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Paul d'Aubin Oct 2016
Peire-Roger, le Chevalier Faydit.

C'est Peire-Roger le Faydit
regardant la vie avec hauteur
Comme l'aigrette flottant
sur son heaume argenté.
Ses terres furent mises en proie
Par les prélats du Pape
Au profit de barons pillards.
Venus de Septentrion.
Il était Languedocien,
Par la langue et le cœur
Sa sœur Esclarmonde, était une «Cathare»,
l’une de ces chrétiens hétérodoxes,
Se vouant à l'Esprit,
Et disant rejeter ce mal
Qui corrompt l'esprit humain,
En colorant de sombre
Les œuvres terrestres.
Très jeune, les jeux de guerre
Furent, pour lui, comme un breuvage ardent.
Il éprouva l'amour brûlant
Pour de belles châtelaines,
Si dures à séduire,
Au jeu du «fin Amor».
Mais il était certes moins aimé
Pour ses vers d'ingénieux troubadour,
Que comme homme fort,
ayant belle prestance,
Et apparaissant triomphant,
dans ses courses au galop,
Et les grands coups
Qu'il donnait pour se frayer
Un passage dans la mêlée,
Dans les éclats, les étincelles
De l'entrechoc des épées.
Bien jeune, il vit son père
Spolié de sa seigneurie,
Confisquée au bénéfice
de la lignée maudite
De la maison de Montfort.
Il fut tout jeune humilié
par la tourbe des seigneurs pillards
Conduite par des fanatiques
Et masquant sous l'apparence
De religion, leur vile convoitise
Et leur voracité de loups.
Une fausse paix obligea son père
A rompre l'allégeance
Avec les comtes de Toulouse.
Alors que la persécution
Des «bonshommes» s'amplifiait,
Et que les libertés Toulousaines
Étaient sous le talon de fer.
Son père s'en vint en Aragon
Parmi tant d'autres hommes,
droits et valeureux,
Pour sauvegarder l'honneur,
Et préparer la reconquête
Des terres confisquées,
par l'avidité de ces nuées
De corbeaux et des loups
Venus faire bombance
De terres Languedociennes.
Comme plus ****,
les Lys viendraient agrandir,
Leurs fiefs pour le seul profit
De Paris la dominante et la vorace.
Sa jeunesse se passa à s'entraîner
Et à rêver au jour où
Il traverserait les cols
Pour la revanche de son sang
Et la mémoire de son père,
Mort en exil en Aragon.
Enfin les appels de Raymond VII de Toulouse,
De Trencavel et du peuple de Tolosa révolté,
Résonnèrent comme buccin
Dans tout le Languedoc sous le joug,
Et l'oriflamme de Tolosa fut levé
Qui embrasa plaines et collines.
Le temps était venu de combattre
Et ce fut une guerre
Aussi ardente que cruelle,
comme une chasse à courre,
Faite de sièges et d'escarmouches
Contre les troupes du Roi Louis VIII.
Peirce-Roger chevaucha et guerroya
Donnant tout son corps et son âme,
Et fut maintes fois blessé,
Mais il lui fallut bien du courage
Pour déposer les armes
Quand les chefs s'entendirent
Pour donner en mariage
Jeanne de Toulouse
A Alphonse de France.
Ce mariage funeste,
annonçait et scellait la perte,
Des libertés et de la tolérance
De la haute civilisation
des pays Tolédans et Languedociens.
Aussi Peire-Roger, l'esprit blessé
Plus encore que ses chairs
Meurtries et tailladées,
Décida de consacrer sa vie
Au soutien et a la protection,
Des «bonshommes» traqués,
Par cette infamie nommée l'inquisition,
Usant des pires moyens,
Dont la délation et la torture,
Pour extirper par les cordes,
les tenailles et le feu,
Ce que la Papauté ne pouvait obtenir
Du choix des consciences,
Par le libre débat et le consentement.
Peire-Roger vint à Montségur
