Nos cris perdus dans le vent qui comme le temps file ; Nos ripostes dissipées dans la brume des souvenirs évanouis ;
L’histoire se répète malgré les présages ; Nul n’a su faire marche en pas chassés.
La jeunesse dans l’élan de son ignorance, La sagesse dans la mollesse de ses membres; Nos leçons sont diffuses et égarées - Nous n’apprenons pas même à la dure cette notion des cycles trop répétés. Même de cette vue depuis la cime, Les doigts de nos poings demeurent liés.
Et comme nos cris perdus dans le vent qui comme le temps file, Nous dirons que nous vécûmes alors Ce qu’aujourd’hui ne saurait décrire. Que nous regardons le monde désormais D'un regard que l'on n'aurait pas su nous prédire.
Nous ne sommes pas les mêmes; Ces cris furent un murmure hélas perdu à jamais, Qui nous revient en langage des signes, Qui nous étourdit comme un reflet, Mais qui trouve écho et retentira Dans l'innocence que l'on précède.
Écrit le 6 février 2025 à 5:38pm. Élaboré le 7 février 2025 à 1:42pm.
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