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 Aug 2020 Dante Rocío
Bree
Addicted
 Aug 2020 Dante Rocío
Bree
I’m addicted to the feel of cold metal sliding across bare flesh
Addicted to the instant
when nothing marks smooth skin
immediately before
red rivers rapidly rise
painting a once white canvas
with a flood of emotion,
tears on my cheeks,
sobs caught in my throat,
numbness replaced by pain & sadness.
Addicted to the imperfection
of red welts and dotted scabs that follow,
fingers drawn like magnets
to the texture of healing skin,
tracing over and over and over now fading ridges
Amazed that I am strong enough
to heal myself over and over and over.
Convincing myself that I am strong enough.
I find strength in my weakness.
6 months self harm free! Writing about it helps fight the urge
 Jul 2020 Dante Rocío
Aparna
𝒕𝒆𝒏𝒆𝒃𝒓𝒂𝒆 

         𝒈𝒐𝒕𝒉𝒊𝒄 𝒘𝒉𝒊𝒔𝒑𝒆𝒓𝒔 
   𝒎𝒊𝒅𝒏𝒊𝒈𝒉𝒕 𝒄𝒉𝒊𝒎𝒆𝒔 
        𝒄𝒂𝒕𝒂𝒔𝒕𝒓𝒐𝒑𝒉𝒆 𝒄𝒂𝒍𝒍𝒔 

𝒃𝒍𝒂𝒄𝒌 𝒓𝒐𝒔𝒆 𝒃𝒍𝒐𝒐𝒎𝒔
thought of something dark...✧*。

For BLT's word of the day challenge:
catastrophe
La conscience humaine est morte ; dans l'orgie,
Sur elle il s'accroupit ; ce cadavre lui plaît ;
Par moments, ***, vainqueur, la prunelle rougie,
Il se retourne et donne à la morte un soufflet.

La prostitution du juge est la ressource.
Les prêtres font frémir l'honnête homme éperdu ;
Dans le champ du potier ils déterrent la bourse ;
Sibour revend le Dieu que Judas a vendu.

Ils disent : - César règne, et le Dieu des armées
L'a fait son élu. Peuple, obéis, tu le dois ! -
Pendant qu'ils vont chantant, tenant leurs mains fermées,
On voit le sequin d'or qui passe entre leurs doigts.

Oh ! tant qu'on le verra trôner, ce gueux, ce prince,
Par le pape béni, monarque malandrin,
Dans une main le sceptre et dans l'autre la pince,
Charlemagne taillé par Satan dans Mandrin ;

Tant qu'il se vautrera, broyant dans ses mâchoires
Le serment, la vertu, l'honneur religieux,
Ivre, affreux, vomissant sa honte sur nos gloires ;
Tant qu'on verra cela sous le soleil des cieux ;

Quand même grandirait l'abjection publique
À ce point d'adorer l'exécrable trompeur ;
Quand même l'Angleterre et même l'Amérique
Diraient à l'exilé : - Va-t'en ! nous avons peur !

Quand même nous serions comme la feuille morte ;
Quand, pour plaire à César, on nous renierait tous ;
Quand le proscrit devrait s'enfuir de porte en porte,
Aux hommes déchiré comme un haillon aux clous ;

Quand le désert, où Dieu contre l'homme proteste
Bannirait les bannis, chasserait les chassés ;
Quand même, infâme aussi, lâche comme le reste,
Le tombeau jetterait dehors les trépassés ;

Je ne fléchirai pas ! Sans plainte dans la bouche,
Calme, le deuil au cœur, dédaignant le troupeau,
Je vous embrasserai dans mon exil farouche,
Patrie, ô mon autel ! Liberté, mon drapeau !

Mes nobles compagnons, je garde votre culte
Bannis, la république est là qui nous unit.
J'attacherai la gloire à tout ce qu'on insulte
Je jetterai l'opprobre à tout ce qu'on bénit !

