dis-je. - Il dit : - Homme inquiet,
Regarde.
Il me montrait dans l'ombre un cimetière.

J'y vis une humble croix près d'une croix altière ;
L'une en bois, l'autre en marbre ; et le spectre reprit,
Tandis qu'au **** le vent passait comme un esprit
Et des arbres profonds courbait les sombres têtes :

- Jusque dans le cercueil vous êtes vains et bêtes.
Oui, gisants, vous laissez debout la vanité.
Vous la sculptez au seuil du tombeau redouté,
Et vous lui bâtissez des tours et des coupoles.
Et, morts, vous êtes fiers.

Oui, dans vos nécropoles,
Dans ces villes du deuil que vos brumeux Paris
Construisent à côté du tumulte et des cris,
On trouve tout, des bois où jasent les fauvettes,
Des jets d'eau jaillissant du jaspe des cuvettes,
Un paysage vert, voluptueux, profond,
Où le nuage avec la plaine se confond,
La calèche où souvent l'œil cherche la civière,
Des prêtres sous le frais lisant leur bréviaire,
Du soleil en hiver, de l'ombrage en été,
Des roses, des chansons, tout, hors l'égalité.
Vous avez des charniers et des Pères-Lachaises
Où Samuel Bernard seul peut prendre ses aises,
Dormir en paix, jouir d'un caveau bien muré,
Et se donner les airs d'être à jamais pleuré,
Et s'adjuger, derrière une grille solide,
Des fleurs que le Temps garde en habit d'invalide.
Quant aux morts indigents, on leur donne congé ;
On chasse d'auprès d'eux le sanglot prolongé ;
Et le pauvre n'a pas le droit de pourriture.
Un jour, on le déblaie. On prend sa sépulture
Pour grandir d'une toise un monument pompeux.
- Misérable, va-t'en. Deviens ce que tu peux.
Quoi ! Tu prétends moisir ici parmi ces marbres,
Faire boucher le nez aux passants sous ces arbres,
Te carrer sous cette herbe, être au fond de ton trou
Charogne comme un autre, et tu n'as pas le sou !
Qu'est-ce que ce mort-là qui n'a rien dans sa poche !
Décampe. - Et la brouette et la pelle et la pioche
Arrachent le dormeur à son dur traversin.
Sus ! Place à monseigneur le sépulcre voisin !
Ce n'est rien d'être mort, il faut avoir des rentes.
Les carcasses des gueux sont fort mal odorantes ;
Les morts bien nés font bande à part dans le trépas ;
Le sépulcre titré ne fraternise pas
Avec la populace anonyme des bières ;
La cendre tient son rang vis-à-vis des poussières ;
Et tel mort dit : pouah ! Devant tel autre mort.
Le gentleman, à l'heure où l'acarus le mord,
Se maintient délicat et dégoûté. C'est triste.
Et j'en ris. Le linceul peut être de batiste !
Chez vous, oui, sous la croix de l'humble Dieu Jésus,
Les trépassés à court d'argent sont mal reçus ;
L'abîme a son dépôt de mendicité ; l'ombre
Met d'un côté l'élite et de l'autre le nombre ;
On n'est jamais moins près qu'alors qu'on se rejoint ;
Dans la mort vague et blême on ne se mêle point ;
On reste différent même à ce clair de lune ;
Le peuple dans la tombe a nom fosse commune.
La tombe impartiale ! Allons donc ! Le ci-gît
Tantôt se rétrécit et tantôt s'élargit ;
Le péage, réglé par arrêté du maire,
Fait Beaujon immortel et Chodruc éphémère.
Pourrir gratis ! Jamais ! Le terrain est trop cher.
Tandis que, tripotant ce qui fut de la chair,
La chimie, en son antre où vole la phalène,
Fait de l'adipocire et du blanc de baleine
Avec le résidu des pâles meurt-de-faim,
Tel cadavre, vêtu d'un suaire en drap fin,
Regarde en souriant la mort aux yeux de tigre,
Jette au spectre sa bourse, et dit : Marquis d'Aligre.
Vos catacombes ont des perpétuités
Pour ceux-ci pour ceux-là des répits limités.
Votre tombe est un gouffre où le riche surnage.
Ce mort n'a pas payé son terme ; il déménage.
Le fantôme, branlant sur ses blancs tibias,
Portant tout avec lui, s'en va, comme Bias ;
Vivant, il fut sans pain, et, mort, il est sans terre.
L'ossuaire répugne aux os du prolétaire.
Seul Rothschild, dans l'oubli du caveau sans échos,
Est mangé par des rats et par des asticots
Qu'il paye et dont il est maître et propriétaire.
Oui, c'est l'étonnement de la pariétaire,
Du brin d'herbe, de l'if aussi noir que le jais,
Du froid cyprès, du saule en pleurs, de voir sujets
À des expulsions sommaires et subites
Des crânes qui n'ont plus leurs yeux dans leurs orbites.
Vos cimetières sont des lieux changeants, flottants,
Précaires, où les morts vont passer quelque temps,
À peine admis au seuil des ténébreux mystères,
Et l'éternité sombre y prend des locataires.
Quoi ! C'est là votre mort ! C'est avec de l'orgueil
Que vous doublez le bois lugubre du cercueil !
Vous gardez préséance, honneurs, grade, avantages !
Vous conservez au fond du néant des étages !
La chimère est bouffonne. Ah ! La prétention
Est rare, dans le lieu de disparition !