Sur les hauteurs du Po
Transforme en abri, en refuge et en temple,
Sur les terres du comte de Foix.
Il admira Esclarmonde la pure, la parfaite,
Et la pureté de mœurs
De cette communauté de «Bonhommes»,
de Femmes et d'Hommes libres,
Bien divers, mais si fraternels,
Ayant choisi de vivre leur spiritualité.
Contrairement aux calomnies,
Qui les disait adorateurs du Diable,
Ils mettaient par-dessus tout
Leur vie spirituelle et leur idéal commun.
Et leurs autres vertus étaient
Le dépouillement et la simplicité.
Hélas vautours et corbeaux,
Planaient autour de l'altier Pog.
Alors que la bise des premiers froids
Se faisait sentir les matins.
C'est alors qu'un groupe d'inquisiteurs
Chevaucha jusqu'à Avignonet
pour y chercher des proies.
Cela embrasa de colère
nombre de Chevaliers Faydits,
Dont les parents avaient tant soufferts
Le feu de la vengeance l’emporta
Sur la prudente et sage patience.
Et Peire-Roger lui-même
Pris le commandement de la troupe.
Qui arriva de nuit à Avignonet
Pour punir la cruauté par le fer.
Le Bayle, Raymond d'Alfaro
Ouvrit les portes aux vengeurs,
Et un nouveau crime s'ajouta
Aux précédents crimes innombrables.
L’inquisiteur Guillaume Arnaud
Et Étienne de Saint Thibery,
furent massacres avec leurs compagnons.
Leurs cris d'épouvante et d'agonie
Résonnèrent dans cette Avignonet
Qui huma l'acre parfum du sang,
La peur semblait disparue
Et la vengeance rendue.
Mais la lune aussi pleura du sang
Dans le ciel blafard et blême
Vengeance fut ainsi accomplie
Pour les chairs et les âmes martyrisées.
Mais le sang répandu appelle
Toujours plus de sang encore.
Quelques mois après un ost
De plusieurs centaines de soldats,
Sous le commandement
D'Hugues des Arcis.
Vint en mai 1243,
Mettre le siège de la place fortifiée.
Peire-Roger se battit comme un Lion
Avec ses compagnons Faydits,
Ils accomplirent des prouesses
De courage et de vaillance
Furent données.
Mais lorsque de nuit par un chemin secret
Qui leur avait été révélé,
Les assaillant s'emparèrent
Du roc de la tour,
Et y posèrent une Perrière
Pour jeter des projectiles
Sur les fortifications et les assiégés.
L'espoir de Peire-Roger,
des défenseurs et des bonshommes,
Commença à fléchir.
Et une reddition fut conclue
Le 1er mars 1244 laissant aux cathares,
Le choix de la conversion ou de la mort dans les flammes.
Ce fut grand pitié ce 16 mars de voir
Plus de deux cent femmes et hommes bons et justes,
Choisir en conscience de ne pas renier leur choix et leur foi,
Préférant terminer leur vie
D'une manière aussi affreuse,
en ce début du printemps
Qui pointait ses lumières.
Et jusqu'à l'ignoble bûcher,
Leurs chants d'amour,
Furent entendus puis couvert,
Par leurs cris de douleur
Et les crépitements des buches.
Aussi; qu’une honte dans pareille
En retombe sur le Pape si mal nomme, Innovent III
Et sur le roi Louis IX, sanctifié par imposture,
Et sur l'archevêque de Narbonne, Pierre Amiel.
Que surtout vienne le temps
Où la Paix aux doux, aux justes
Et aux Pacifiques s'établisse.
Et qu'une honte et un remord sans fin
Punissent ceux et celles qui continuent
A se comporter en inquisiteurs
qu'elle qu'en soient les raisons et les circonstances.
Il semblerait sans aucune certitude
Que Peire-Roger, le chevalier Faydit
Témoin de ces temps de fer et de feu.
Soit allé, au ****, se retirer et prier
Dans une communauté de bonshommes
En Aragon ou en Lombardie.