Je serai, sous le sac de cendre qui me couvre,
La voix qui dit : malheur ! la bouche qui dit : non !
Tandis que tes valets te montreront ton Louvre,
Moi, je te montrerai, César, ton cabanon.

Devant les trahisons et les têtes courbées,
Je croiserai les bras, indigné, mais serein.
Sombre fidélité pour les choses tombées,
Sois ma force et ma joie et mon pilier d'airain !

Oui, tant qu'il sera là, qu'on cède ou qu'on persiste,
Ô France ! France aimée et qu'on pleure toujours,
Je ne reverrai pas ta terre douce et triste,
Tombeau de mes aïeux et nid de mes amours !

Je ne reverrai pas ta rive qui nous tente,
France ! hors le devoir, hélas ! j'oublierai tout.
Parmi les éprouvés je planterai ma tente.
Je resterai proscrit, voulant rester debout.

J'accepte l'âpre exil, n'eût-il ni fin ni terme,
Sans chercher à savoir et sans considérer
Si quelqu'un a plié qu'on aurait cru plus ferme,
Et si plusieurs s'en vont qui devraient demeurer.

Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
S'il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !

Jersey, le 2 décembre 1852.
Fresca, lozana, pura y olorosa,
gala y adorno del pensil florido,
gallarda puesta sobre el ramo erguido,
fragancia esparce la naciente rosa. 
Mas si el ardiente sol lumbre enojosa
vibra, del can en llamas encendido,
el dulce aroma y el color perdido,
sus hojas lleva el aura presurosa. 
Así brilló un momento mi ventura
en alas del amor, y hermosa nube
fingí tal vez de gloria y de alegría. 
Mas, ay, que el bien trocóse en amargura,
y deshojada por los aires sube
la dulce flor de la esperanza mía.
Il poeta è un uccello
che becca le parole
sotto la neve del normale
viene sul davanzale
e scappa, impaurito
se lo vuoi catturare
Il poeta è femmina
Il poeta è gagliardo
ha qualcosa, nello sguardo
che tu dici: è un poeta
Spesso è analfabeta
ma è meglio
è piú immediato
il poeta è un ammalato
colitico, fegatoso, asmatico
il poeta è antipatico, scontroso
ombroso: guai
chiamarlo poeta
è una cometa
che annuncia un mondo nuovo
è assolutamente inutile
è un fallito
è un pappagallo di partito
è organico, no,
è fatto d'aria
ha nella penna tutta intera
la rabbia proletaria
è sopra la politica
è sopra il mondo
il poeta è tisico e biondo
il poeta è sempre suicida
il poeta è un furbone
il poeta è una sfida
alle banalità del mondo
il poeta è assolutamente
del tutto normale
il poeta è omosessuale
il poeta è un santo
il poeta è una spia
poi un giorno va via
in un isola lontana
o anche a puttana
e lascia un gran vuoto
nella poesia
la sua
il poeta è il titolo
di questa mia.
 Jul 2020 Dante Rocío
angelique
~i am a feeble sun, lurching,
my light bleeding through
phantasmagoric clouds of
dreams outgrown,
of spiritless contradictions,
of flesh and touch and stone

you are the half-moon ripping
day from dusk, a charcoal fugitive
stealing away emotion and trust,

and as the water runs salty
from the faucet in this room,
drawn into view
just like the coldest muse,

you evolve, meander,
you age and question and fall,
though you never seem to understand it,
still asleep inside your own walls

how do you survive in this asphalt amnesia
of punctured love and reluctance?
for nothing shows
on your woven face
of tusk and bone;

and love is just
another mistake
you've left to become unsewn
~
bitter
 Jul 2020 Dante Rocío
sir humbug
the job of the artist
is to be
luminous and dangerous

luminous to others
by being
dangerous to themselves

when the words are ripped from the chest,
atmosphere disbursed by the body’s projectile messes,
starburst fireworks,
luminous and dangerous,
luminating the shared night,
laminating your truths,
in poems disguised


and so the job,
our work,
begins
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