Quoi ! Privilégier ce qui n'est plus ! Quoi ! Faire
Des grands et des petits dans l'insondable sphère !
Traiter Jean comme peste et Paul comme parfum !
Être mort, et vouloir encore être quelqu'un !
Quoi ! Dans le pourrissoir emporter l'opulence !
Faire sonner son or dans l'éternel silence !
Avoir, de par cet or dont sur terre on brilla,
Droit de tomber en poudre ici plutôt que là !
Arriver dans la nuit ainsi que des lumières !
Prendre dans le tombeau des places de premières !
Ne pas entendre Dieu qui dit au riche : assez !
Je cesserai d'en rire, ô vivants insensés,
Le jour où j'apprendrai que c'est vrai, que, dans l'ombre
De l'incommensurable et ténébreux décombre,
L'archange à l'aile noire, assis à son bureau,
Toise les morts, leur donne à tous un numéro,
Discute leur obole, or ou plomb, vraie ou fausse,
Et la pèse, et marchande au squelette sa fosse !
Le jour où j'apprendrai que la chose est ainsi,
Que Lucullus sous terre est du fumier choisi,
Que le bouton d'or perd ou double sa richesse
S'il sort d'une grisette ou bien d'une duchesse,
Qu'un lys qui naît d'un pauvre est noir comme charbon,
Que, mort, Lazare infecte et qu'Aguado sent bon !
Le jour où j'apprendrai que dans l'azur terrible
L'éternel a des trous inégaux à son crible ;
Et que, dans le ciel sombre effroi de vos remords,
S'il voit passer, porté par quatre croque-morts,
Un cadavre fétide et hideux, le tonnerre
Demande à l'ouragan : - est-ce un millionnaire ?
Le jour où j'apprendrai que la tombe, en effet,
Que l'abîme, selon le tarif du préfet,
Trafique de sa nuit et de son épouvante,
Et que la mort a mis les vers de terre en vente !

Le 18 mars 1870.
Ankit Dubey May 2019
dil mera chahta hai,
k ek baar bhar k tumko bahon me so jaun mai,
ek jindagi beet jaye meri ,
k fir se jab aankhen khule,
tu aak mere paas na fir se juda ** paye,
tujhe mahsoos karu har pal paas mere,
k jab jab meri saanse chale,
jinda rahu mai na rahu,
par mujhme tu hi tu baki rahe,
** jaye chahe jahan khafa,
par tu har pal mere sang sang chale,
ab aur kitne imtihann loge mere khuda mujhse,
k ab bhi meri pallavi mujhse door hai,
de do mujhe meri jindagi,
kuch to badlo takdeer meri,
k ab to ham ek ** jaye,
vo aa jaye ab paas mere,
aur milkar ham apne ghar chalen....
Un jeune grand seigneur à des jeux de hasard
Avait perdu sa dernière pistole,
Et puis joué sur sa parole :
Il fallait payer sans ****** ;
Les dettes du jeu sont sacrées.
On peut faire attendre un marchand,
Un ouvrier, un indigent,
Qui nous a fourni ses denrées ;
Mais un escroc ? L'honneur veut qu'au même moment
On le paye, et très poliment.
La loi par eux fut ainsi faite.
Notre jeune seigneur, pour acquitter sa dette,
Ordonne une coupe de bois.
Aussitôt les ormes, les frênes,
Et les hêtres touffus, et les antiques chênes,
Tombent l'un sur l'autre à la fois.
Les faunes, les sylvains, désertent les bocages ;
Les dryades en pleurs regrettent leurs ombrages ;
Et le dieu Pan, dans sa fureur,
Instruit que le jeu seul a causé ces ravages,
S'en prend à la Fortune : ô mère du malheur,
Dit-il, infernale furie,
Tu troubles à la fois les mortels et les dieux,
Tu te plais dans le mal, et ta rage ennemie...
Il parlait, lorsque dans ces lieux
Tout-à-coup paraît la déesse.
Calme, dit-elle à Pan, le chagrin qui te presse ;
Je n'ai point causé tes malheurs :
Même aux jeux de hasard, avec certains joueurs,
Je ne fais rien. - Qui donc fait tout ? - L'adresse.
T'oseroit bien quelque poète
Nyer des vers, douce alouette ?
Quant à moy je ne l'oserois,
Je veux celebrer ton ramage
Sur tous oyseaus qui sont en cage,
Et sur tous ceus qui sont es bois.

Qu'il te fait bon ouyr ! à l'heure
Que le bouvier les champs labeure
Quand la terre le printems sent,
Qui plus de ta chanson est gaye,
Que couroussée de la playe
Du soc, qui l'estomac lui fend.

Si tost que tu es arrosée
Au point du jour, de la rosée,
Tu fais en l'air mile discours
En l'air des ailes tu fretilles,
Et pendue au ciel, tu babilles,
Et contes aus vens tes amours.

Puis du ciel tu te laisses fondre
Dans un sillon vert, soit pour pondre,
Soit pour esclorre, ou pour couver,
Soit pour aporter la bechée
A tes petis, ou d'une Achée
Ou d'une chenille, ou d'un ver.

Lors moi couché dessus l'herbette
D'une part j'oy ta chansonnette ;
De l'autre, sus du poliot,
A l'abry de quelque fougere
J'ecoute la jeune bergere
Qui degoise son lerelot.

Puis je di, tu es bien-heureuse,
Gentille Alouette amoureuse,
Qui n'as peur ny soucy de riens,
Qui jamais au coeur n'as sentie
Les dedains d'une fiere amie,
Ny le soin d'amasser des biens.

Ou si quelque souci te touche,
C'est, lors que le Soleil se couche,
De dormir, et de reveiller
De tes chansons avec l'Aurore
Et bergers et passans encore,
Pour les envoyer travailler.

Mais je vis toujours en tristesse,
Pour les fiertez d'une maistresse
Qui paye ma foi de travaus,
Et d'une plesante mensonge,
Qui jour et nuit tous-jours alonge
La longue trame de mes maus.

— The End —