Paul Arrighi
Le personnage de Peire-Vidal n'est pas imaginaire. Il a bien existe mais je rassemble en lui les qualités de plusieurs Chevaliers Faydits qui se battirent pour la sauvegarde de leurs terres et des libertés des pays d'Oc et du Languedoc face a l'avidité et au fanatisme - Paul Arrighi
Marie-Chantal Jan 2015
Jean Chevalier was
A Parisian man.
He led a simple life,
He had no big plan.

'La Résistance'
In took he part,
He felt it was right
In his Parisian heart.

The German soldier smirked,
Strapped in his ranks,
He looked down at Jean
And fantasised war tanks.

Jean was stuck in the métro
Since about half past three,
His stomach was aching,
A cigarette needed he.

The German Soldier, however,
Breaking the 'law',
Lit one up and
Opened his enormous jaw.

His pink, beefy face
Took a long drag,
Jean clung to his country,
Clung to his flag.

Jean gasped for a cigarette,
The soldier saw in his eyes.
But Jean managed yet
To stay dignified.

The soldier whips out a fresh one,
For Jean, condescendingly.
But without batting an eyelid,
Jean declares:

*"Non, Merci."
Merci Jean, tu as aidé Agnes Humbert et tu ne l'as jamais su
Aidan Taylor Jul 2020
Silver beams of moonlight,
Pierce the starry night,
The sun has gone to sleep,
As the Watchman prepares to fight,
Behind the Southern Mountains,
A storm begins to brew,
The darkened clouds roll over,
And the ocean is no longer blue.
The Watchman is free of slumber,
As he looks upon the land,
He holds their destiny in his palm,
As it crumbles in his hand,
No one dares to combat him,
Of equals there are but few,
They live faraway in distant lands,
Near where the Pheonix flew.
One step it takes for him to cross,
From the Rolling Valley to River Dry,
And far above the sleeping bodies,
Sit the scornful Watchman’s eyes,
With each step the Earth will tremor,
And shake the huts below,
The plants they droop in bleeding sorrow,
As they can no longer grow.
He lets out a booming laugh,
That parts the darkened clouds,
As he thinks of his growing power,
That makes the Heavens shroud,
But in the distance a call is heard,
That mutes the Watchman’s laugh,
Upon a silver horse he rides,
The Chevalier splits the night in half.

Galloping through the ocean breeze,
The Chevalier quickly approaches,
Towards the mighty Watchman’s land,
On the darkness sunlight encroaches.
For this day the Watchman waited,
To fight off he who wants his throne,
This land is for him to own,
The battle horn has now been blown.
Down below the people rise,
From their slumber they awake,
And head outside into the street,
To see what will be their fate.
Rising above the rocky hill,
Appears a foreign man,
Perhaps he’s come to set them free,
And save them from the old Watchman.
The Chevalier is now upon them,
Pulling his horse to cease his run,
I’m here to save the village people,
But a reply he got but none.
Instead the Watchman cocked his head,
And screamed into the sky,
Do not threaten me now Horseman,
Or I’ll bury you in River Dry.
Blinded by his arrogance,
The Watchman failed to see,
The Chevalier draw his bow and arrow,
And plunge it in his knee.
Upon the Southern Mountains,
The Watchman slowly fell,
His body turned to Ashes,
And loudly rung the death bell.

Be gone my sweet People,
All People young and old,
Escape this wretched wasteland,
And free your desperate souls.
You’re no longer bound by his watch,
So seek another land,
Follow your heart and fill its desires,
And your life will be so grand.
lorilynn Jun 2011
beautiful fair maiden
tending her mistress
revering in her muses .

long auburn tresses
come undone,
once a braid
embellished with ribbons
deep lavender color
as maiden’s eyes.

entering parlor
the comely chevalier
stunned by his presence.
voltage lightening sparkles
for time stopped.

remaining composed
casting downward
to make her leave,
empress needs tending affairs.

smitten she was
aghast a fool
she might've looked
her skin flushed
with reverence to behold.

unbeknownst to the privy
betrothal is in making
for he paid a pretty pence.

enchanted ever after
cinderella no more.~~copyrightlorilynn2011
Muse méduse, vierge et tremblante séductrice
Tu m'as demandé de te conter fleurette
Avec des mots fleuris
Avec des mots obscènes
Une fois qu'on serait intimes
Des mots cochons
Des mots sales, crus, cuits et recuits
Des mots tabous, interdits
Indécents et lubriques
Et je t'ai demandé de me fournir un échantillon
Et tu m'as dit que tu n'en possédais aucun.

