Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
 
Nous étions désormais à Shymkent
        sur les sièges arrière de la voiture
Nous avions bu des verres de vin rouge
Et ne faisions plus qu'un avec le breuvage

Alors je la regardais intensément

Je la dévorais des yeux
Je brûlais d'envie de ses lèvres
Je mourrais d'envie d'elle
Je passais ma main dans ses cheveux et sur sa nuque
Elle était mal à l'aise mais je voyais qu'elle me
        désirait tout autant
        elle me l'avoua quelques nuits plus ****

Une forte pulsion interdite régnait
        à l'arrière de cette voiture
J'ai compris cette nuit-là que je ressentais plus,
        qu'une simple attirance pour cette femme
le 08 septembre 2022
Almaty avait perdu de sa splendeur
        revêtie de blanc lors de l'hiver
        les gouttes
        chaudes
        de vin rouge sur la surface de la neige
        elle n'était qu'un éclair, qu'une rêverie
        mes paupières désormais éternellement fermées
        je la revois quand la nuit est noire et froide
        les rivières sont gelées comme mes émotions
        les montagnes pleurent des avalanches
        je m'y enfouis quand la fatigue me gagne
        je m'y enfouis comme dans le corps des femmes
        et je titube à l'aube lorsque la lune est toujours
        pleine et visible, et ma peine en devient audible
        sur mon chemin et les routes enneigées
        en passant par le lac
        j'entrevois cette silhouette séduisante
        cheveux blancs cheveux noirs entremêlés
        odeur pulpeuse de la
        nectarine
        c'est elle, peut-être pas
        elle marche sur la glace d'une finesse surprenante
        que je brise de mes pas maladroits
        finalement nous nous noyons
        l'un dans l'autre comme dans nos bras l'été dernier
        l'un dans l'autre
        comme dans nos bras l'été dernier
le 24 janvier 2023
Peau mate, corps féminin majestueux
Sourire qui redonne espoir, cheveux tressés
Taira ne voudra certainement pas de moi
Les matins pourtant, lorsque je l'entends
Chanter au réveil de sa voix qui porte
Jouir fort quand elle se masturbe
Je suis émoustillé, la réalité prend une forme différente
Taira, dose d'endorphine similaire à l'amour

Taira, assise sur la chaise et le soleil
Le soleil reflète sur sa peau colorée
Son visage illuminé, elle fume raisonnablement
Son bras par-dessus sa tête, elle y plie son coude
Que son aisselle est exposée,
Sa poitrine semble belle derrière ce top
Et me regarde. Longuement.
Son regard me transperce tant, que je ne peux m'empêcher de baisser les yeux
Rougir, presque
Mes yeux qui, rivés sur ses lèvres au goût café du Brésil,
Trahiraient mes envies inavouées
Je la désire.
Mais Taira ne voudra certainement pas de moi

Je chercherai pourtant un contact de sa peau contre la mienne,
Si j'ose l'approche.


Et ce n'est pas que je veuille rapporter tout au Voyage de la vie, mais
Taira, qui ne voudra certainement pas de moi
De son énergie, me pose, me soulage, me rassure
le 03 janvier 2025
J’ai l’impression d’avoir écrit tant de poèmes que chacun d’entre eux
en perd désormais son sens pur et sa force
— le mois de septembre aura été rempli d’amour et de bienveillance.

Salta, l’Argentine, début de mon vingt-septième printemps
que je passe auprès de David

J’ai recommencé à écrire activement, les personnes que j’ai rencontrées
sur ma route dernièrement,
m’ont apporté inspiration et émotions

J’aimerais continuer de voyager, reprendre la route mais les sentiments,
Ceux que je ressens pour David sont puissants
J’aime maîtriser le temps mais en même temps il m’offre un pause douce

L’art m’est apparu comme réponse à un quotidien et entourage parfois ennuyant
Je n’avais pas compris sa portée auparavant.
Je prends des photos et écris des textes, un jour j’espère les partager
Les textes et les photos

Être face à David, son sourire, son regard rassurant et
sa manière de prendre soin de moi.
Face à lui lors du dîner avec entre nous une bouteille de vin qui donne
un aspect de quasi parfaite symétrie.
J’aimerais être pris en photo avec lui,
vivre comme si j’appartenais à une œuvre du septième art.

Je veux vivre intense. Mettre au placard le pragmatisme
Me goinfrer de pâtisseries avec Lui, mettre au défi mes calories
Dormir jusqu’à midi, comme si j’avais mille années à vivre
Avoir le cœur qui bat fort même si c’est bateau à dire
L’amour, l’amour, l’amour, c’est fatiguant parfois, j’aimerais écrire sur autre chose
Et puis, c’est ça l’Amour ? Ou l’idée que je m’en fais ?

Comme sur ce que je ressens et que ce dont je n’évoque pas dans la poésie de mes pensées
Comme sur ce que je ressens mais ose à peine partager,
les réseaux sociaux sont comme une plaie ouverte.

Mais heureusement il y a Eux — ceux qui m’entourent et me font comprendre
que nous pouvons être accepté et encouragé,
rassuré, aimé comme idolâtré
C’est ce dont la plupart des personnes réclame en larmes.
le 18 septembre 2024
Je regarde la voûte céleste chaque nuit
À la recherche de la belle Vénus

Elle me remémore les amours passés
Dans les bras desquels elle a su me guider

Et ceux à venir, qui m'espèrent,
Au bout de la route peut-être

Mais de sa présence aussi, je ne suis plus seul
Elle me rassure, elle est ma boussole



Les routes ont récemment été encombrées
de mégalopoles et de hautes tours
d'habitation.
Des petites cases illuminées, humains entassés
Lumière artificielle, Nature remplacée
Vénus s'est faite timide, presque frustrée

Or ce soir, alors que je marche
en direction de l'Ouest

Quelqu'un me guide
Elle scintille fort.



Je lui confie la suite de mes secrets et même
mes récents désirs

Les cascades qui surprennent
Les rivières glaciales où j'y trempe mes pieds
Les sommets de montagnes qui me rapprochent du firmament
Les cratères de volcans devenus lacs
Les glaciers qui s'étendent sur des kilomètres sans fin
Les indigènes qui me reçoivent et partagent ce qu'ils ont
Le reflet de la lune dans la mer et quelques océans
L'amour fort que j'ai pour l'autre.



Je trouve facile de me laisser illusionner par les derniers siècles
Quand tout ce que je veux m'entoure et m'a toujours entouré
Les choses simples, les choses naturelles
le 31 décembre 2024
Always Somewhere Dec 2024
douces gouttes de pluie faisant fredonner la nature
douces molécules soulageant l'air
silence régnant dans ma chambre

corps léger sur mon matelas
ma respiration s'y mélange

le sommeil me sussurant des tentations
non éternelles, malheureusement
le 09 décembre 2024
Always Somewhere Dec 2024
i fell asleep next to a man i
have just known
with whom i
woke up in the midst of the night
skin-to-skin

the stars were diamonds in sky
along my thorax i feel
the night's breath
symphony
his epidermis

a joy that seems infinite
if only
if only
25 December 2024
Next page