C'est quand je me situe en face de l'infinie immensité de Terre-Neuve, que je pense à toi.
Je me dis que je ne pouvais pas.
Malheureusement.
Je ne pouvais pas rester auprès de toi.
Malheureusement.
Au Mexique. Entre bruit assourdissant et pollution.
Bien que tu m'étais salvatrice de par ton regard et les nuits chaudes et romantiques auxquelles on s'adonnait, chaque nuit.
De par tes paroles rassurantes qui semblaient pansementer mes plaies encore profondes et celles qui n'auront cesser de saigner.
Bien que je t'étais salvateur de par mon regard et les nuits chaudes et romantiques auxquelles on s'adonnait, chaque nuit.
De par mes paroles rassurantes qui semblaient pansementer tes plaies encore profondes et celles qui n'auront cesser de saigner.
— C'est quand je fais face à l'infinie immensité de Terre-Neuve que, je pense à toi, à nous.
Que je me dis que toi non plus n'es faite pour vivre dans une prison de tours qui délimitent la profusion de tes pensées créatrices, conditionnent ton existence, abîment tes doux poumons et te grattent les yeux.
Imposants gratte-ciels qui font de l'ombre à ta belle perspective du monde. Cette grande fenêtre que tu m'as laissé ouvrir Et ce bout de cœur que tu as détaché De toi Pour me laisser l'emporter.
— Alors je fais face à l'immensité de Terre-Neuve. Non pas seul. Car mes pensées sont remplies de toi. Or physiquement, j'aimerais être auprès de toi pour te montrer : les 1001 lacs qu'il reste à découvrir les couleurs changeantes de septembre les rayons du soleil s'échappant brièvement ils feraient briller ta peau écarlate et ressortir le marron de tes yeux mexicains et les baleines, et les macareux et les élans, et les caribous et les icebergs flottants, et les routes qui semblent ne jamais terminer. On regarderait le ciel au crépuscule et réapprendrait à s'aimer. Mes yeux perdus dans les tiens et les étoiles qui y refléteraient Et la lune, forte, miroitante contre la surface de l'Atlantique Et l'air frais, pur, nettoierait tes poumons Et les hauts sapins remplaceraient les buildings Et les fjords inspireraient, tout comme l'horizon si visible, et la douce mélodie des ruisseaux les lignes et les vers de ta poésie
Les caresses de peaux et baisers indénombrables Et nos bras, entrelacés — seraient ultime réconfort.