J'ai cherché en vain un mot qui pourrait te plaire à entendre,
Ma chérie miel
Et aussi bien me plaire à te murmurer à l'oreille
En plein badinage et tripotage
Quelque chose qui véhicule l'idée de muse
Et dans allumeuse il y a muse
Mais allumeuse n 'est pas cochon
J 'ai pensé à fille de joie, fille de vie, traînée, souillon,
Ma cochonne, ma gueuse
Obscènes d'un tout autre âge
Et c'est alors que j'ai entrevu un instant
De te chuchoter catin à l'oreille.
Catin ça fait penser à câlin c'est un avantage
Mais ça fait aussi penser à salope et ça je n 'ai pas trouvé très élégant,
Même quitte à ajouter merveilleuse juste devant,
Ni putain ni **** d'ailleurs, même avec magnifique ou tendre,
Je suis donc revenu en catimini à catin.
Catin de katharina la parfaite, de katharos, pur en grec
Catin de Catherine le diminutif
Ma petite muse catin à moi, ma poupée dévote orthodoxe
Et perverse juste à point comme j'aime
Catin precieuse comme Manon Lescaut, soprano
Et j 'ai laissé le mot tabou macérer dans ma bouche vile quatre jours et quart.
Un jour peut-être j'aurai l 'envie et le courage de te le dire en plein déluge.
Peut-être dans une autre langue.
En anglais par exemple strumpet, trollop, bawd
En portugais meretriz
En roumain cocota
En allemand wanderhure
Tu m'appelleras alors fripon, chevalier des Grieux, ténor,
Tu me demanderas alors de te chanter des chansons cochonnes
Sur des airs de Massenet ou de Puccini
Des chansons à boire, polissonnes
Que je te chanterai à tue-tête pendant l'acte.
Tu voudras me cravacher avec une plume de paon
Pendant que tu me monteras
Ou joueras à l'infirmière
On fera l'amour sur les bancs publics
Discrètement et sûrement
Et tu ne porteras pas ta petite culotte bleue
Imprimée de rares papillons morpho
On échangera nos fantasmes
Comme quand petits on échangeait nos images ou nos billes
Tout ce que nous n'avons jamais fait
Tout ce que nous rêvons de faire ensemble
On parlera de se baîllonner, de s'entraver, de s'attacher
de se mettre un bandeau sur les yeux
On improvisera
Tu seras Poppy la cosmonaute
Et moi E.T. le martien.
Tu seras Apollo VIII
Et moi Cap Canaveral
Obscènes et heureux
Complices
Nus et sincères et amoureux
Dans un voyage intersidéral d'aller-retours
Entre la Terre et la Lune
Saturne et ses lunes
En apesanteur
Pour deux éternités.
annh Feb 2019
Wherefore, Fortune bled and mortal wounded,
Will thou not relinquish heart nor hope?
Yet stand a part for truth, and duty bound
Do wield thy sword securely still.

IN HOC SIGNO VINCO
wherefore (adv.) - why
a part (adv.) - as an individual, individually
securely (adv.) - confidently, with skill
TERRY REEVES May 2016
I can make two paces forward, one to the side,
must win the day if you're to be my bride,
you gave me a garter on the edge of my lance,
I salute you whilst you watch my horse prance.

The castle alongside me was my refuge,
prizes of victory and esteem were huge,
my adversary glared at me with nasty hate,
I'd surveyed the scene, arrived in the lists late.

Bois - Gilbert looked familiar, reminded me of Justin G,
my pen is my sword, there was an air of finality,
we galloped towards each other, words in hand,
only room for one of us in my fair lady's land.

I will celebrate my victory with a flowing cup,
when I made contact with his body - he didn't get up.
Bon chevalier masqué qui chevauche en silence,
Le Malheur a percé mon vieux coeur de sa lance.

Le sang de mon vieux coeur n'a fait qu'un jet vermeil,
Puis s'est évaporé sur les fleurs, au soleil.

L'ombre éteignit mes yeux, un cri vint à ma bouche
Et mon vieux coeur est mort dans un frisson farouche.

Alors le chevalier Malheur s'est rapproché,
Il a mis pied à terre et sa main m'a touché.

Son doigt ganté de fer entra dans ma blessure
Tandis qu'il attestait sa loi d'une voix dure.

Et voici qu'au contact glacé du doigt de fer
Un coeur me renaissait, tout un coeur pur et fier

Et voici que, fervent d'une candeur divine,
Tout un coeur jeune et bon battit dans ma poitrine !

Or je restais tremblant, ivre, incrédule un peu,
Comme un homme qui voit des visions de Dieu.

Mais le bon chevalier, remonté sur sa bête,
En s'éloignant, me fit un signe de la tête

Et me cria (j'entends encore cette voix) :
" Au moins, prudence ! Car c'est bon pour une fois. "
Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu'allez-vous faire
Si **** d'ici ?
Voyez-vous pas que la nuit est profonde,
Et que le monde
N'est que souci ?

Vous qui croyez qu'une amour délaissée
De la pensée
S'enfuit ainsi,
Hélas ! hélas ! chercheurs de renommée,
Votre fumée
S'envole aussi.

Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu'allez-vous faire
Si **** de nous ?
J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire
Que mon sourire
Etait si doux.
st64 Jul 2013
The other day, a house nearly fell on my elbow
Berating the sky for being so impolite
It gifted me this chevalier ...

Wh-what a rad surprise!



S T, 11 july

, , , ,
, , , , ,
, , , , , ,
gift = gifting = giving ....as they say, never look a .......

