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Certains recherchent la célébrité sans savoir réellement ce qu’elle implique
ils veulent tellement qu’on se souvienne d’eux, qu’ils s’oublient eux-mêmes
ils pensent se connaître mais ne connaissent que l’image qu’on leur a donnée
leur personnalité n’est pas leur mais définie par les attentes des autres
ils répondent à des codes invisibles et ignorent la prison dans laquelle ils s’enferment,
les barreaux eux aussi sont transparents

quand la transparence, c’est tout ce que je recherche
je suis fait d’ectoplasme
les relations avec mes semblables sont vraies — je n’en souffre pas
(je souffre autrement)
car peu m’importe ce que j’emporterai dans la tombe ou l’image que je laisserai,
les poèmes que j’aurai écrits sur les personnes que j’aurai aimées
ce qui compte à mes yeux sont les sentiments ressentis au moment où je les
retranscris, la personne qui partage mes draps cette nuit

vous l’avez compris, je ne veux ni être vu ni remarqué
je suis un paysage qu’on regarde sans but
(mais avec admiration, j’espère !)
je suis un mur de lettres
et je ne réponds à aucune loi sauf celles de l’univers.
le 07 mai 2025
Les vents chauds et humides soufflés par
Les vagues de l'océan Pacifique
        me transportent,
À ma joyeuse enfance, l'été en vacances
Sur les côtes françaises de l'Atlantique

Liquide glacé adoucissant une peau mate,
        parfois brûlée
Violente nature et pourtant apaisante
Les rouleaux qui m’emportent,
Comme un goût de sel qui s'empare de mes papilles
Et un doux souvenir de mes grands-parents

L'agréable odeur des pins à l'apogée de leur floraison,
Les pistes cyclables que je pourrais parcourir, yeux fermés
Les apéritifs quand le soleil brille toujours fort à dix-neuf heures
Avant son coucher, finalement
Aphrodisiaque des nuits festives qu'offrent les mois chauds de France

Une euphorie qu'on sait courte comme l'été
Pourtant éternelle comme le cycle des saisons

Et une période de ma vie courte elle aussi
Mais impérissable grâce à la nostalgie à laquelle,
        je ne céderai pas.
le 03 mai 2025
Les Montagnes et les Volcans m'habitent
Je vis pour eux — Êtres Sacrés

Les sommets hauts et les profonds cratères
Peuplés de lac ou de forêt immaculés —

Nature éternelle Nature dominante


Et nous les petits Êtres parfois perdus
Ceux qui crient en silence et ceux dont
L'écho semble résonner à travers les reliefs
Je pense à toi et t'envoie quelques pensées

Grandes voyageuses comme les Nuages
Qui eux aussi passent entre les plaines et survolent les plateaux,
Parfois se couplent à la brume provoquée par la pluie incessante
Pénétrant les écorces des arbres, ne faisant qu’un Ensemble

Nuages.
Regarde-les bien, ce sont les mêmes que tu aperçois
Ils ont parcouru les océans,
        affronté les vagues déferlantes des mers les plus agitées

Quand aux tempêtes,
        bien qu'elles paraissent violentes
        ne font que souffler plus forts plus rapides
        mes sentiments vers ton cœur

Regarde bien le ciel,
Le temps n'est pas mauvais
        quand il est nuageux —


Il est présage.
Il est tendresse.
Il est unique.
Il est union.

Le ciel est le ciel.
D'un continent à un autre
D'un hémisphère à un autre

Je t'embrasse.
le 05 mai 2025
 Apr 19
Always Somewhere
Les montagnes russes que représentent mes émotions, je
les déteste fort
Je me languis de gribouiller des textes joyeux et euphorisants, mais
les montagnes russes que représentent mes émotions m’étranglent
Je me sens bien puis mal, mal puis bien
Plus j’avance plus je me dis que l’esprit humain et la combinaison de
ses pensées est
une malédiction de cent ans ou moins
Cette multitude de sentiments ressentis chaque jour à l’infini, sont
un mélange culinaire que je me force à ingurgiter

J’essaye chaque jour de garder la tête haute et j’y parviens, mais
lorsque je m’enferme contre mon gré même dans mes pensées, je
pense aux tourments qui veulent probablement s’échapper ou bien, me posséder
c’est comme si j’avais un corps mais ces tourments, ces tourments
ces tourments, me contrôlent.
Comme si je me noyais alors que j’ai toujours su nager

Souvent, je désire m’évader de moi-même. Alors je
dors.
Souvent, je cherche du réconfort. Alors je
mange.
Souvent, je cherche à les faire fermer leur gueule. Alors je
bois.
Dormir, manger, boire, ce sont des verbes qui m’apportent du plaisir temporaire.