:)


sub-entry: 'Ballad Of The Soldier’s Wife' - Caroline Henderson

What was sent to the soldier’s wife
From the ancient city of prague
From prague came a pair of high heels shoes
With a kiss or 2, came the high heels shoes
From the ancient city of prague

What was sent to the soldier’s wife
From Oslo over the south
From Oslo came a collar of fur
How pleased her, the little collar of fur
From Oslo over the south

What was sent to the soldier’s wife
From the wealth of Amsterdam
From Asterdam he got a hat
She look sweet and that and knew that hat
From the wealth of Amsterdam

What was sent to the soldier’s wife
From Bruxelles and Belgium land
From Bruxelles he sent her laces so rare
So have and to wear,
Oh those laces so rare
From Bruxelles and Belgium land

What was sent to the soldier’s wife
From Paris, the city of lights
In Paris he got her a silken gown
It ended in town, that silken gown
From Paris, the city of lights

What was sent to the soldier’s wife
From the south, from Bucharest
From Bucharest, he sent her a shirt
Embroided in purf, that remain in shirt
From the south of Bucharest

What was sent to the soldier’s wife
From far of Russian land,
From Russia, there came just a widow’s band
From death to be wed and her widow’s bells
From far of Russian land
From far of Russian land.



• www.youtube.com/watch?v=ECzqOoQKO64
Nite Jan 2015
We creep through the forest carefully so as not to make a sound
The beast lifts it's enormous scaled head, looks left and right and goes back to its slumber
To his death are our fates bound
Confident that we'll slay him with a superior number

The thief flanks the beast to the right
The chevalier to the left
Together with 2 masters of elements we will eradicate this blight
With our weapons poised and ready to strike this beast we will best

The fight is long and gruelling with advantages going both ways
With horror I see my companions succumb to their fate
My friends sacrifices shall not go to waste
Only the beast's death will my wrath be slaked

Finally I see the beast flagging as I cast spell after spell
When suddenly I realized that my body has lost its power of motion
With a great big roar, a fatal blow I was dealt
Flaws in my abilities has the beast proven

I look at my hands and watch in horror as the lack of light signifies death
"Aargh" I screamed and the wife runs in looking at me with concern
"My controller's battery has died" I cry in distress
"And I forgot to save my game for the past 2 hours! There goes my progress totally burnt! "
Thank goodness for autosaves!!!
Stacey L Jan 2011
In  the night,
the truth comes out.
In the light,
He hides with doubt.
It's a secret identity
Of a mediocre turned hero.
Cloaked to be taken seriously
Otherwise he'd snicker away
Do You believe, they'd believe you, of being the unbelievable?
A man to feel safe with..
Yet never really safe himself.
Armed with the extremely advanced
Without all he'd be just more than typical,
But then left would be no one-
To properly replace
The masked  hero.
And  so,  the darkness surrounds the nights
of city crime.
Tu te dis enrobée, ma tigresse
J 'ai beau purger les yeux
Pour tenter de voir à travers ton sari de soie blanc céladon
Je ne décèle dans tes dessous
Que ton parfum de tigresse furtive et changeante
Chevauchant ton dragon de jade
Dans une jungle inhabitée.
Sauvage
Volontaire
Désinhibée
C'est ainsi qu'on te décrit à chaque illumination
C 'est ainsi qu'évidemment tu te sens
Avec Tigresse
Parfum Extraordinaire ... by Fabergé

Autour de ta taille j 'ai cru voir
Une chaîne d'argent massif où pend une fiole de jade
En forme de dent de tigre .
A l 'intérieur que sais je ?
J 'imagine de l 'eau bénite
Une capsule de cyanide ?
Ou des résidus de jus de jade
Au cas où
En cas de besoin
Sur la route ?

Sur ton *****
J'ai entr'aperçu
Un tatouage :
Un porc-épic qui feule
Hérissant et jetant ses épines
Avec comme devise
Qui s'y frotte  s'y pique !

Je meurs d'envie
Que tu m'intronises dans ton ordre secret
Je meurs d'envie
D'être adoubé chevalier de  l'ordre du porc-épic
Je meurs d'envie
Que, nue, tu te présentes,
Ma tigresse quatre en une , 
Dans l'un ou l 'autre
De tes plus simples appareils :
Tigresse en nourrice,
Tigresse errante,
Tigresse dans sa tanière,
Tigresse en laisse
Sequestered May 2016
And then, once upon a sultry twilight,
Amidst the ruins of bygones chivalry,
Whence maidens most fair lived in sheer delight;
Free from lustful relics of rivalry...

Until a day came, and a knight was born,
The toast of town once tranquil, now thrilling;
Thence, jealousy stirred up spite as wild thorns,
To ***** wanton urge to crave fulfilling...