J’observe les sociétés et je n’ai qu’une envie, c’est de crier sur les toits
mon vœu de vivre en Paix, sans troubles, sans préoccupations
Si j’étais un lieu de vie, je serais une maison hantée —
Mon introversion me fait déjà sentir tel un fantôme,
les gens me voient sans me voir (et en réalité j’aime ce concept)

J’ai trouvé la solution à mes soucis, je connais la réponse et les,
solutions
Me plaindre ? Mal venu de ma part, et pourtant
Je trouve cela difficile, d’Exister.
Certains parlent de survie, ils n’ont pas entièrement tort
Mais je veux vivre, putain, j’ai cet appétit de Vivre
Et je vis. Je vis
Mais vous savez quoi ?
Vivre, n’est pas toujours suffisant.

Je ne veux pas que ma vie soit un brouillon, à la limite
un gribouillis.
Après tout, quand je regarde de l’art, ça ressemble à des gribouillis
Alors oui, que ma vie soit un gribouillis.
le 19 avril 2025
 Apr 17
Always Somewhere
Vingt millions de petites fenêtres illuminées,
du haut de hauts buildings voulant convaincre le ciel de les laisser entrer

Vingt millions de petits cœurs qui pourtant battent fort, enfermés dans,
Vingt millions de petits corps
Vingt millions de grands esprits conditionnés

Et un, le mien
Contre mon visage, le reflet éclatant de l’écran de mon ordinateur
Minuit presque.
Dehors, les astres masqués par la pollution
le 16 décembre 2024
 Apr 17
Always Somewhere
Dans le désert, je
me sens étranger à moi-même
comme immobilisé face à tant d’immensité

le Monde est un endroit terrifiant dans lequel croître
que ce soit dû aux autres ou à son hostilité
ou à l'hostilité des autres.

Le désert, voleur de solitude.
le 29 septembre 2024
 Apr 17
Always Somewhere
J’aime la brume douce, silencieuse qui
Pénètre les pores des feuilles et des arbres qui
Vivent à l’unisson dans une forêt luxuriante et ce grâce à
La brume douce, silencieuse, cyclique

Ces forêts sont à la fois Être et Foyer
Je languis de me blottir dans les chaleureux recoins de leur cœur
Ressentir la terre vibrer,
BOUM, BOUM, BOUM, BOUM, BOUM, BOUM
le 12 avril 2025
 Apr 17
Always Somewhere
Il m'est difficile de Croire en quoi que ce soit.
La religion, n'en parlons pas. J'en suis ****.
Je parle de Croyance en le futur
Les enfants, les lignées, le pour toujours
La monogamie, les successions, l'immortalité (l'immoralité)

Quand le présent est ô, trop bon pour être négligé
Quand vivre, là maintenant, est trop intense

Il doit leur manquer quelque chose à ces gens,
Ceux qui veulent se convaincre que
Seul le futur vaille le coup, le coût et leur investissement
Ceux qui ainsi, négligent le présent.
le 27 août 2024
 Apr 17
Always Somewhere
La vie est une fête
La vie est un rêve
La vie est un poème
La vie est une séduction
La vie est une nuit
La vie est un regard
La vie est un orgasme
La vie est une tempête
La vie est un voyage
La vie est une gastronomie
La vie est infiniment tout ce qu’il y a de plus beau
le 12 avril 2025
 Apr 15
Always Somewhere
De ses voyages il n’en tirera ni gloire ni fortune
D’eux il y découvrira sagesse et repos intérieur
        un language qui ne nécessite que l’usage de peu de mots
        réponses aux questions que tous se posent
        auxquelles aucune explication élaborée ne pourra-t-il fournir

Le voyage est personnel dit-il,
Le périple donne lumière à ces interrogations nous concernant tous
        à travers l’analyse et notre compréhension de l’autre
        de soi

Le voyage n’a nullement besoin de motivation ou de raison
Le voyage en soi est une quête de soi

Comprendre le monde afin de se comprendre soi
Savoir s’accepter en acceptant le monde dans lequel
        nous ne choisissons pas mais vivons
Apprendre à s’aimer soi en aimant le monde,
        Notre Monde

Car en bout de piste,
Nous sommes notre propre Voyage
Nous sommes non seulement notre propre monde
Nous sommes le Monde
le 11 avril 2025
 Apr 15
Always Somewhere
Sous mes yeux toi, mégalopole
Te cachant, mal, profondément entre les vallées
Je t’observe bien briller toujours plus fort au point que tu
        éteindrais la nuit, assassine
        compétitrice de la Lune
Tu veux te montrer, transcendant le sommet des montagnes
Faisant pâlir les nuages qui se prétendent passagers nocturnes discrets —
Scintillante entre reliefs
        de ta pollution.
Même lorsque nous ne t’identifions pas, nous entendons ta cacophonie
Tu cherches à rendre jalouse la Nature toute puissante.