Itches unrequited by chevalier
Under whose spell the whole realm pined away
In splendor bedazzling like chandelier
Lovelorn stings strewn damsels in disarray

These conte chronicled that sultry twilight
'Fore splendiferous valour bared as blight

~~~~~~

Then later, will come that sultry twilight,
Whence moist lips stained with warmth, those beaks will kiss,
To reverse the spell cast to eclipse light,
Through insidious vipers with hearts unease.

Him, they cooked strange from coven of contempt,
As monstrous man halved into an aves;
Whom none will forever attempt to tempt,
His elixir lost beyond avarice...

Altar possessed by essence most cryptic,
Breathed upon him, sinisterly omen,
Fanned into frenzy most epileptic,
'Pon this bound besieged to efface women.

'Fore that once upon a sultry twilight,
Darkness gnawed all fresh and bones into flight.

~~~
~~~

And now, once upon this sultry twilight,
That monster they created spoiled the living,
Into desolate and deserted site,
With venoms from fang of unforgiven...

Save for that last damsel left to be stung;
The fairest of them all found from time past;
Apotropaic maid, serene and strong,
Condemned to kiss away that spell once cast.

He aimed to slay, instead her lips he touched...
As curse recoiled, estranged from evil hold,
Till every grouch from within him was hushed
To find the future, lost in past foretold.

And now, once upon that sultry twilight,
He kissed those lips fated to make wrong right...
Dark
ula Apr 2013
White delicate petals of snow
Dancing in the air
Falling with grace
And swirling
Not worrying about themselves
What will become tomorrow
           What will be, when they fall on the ground
Don’t know, my dear
Tomorrow ?
Don’t know, what will be today
What does it mean:  tomorrow?
Please don’t ask me what I‘ll do!
I am dancing in the air
With joy and smile on my face
My little brother wind
is asking me
to dance
Oh!
What a charmant elegant
He’s so joyful and spontaneous ,
forgetful and sincere at once …
My little brother wind whirling with me up and down and around
Oh!
don’t ask me about tomorrow
I don’t know, realy, what it means
Oh!
tomorrow may never come, you know?
or maybe it never was , my dear...
Oh!
what a elegant dancer,
what a charmant chevalier!
My little  brother wind is not asking
if we will live,
tomorrow.
Paul d'Aubin Mar 2014
Élégie au Mont « La Sposata»

Comme un cheval fougueux
Tu chevauches les pierres
De ta montagne de granit.
Tu domines le «Liamone».
Et portes jusqu’à l’horizon
Cette grandeur altière
Qui est ton sceau de chevalier.
La mariée ingrate
Ayant laissé sa mère, sans un regard
Fut transformée ici
En monture de pierre.
Mais par sa révolte, toujours indomptée
Elle continue d’harnacher, la nuit,
des chimères de feu et son rêve de fuite.
Oh, montagnes sacrées
Témoins de tant d’effrois
Et de tant d’invasions,
D’où les conques soufflaient
Leurs cris stridents de guerre
Pour porter **** l’alarme
Quand l’aigle voyait les chèvres dévaler
Oh, montagnes sacrées
Qui virent tant d’étés
Enflammer l’horizon
Et calciner les pins
Ou l’eau glacée des sources
N’apaise pas les soifs de pureté
Et ou les merles et les geais
Tiennent commun concert

Paul Arrighi , écrit en Corse au mois d'août
Jamais Hector aux guerres n'était lâche
Lorsqu'il allait combattre les Grégeois :
Toujours sa femme attachait son harnois,
Et sur l'armet (1) lui plantait son panache.

Il ne craignait la Péléenne (2) hache
Du grand Achille, ayant deux ou trois fois
Baisé sa femme, et tenant en ses doigts
Une faveur de sa belle Andromache.

Heureux cent fois, toi chevalier errant,
Que ma déesse allait hier parant,
Et qu'en armant baisait, comme je pense.

De sa vertu procède ton honneur :
Que plût à Dieu, pour avoir ce bonheur
Avoir changé mes plumes à ta lance.


1. L'armet est un casque.
2. La hache d'Achille, fils de Pélée.
Josh Anderson Aug 2015
you and me
together
thick as thieves
stay with me
through the con
and the gag
my cohort
my ally
my comrade
just until
the punchline
I’ll follow you
in your footsteps
I can’t do it
not without you
you are the light
I’ll devote to
your disciple
your partisan
your apostle
in your lessons
never ending
you’ll be there for me
always by my side
‘cause you stand for me
blood on your iron
my raison d’être
is to rout with you
my chevalier
my front lionheart
my courageous knight
your sword raised for me
matched by my own shield
the nature of our bond
there’s nothing I can say
that will carry meaning
enough to express it
transcendent of title
I proudly exclaim as
your very pride and joy
your one and only heir
your affectionate son
I appreciate you
and the wealth of your life
This was written to my father, whom I dearly love.
Ma fine Muse
Je te jure passion indéfectible et courtoise
Vénération et totale soumission
Je suis vassal et dévôt chevalier
Prêt à guerroyer de tournois en tournois
Pour mon inaccessible dame suzeraine.
Tu m'as octroyé pour encourager ma flamme
Un mouchoir brodé de tes initiales
Comme gage de ton amour adultère
Et quand le désir de toi me ronge, me consomme
Et me brûle de jalousie
C'est avec extase que je presse
Contre mon front tes douces initiales.

Fais de ton fine et fol amant
Ce que tu voudras
Je suis ton esclave
Assermenté
Je ne cherche ni liberté
Ni affranchissement
Et s'il te plaît que je meure
Je mourrai de fine amour
En chantant la joie de ta beauté précieuse
Comme un troubadour et sa viole pieuse.
C
J'ai traversé les ponts de Cé
C'est là que tout a commencé

Une chanson des temps passés
Parle d'un chevalier blessé

D'une rose sur la chaussée
Et d'un corsage délacé

Du château d'un duc insensé
Et des cygnes dans les fossés

De la prairie où vient danser
Une éternelle fiancée

Et j'ai bu comme un lait glacé
Le long lai des gloires faussées

La Loire emporte mes pensées
Avec les voitures versées

Et les armes désamorcées
Et les larmes mal effacées

Ô ma France ô ma délaissée
J'ai traversé les ponts de Cé.
Bas le masque
Dulcinea del Toboso !
Bas le masque
Aldonza Lorenzo !
Bas le masque
Idolâtres !

Aphrodites  de tout acabit
Dames de mes pensées
Invisibles Dulcinées
Dont j 'essuie les refus
Pour chacune de mes avances !

Mes feuilles, mes flammes, mes âmes !
Vénérées comme je n 'ai jamais été aimé !
Priées comme je n 'ai jamais été désiré !
Chantées comme je n 'ai jamais été embrassé !
Caressées comme jamais on ne m'a honoré !


Vos panoplies diverses et variées de Muse de chevalier errant
Ont pu jadis faire illusion auprès des fous errants
De triste figure et autres Rocinantes
Mais don Quijote de la Mancha
Est transi dans la place !

Fuyez Aphrodites vulgaires
Venez à moi Aphrodites célestes
Déployez en moi animus et anima
L 'énergie d'Eros.

Défiez-moi par vos énigmes
Questionnez-moi, jouons
A qui sera le moins sage
A qui saura lire entre les lignes
Des lèvres philosophes de l 'autre
Les chemins de traverse qui mènent au bonheur

Je suis Philon ! Soyez donc ma Sophie !
Je suis Salomon ! Soyez donc ma reine de Saba !
Vous êtes Désirée ?  Et muse si affinités ?
Adoubez-moi  Napoléon, prince consort !
L'honneur permet la galanterie quand elle est unie à
L'idée de sentiments du cœur, ou à l'idée de conquête.
Montesquieu.


Mon idéal n'est pas : mon ange,
À qui l'on dit : mon ange, mange ;
Tu ne bois pas, mon ange aimé ?
Un pauvre ange faux et sans ailes
Que les plus sottes ritournelles
Ont étrangement abimé.

Mon idéal n'est pas : ma chère,
De l'amant qui fait maigre chère,
Et dit chère, du bout des dents,
Moins chère que ma chère tante,
Ou que la chaire protestante
Où gèlent les sermons prudents.

Mon idéal n'est pas : ma bonne !
Ce n'est pas la bonne personne,
Celle dont on dit, et comment !
« Elle est si bonne ! elle est si douce ! »
Et qui jamais ne vous repousse,
Madone du consentement !

Non ! mon idéal, c'est la femme
Féminine de corps et d'âme,
Et femme, femme, femme, bien,
Bien femme, femme dans les moelles,
Femme jusqu'au bout de ses voiles,
Jusqu'au bout des doigts n'étant rien.

Une petite femme haute,
Capable de punir la faute,
Et de mépriser le Pervers,
Qui ne peut souffrir que l'aimable
Dans son salon, ou dans la fable,
Aussi bien en prose qu'en vers.

Une petite femme sûre
De trouver l'âme à sa mesure
Après... un petit brin de cour,
Et le chevalier à sa taille
Avant... l'heure de la bataille,
Oui, car... c'est la guerre, l'Amour,

Je vous dis l'Amour, c'est la guerre.
En guerre donc ! tu m'as naguère
Sacré ton chevalier féal !
Je vais sortir de ma demeure !
Je vaincrai, Madame, où je meure !
Car vous êtes mon idéal !

Comme un dur baron qui se fâche
Contre le pillard ou le lâche,