Or je te demande, face à face
Qu’as-tu à offrir aux hommes mais des illusions angoissantes ?
Nuisances sonores incessantes, tu aimes te battre contre la partition des cascades
        qui sur plusieurs niveaux, tombent, tombent
        jusqu’à n’en plus finir
Eux les hommes, se noient en ton sein
Attaché au pied le poids de tes mensonges et de ton conditionnement
Peu sont ceux qui s’en rendent compte, sous ton hypnose
Ils croient en la facilité de vie qui s’obtient grâce à l’échange de chiffres
        ces chiffres écrits sur des bouts de papier ou derrière
        des écrans éblouissants

Tu aimes les dominer, les réduisant à l’esclavage dit moderne
Les forçant à s’habiller ainsi, agir de la sorte, supprimant leur Nature même
        alors que chaque autre Être, t’échappe
Tu proclames la liberté d’expression, la liberté d’Être
        en décidant ce qui peut et ne peut pas se dire
De tes règles, lois et codes
Laisse-les !
Laisse-nous Être comme nous sommes venus au Monde.

Je te hais, mégalopole, virus
Sous tes airs de faux-semblant

Alors je te regarde à l’horizon, sourire au visage et soulagé
        depuis les hautes et saines cimes
Là où les nuages ne rougiront certainement pas sous ton influence
Là où l’air restera vierge
La societé des forêts et des jungles définissant ses propres lois naturelles
Là où l’homme cesse de se mentir à soi-même
Là où les questions lui triturant auparavant l’esprit s’évaporent

Ne le vois-tu donc pas ?
Il n’y a qu'eux que tu contrôles.
Le reste, le Tout, est un Bouclier omniscient

Alors je te regarde à l’horizon, sourire au visage et soulagé
Je jouis en Pleine Nature
Là, où je t’ai fui,
        évadé de cette prison mentale
Là, où tu m’as pris,
        de ma position fœtale
Parmi les arbres,
        les immenses troncs
        et feuilles et
        les lucioles
le 26 mars 2025
 Apr 15
Always Somewhere
Je me fonds en Elle
        que même lorsque les grillons cessent de chanter
        je me retrouve toujours allongé
        avec mes myriades de pensées
        à la contempler.

La nuit.

Et Vénus, sa gardienne, épousant mes yeux
        reflète verte dans mes pupilles
Elle me murmure de m’endormir mais,
        j’en suis heureusement incapable

Voilà des années que je la regarde sans jamais
        pouvoir la sentir

Et pourtant,
Elle mourra avec moi,
        à mes côtés
le 25 mai 2023
 Feb 28
Always Somewhere
L'odeur qui émane de ta peau, brillante sous les rayons du soleil
Adoucit mes narines, par lesquelles l'air frais des montagnes s'y mélange

J'ai aimé te prendre dans mes bras hier, t'enlacer
Lorsque les feuilles des arbres ainsi que ses grandes branches
        nous protégeaient naturellement de la pluie battante
Cette face de ton visage que tu collais contre mon torse et
        ma main passante sur ta nuque au travers de tes cheveux noirs humides

J'avais comme l'impression que nos corps étaient enracinés ensemble
Que de la terre, s'échappait une énergie transcendante qui renforçait nos émotions
Le silence des hommes qui laisse la parole à la nature vieille et dominante
Du milieu de cette vaste forêt, la composition de la cascade à distance
        des lourdes gouttes d'eau tombantes, glissantes sur les immenses feuilles
        des oiseaux, rois, et de ton cœur battant à rythme régulier mais avec
        l'intensité d'un coup de tambour donné lors d'un carnaval
Nos corps en vibraient.

À nouveau je ressentais que nous faisions partie de quelque chose
Bien au-delà de notre compréhension : notre essence même

Nous, Êtres.

La prochaine fois, sur tes lèvres qui n'attirent que convoitise à mes yeux
J'y déposerai les miennes, si tu me le permets
Car du fond de mon âme,
        je te désire
J'ai à tes côtés de l'appétit pour la vie,
        qui m'apparaît alors comme infinie.
le 28 février 2025
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