Quittait le fort seigneurial,
Je saisis ma lance et mon casque
Avec le panache et... sans masque,
Car vous êtes mon idéal !

Armé de ma valeur intime,
Oui, coiffé de ma propre estime,
Je m'élance sur mon cheval :
Le temps est beau, la terre est ronde,
Je ris au nez de tout le monde !
Car vous êtes mon idéal !

La lance autant que l'âme altière,
Nous jetons à la terre entière
Le gant, certes ! le plus loyal.
Mon bon cheval ne tarde guère,
Allons ! Et vole au cri de guerre !
Tous ! Valentine est l'Idéal !
Johnny Noiπ Oct 2018
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Christ, which in pressing and urgent crises
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The invisible circuit. In the film?           The blind cannot see.
Light air. - Austria and the true Chinese home
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the dog, the dog, the dog, and the dog songs;
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and the dog and the dog is a dog, a dog, a dog goes to church.
Kurt Philip Behm Aug 2018
“Mon Dieu, mon Dieu,”
   he screamed to the crowd

“On stage as a vagabond
   my home you enshroud

“My makeup—my armor,
   my performance—my cause

“Reborn with each act,
   as I hear your applause

“You take me each matinee,
   you take me each night

“To the depths of your hearts
   where my darkness alights

“Mon Dieu, mon Dieu,”
   he shouted again

“Forever my audience
   —forever my friends”

(Villanova Pennsylvania: June, 2016)
Les grands appartements qu'elle habite l'hiver
Sont tièdes. Aux plafonds, légers comme l'éther,
Planent d'amoureuses peintures.

Nul bruit ; partout les voix, les pas sont assoupis
Par la laine opulente et molle des tapis
Et l'ample velours des tentures.

Aux fenêtres, dehors, la grêle a beau sévir,
Sous ses balles de glace à peine on sent frémir
L'épais vitrail qui les renvoie ;

Et la neige et le givre aux glaciales fleurs
Restent voilés aux yeux sous les chaudes couleurs
De longs rideaux brochés de soie.

Là, dans de vieux tableaux, le ciel vénitien
Prête au soleil de France un effluve du sien ;
Et sur la haute cheminée,

Dans des vases ravis en Grèce à des autels,
Des lis renouvelés qu'on dirait immortels
Ne font qu'un printemps de l'année.

Sa chambre est toute bleue et suave ; on y sent
Le vestige embaumé de quelque œillet absent
Dont l'air a gardé la mémoire ;

Ses genoux, pour prier, posent sur du satin,
Et ses aïeux tenaient d'un maître florentin
Son crucifix de vieil ivoire.

Elle peut, lasse enfin des salons somptueux,
Goûter de son boudoir le jour voluptueux
Où sommeille un vague mystère ;

Et là ses yeux levés rencontrent un Watteau
Où de sveltes amants, un pied sur le bateau,
Vont appareiller pour Cythère.

L'hiver passe, elle émigre en sa villa d'été.
Elle y trouve le ciel, l'immense aménité
Des monts, des vallons et des plaines ;

Depuis les dahlias qui bordent la maison
Jusques au dernier flot des blés à l'horizon,
Elle ne voit que ses domaines.

Puis c'est la promenade en barque sur les lacs,
La sieste à l'ombre au fond des paresseux hamacs,
La course aux prés en jupes blanches,

Et le roulement doux des calèches au bois,
Et le galop, voilette au front, badine aux doigts,
Sous le mobile arceau des branches ;

Et, par les midis lourds, les délices du bain :
Deux jets purs inondant la vasque dont sa main
Tourne à son gré les cols de cygnes,

Et le charme du frais, suave abattement
Où, rêveuse, elle voit sous l'eau, presque en dormant,
De son beau corps trembler les lignes.

Ainsi coulent ses jours, pareils aux jours heureux ;
Mais un secret fardeau s'appesantit sur eux,
Ils ne sont pas dignes d'envie.

On lit dans son regard fiévreux ou somnolent,
Dans son rare sourire et dans son geste lent
Le dégoût amer de la vie.

Oh ! Quelle âme entendra sa pauvre âme crier ?
Quel sauveur magnanime et beau, quel chevalier
Doit survenir à l'improviste,

Et l'enlever en croupe, et l'emporter là-bas,
Sous un chaume enfoui dans l'herbe et les lilas,
****, bien **** de ce luxe triste ?

Personne. Elle dédaigne un criminel espoir,
Et se plaît à languir, en proie à son devoir.
Morte sous ses parures neuves,

Elle n'a pas d'amour, l'honneur le lui défend ;
Misérablement riche, elle n'a pas d'enfant ;
Elle est plus seule que les veuves.

— The End —